Ce soir, j’avais envie de passer la soirée en boite de nuit, peut – être juste pour trouver un peu de chaleur… vu que j’avais pas mal « sniffer une dose importante ». A croire que mon passé me rattrape dans « ma folie ». Pourtant, ce soir, je m’amusais à me déhancher sur la piste, m’abandonnant dans la mélodie de la boite. Fermant les paupières alors que je me laissais bercer par la musique. Quand soudain, je t’aperçois, tu étais assis au bar, tu avais bien l’air triste et moi, dans l’état ou j’étais, je ne pensais qu’a paillonné afin de trouver du réconfort auprès des gens. Je m’avançais doucement auprès de toi avant de m’assoir près de toi, retirant ton énième verre de tes mains, ou du moins, je portais ma main à ton poignet pour voler d’une manière délicieuse la dernière gorgée de ton verre. Passant ensuite ma langue sur mes lèvres, tirant d’une manière inconsciente pour que tu me rejoignes sur la piste de danse. Lorsque je t’apercevais non loin de moi, je m’amusais à jouer au chat et à la souris, espérant te fuir pour que tu me rattrapes. Ça m’amusait même si au fond de moi, je m’en foutais de tout, c’est comme si plus rien n’avait de gout, c’était comme si tout mon monde était sans couleur, comme si c’était la dernière carte que je devais abattre pour pouvoir enfin m’envoler et sortir de ma prison dorée. Je te regarde de mon regard qui semblait si différent, si joyeux bien qu’il n’avait plus cette lueur, cette flamme qu’on les gens qui prennent le temps de vivre. Et lentement, je te souris, je m’approche finalement, t’enlaçant par derrière tout en enfuyant ma tête contre ton dos, laissant mes mains effleurer ton torse a travers ton tee-shirt. J’humidifiais doucement mes lèvres de ma langue, me laissant enivrer de ton odeur. C’était décider, ce soir, c’était toi… « Mon nouveau client » … bien que tu n’allais pas me payer toi, peut – être pas ou peut – être, qui sait. …

Doucement, mes mains s’affairaient sur ton torse, te resserrant contre moi avec une infime lenteur, comme si j’avais peur. Je savais que mon corps bougeait au rythme de la musique mais je refusais de voir la vérité en face, de parler… de prêter ma voix a ce monde sans couleur. Je me laissais tout bêtement mourir tout en tentant vainement de survivre. Je sais que je me revoyais avec elle, avec son sourire qui me fixait quand je dansais avec elle, bien qu’a cette époque, j’étais comme le même garçon que j’étais a présent. Mais ton odeur, ton parfum est si différent d’elle. Mon cœur se resserre en sentant l’alcool m’atteindre les narines quand je me rapprochais de ton corps. Pourquoi je repensais à mon père soudainement. Pourquoi j’avais envie de crier, d’hurler au monde d’aller se faire foutre pour ensuite en finir avec ca. … Et pourtant, je trouvais la force de fermer les paupières, de faussement sourire puisque j’étais dans ma phase « euphorique » que provoquait ma drogue. Je te souris pourtant, je me détache de toi avant d’aller chercher à boire au bar pour ensuite revenir avec un verre, le vidant d’une traite, attrapant une barre fait de fer dans un des coins, me déhanchant doucement au rythme de la musique. Pour ainsi dire, on pouvait facilement croire que j’essayais de t’allumer alors que je me la jouais juste provocateur. Je m’amusais même à passer ma langue sur ma lèvre inferieur, souriant faussement de cet air séducteur. Ça me ressemblait guère et pourtant, quand j’avais cette drogue dans le sang, dans le corps, j’en faisais de ses ravages, je te le dis…Puis, je me rapprochais a nouveau de toi, me mêlant tout de même a la foule avant de me laisser baigner par le rythme de la musique, en laissant coller aux corps des gens qui s’amusaient a me frôler mais a un corps en particulier… le tien.

Danser, c’est ce que je fis pratiquement depuis plus de deux bonnes heures. J’avais vraiment envie de me laisser transporter par la musique, par la chaleur des gens contre moi, par l’ambiance de la soirée dans la boite de nuit. Mais également, me laisser bercer par tes bras qui m’enlaçaient si facilement. Vu l’apparence de mon corps, j’étais même plus mince que toi. Plus fragile aussi, quand on regarde bien en profondeur. Ce qui était plutôt amusant dans le fond, c’était la manière dont je t’avais abordé, je m’étais approché de toi, te piquant facilement une gorgée, la dernière, de ton verre sans avoir à le toucher. Mais c’était surtout ton regard qui m’avait captivé. Je m’amusais à te prendre doucement le bras, a te ramener doucement sur la piste de danse. A me coller de temps a autre contre toi, pour te laisser tomber parfois. J’aimais le fait que tu avais ce regard hautement remplie de désir quand tu me regardais, mais également le fait que nous deux, étions dans un état tout aussi « pitoyable » autant l’un que pour l’autre. Un saoul pour un camé. La dure réalité de la vie, malgré qu’on ne soit plus conscient de ce qu’on fait. Lentement, je passais ma langue sur mes lèvres pour les humidifier, avant de renifler assez bruyamment, et sourire d’un air toujours aussi « faussement » amusée. Je te suivais du regard, étirant un sourire en coin, digne d’un félin en quête de sa proie. Tandis que je continuais de danser, comme si rien ne m’importait… comme si rien ne me concernait, totalement déconnecté, totalement ailleurs. Pourtant toujours en rapport avec la musique. Bougeant ma tête pour faire virevolter mes cheveux, bougeant mon corps d’une façon assez provocatrice mais surtout aguichante. Puis, finalement, je sentais ton étreinte autour de moi, je souriais d’avantage, me laissant faire, alors que je me laissais coller contre toi, t’enlaçant doucement à mon tour.

Profitant donc de ton parfum, de la douceur de tes gestes, avant de sourire lorsque tu me complimentes. Avant de frissonner en sentant tes lèvres sur mon oreille, je fermais momentanément les paupières alors que mon sourire s’agrandissait. Avant que mon épaule ne subisse le même sort. Je m’en mordille la lèvre inferieur, pour ensuite étirer un sourire en coin quand j’entendis ta révélation. Je baissais lentement le regard pour ensuite presser mon bassin contre le tien, glissant lentement les mains sur le long de ton dos pour ensuite s’arrêter au niveau des poches arrières de ton slim, glissant mes mains a l’intérieur pour te presser d’avantage contre moi. Tu sais, je ne pense pas être celui qui saura changer tes idées, je le fais pour moi, pour changer d’air le temps d’une nuit. Lentement, je remonte mes mains le long de ton torse, avant de glisser mes doigts sur ton cou pour finalement placer mes mains derrière ta nuque. Souriant simplement, je me hissais sur la pointe de mes pieds, étant plus petit que toi, pour ensuite venir poser mes lèvres sur ta joue, aux coins des tiennes. En guise de réponse a ta « révélation » envers moi. Lentement, je te tournais le dos, collant mon dos a ton torse, partant en coller – serrer donc avec toi, vu l’instant musical du moment. Faisant en sorte que tes bras restent autour de moi, et se croisent devant mon ventre.

Je fermais lentement mes paupières, restant coller contre toi, tentant intérieurement de faire comme si mon passé n’existait plus, de faire comme si la page était tourné. Sachant que cette nuit, j’allais encore dévoiler mon corps meurtri a un inconnu, mon cœur se resserrait malgré que je souriais encore… Puis, quand le Dj nous accordait une pause, le temps qu’il aille se rafraichir, j’en profitais pour me détacher de toi en douceur, te faisant signe de me suivre. Marchant jusqu’au bar, récupérant ma fine veste que j’avais laissé prés du bar – man, l’enfilant pour ensuite, agripper ta main et t’entrainer vers la sortie. Si tu avais envie de moi, autant aller dans un endroit plus confortable et moins bruyant que la boite de nuit, après tout. Je gardais ta main dans la mienne, t’adressant de simples sourires par moment, avant d’arriver en face de chez moi… Enfin de ma résidence. Attrapant les clefs dans ma poche pour ensuite déverrouiller la porte et, glisser ma main dans l’anse de ta ceinture pour t’attirer contre moi soudainement a l’intérieur du couloir… Approchant mon visage du tien, te faisant croire que j’allais soudainement t’embrasser pour au final, m’écarter de toi afin de verrouiller la porte derrière toi, et ranger ma veste et mes clefs ainsi que mes chaussures dans un coin. Reculant lentement jusqu'à ma chambre, dressant mon index vers toi, recommençant a te faire signe de me suivre, alors que je regardais autour de moi, vérifiant qu’aucunes choses suspectes de mon passé peu fructueux et admirable ne soit découvert. Rangeant le peu de bazar qui trainaient aussi, pour ensuite aller m’assoir sur mon lit, te voyant finalement arriver et sourire d’avantage alors que je m’étais tout de même de la musique grâce a la chaine hifi.

T’enlaçant de nouveau par derrière ta nuque, te laissant venir au dessus de moi, alors que je m’allonge doucement grâce a toi. Venant subitement capturer tes lèvres, c’était la seule chose mises à part mes caresses que j’osais faire, concrètement…Fermant doucement les paupières tout en fléchissant doucement mes jambes de part et d’autre de ta taille, te gardant ainsi entre les miennes. J’effleurais doucement tes joues de mes mains avant de sourire contre tes lèvres, gardant les paupières closes. C’était comme si j’étais dans un autre monde à présent, plus sur un nuage mais juste victime de mes pulsions, en partie provoquer par ce que j’avais sniffé plus tôt dans la soirée. Une chose qui était sur, ce n’était encore maintenant que tu allais m’entendre parler, et tu risques encore moins d’apprécier en voyant que je n’arriverais pas à gémir. Étant « présumé mort », j’avais plus l’impression de subir que de ressentir quoi que ce soit. J’étais conscient que des fois, je sais frissonner, je sais sourire. Mais quand il s’agit d’apprécier, d’aimer quoi que ce soit… ou même de les détester, j’étais totalement « plus la ». Comme si j’étais dans la lune et que je n’étais plus présent, mentalement. Je me rappelle encore quand mon corps se soulevait sous leurs gestes brutales. Je me souviens encore ce gout de sang dans ma bouche, et cette étrange douleur qui a fait que mon cœur ne ressent plus grand-chose aujourd’hui. Je me souviens aussi du meurtre de ma mère… Demain matin, j’irais la voir, lui parler a ma manière comme je l’ai toujours fais. Le langage des signes, ca peut aidez parfois… en parlant de ca, je suppose que toi, tu ne le comprends pas, n’est – ce pas ? … Lorsque je me suis écarté de tes lèvres pour te dire de faire attention parce que la ou tu te pressais, j’avais déjà mal…. J’avais beau bouger mes mains… c’était comme si je parlais dans le vent, n’est – ce pas ? Ce soir, je veux juste oublier ces choses que je n’avais jamais désiré, je voulais juste que tu m’aides à me faire oublier… Peux – tu m’aider… … s’il – te – plait…

Parfois, je me demande si ma véritable drogue au fond, n’est pas plutôt la chaleur d’une personne auprès de moi. Rien qu’à voir comment j’agis, même complètement différemment de ce que je suis d’habitude, a cause de la drogue. Je me laissais désirer par ton corps, je me laissais tout simplement apprivoiser… ou faire, également. Je me suis jamais révolter, ni rebeller a cause des deux responsables de mon indifférence du monde. Je sais que tu m’arrachais des frissons et que même si je le voulais, je ne gémirais pas. Voir même, je n’ai plus jamais gémit depuis… ce jour la. Depuis que j’ai vu ma mère morte dans son lit. Depuis que j’ai tenté secrètement de vouloir la réveiller quand mon père et mon frère étaient de sortie. Mais, par malheur pour moi, je me suis fais prendre et j’ai bien pris comme punition aussi. Résultat ? Me voici devant toi. Je reposais mon regard sur toi, alors que tu m’embrassais doucement le front. J’en souriais calmement, hochant ma tête positivement, afin que tu puisses me comprendre.

C’est alors qu’ensuite, je venais récupérer tes lèvres un court instant. Tes doigts sur ma joue me firent même rosir rapidement. Bien que je te vive sourire, j’avais du mal à rendre le mien… sincère. C’était qu’un sourire factice qui n’avait guère été bien réel. Je me remis à me cambrer en douceur, sentant des frissons prendre possession de ma nuque et de toute ma colonne vertébrale. Je m’en mordillais même la lèvre inferieur, croisant tes bras derrière ta nuque, mais également, je répondais à ton baiser, entrouvrant mes lèvres pour accepter ta langue au creux de celles – ci, le prolongeant dans une si tendre douceur et tendresse. Je respirais un peu plus longuement, sachant que tu t’apprêtais à me déshabiller. Par réflexe, j’agrippais ta main… Lorsque je sentais ta main sur mon torse, j’avais énormément peur que tu remarques l’état dans lequel, on me la laissé. Mais malgré tout, je me réclamerais encore, commençant déjà à avoir chaud. Posant ensuite ma tête au creux de ton cou, je t’enlaçais en douceur, rapprochant ainsi lentement ton corps contre le mien… voulant surtout que tu restes prés de moi. Par la suite, je lâchais lentement ton poignet, venant poser ma main sur ton torse à travers ton tissu. Ne voulant guère caresser ta peau pour l’instant… n’osant guère faire grand-chose, surtout.

Puis, je glissais lentement ma main sous ton haut, cherchant à te le retirer en douceur, alors que je posais mes lèvres sur ta gorge, remontant en douceur vers tes lèvres. Tandis que mes pensées vagabondaient vers un seul être. Moi. Intérieurement, je me sentais mal, non pas par ce que j’avais vécu mais par mon apparence physique. Je souffrais d’avantage à cause du regard des autres. Je voulais fuir leurs regards cruels, ceux qui te catégorisent d’handicapés. Ceux qui te collent une étiquette sur le front et que jamais plus, on ne pourra la retirer. J’avais l’impression que même sous l’effet de la drogue, je n’oublierais jamais rien. Je devais juste apprendre à vivre avec. Je suis sur que si on me plaçait devant un miroir lorsque j’ai pleinement ma tête, je mettrais sans doute des mois à reconnaitre le reflet de mon corps… mon reflet. Même encore a l’instant, lorsque tu me regardais, je fuyais par réflexe ton regard, afin de sourire faussement pour faire diversion, venant poser mes lèvres sur ta joue, puis le long de ta mâchoire avant de revenir capturer tes lèvres des miennes, les embrassant tout en douceur, d’une certaine tendresse que nul autre personne avaient su avoir de ma personne. Je voulais sincèrement me changer les idées, ce soir. Sans doute que toi aussi. Même dans mon état euphorique, je remarquais malgré tout que tu souffrais. Peut – être pas de la même manière et sans doute pas pour les mêmes raisons, mais ce que j’avais bien compris, c’était que nous voulions changer d’air ensemble, quitte a succomber a nos désirs physique.

Ensuite, je fermais doucement les paupières, laissant mon corps se cambrer tandis que mon cœur s’emballait à force que mon corps frissonnait. Découvrant inlassablement chacune des parties de ton torse, je m’en mordillais la lèvre inferieur jusqu'à m’en retenir de rougir, tellement j’avais chaud. Ma veste qui était légèrement déboutonné, je la retirais en douceur, retirant par la même occasion ce pull devenu si encombrant. Pour ensuite, baisser la tête, cherchant à dissimuler ma honte ailleurs. Je refusais de voir ton regard lorsque tu poseras ton regard sur mon corps meurtri. Couvert de bleus… Couvert de cicatrices. Les coupables ? Tout ces profiteurs…. Ces menteurs qui sont les athées de l’amour. Mais une seule demeure ouverte en permanence. Lentement, j’enfuyais ma tête contre ton cou, y goutant une nouvelle fois avec envie pour fuir ma peine, pour taire mes larmes qui jamais plus couleront sur mes joues. Lentement, je serrais ton haut entre mes doigts, resserrant également l’emprise de mes jambes sur ta taille, qu’importe la douleur qui me tiraille lorsque je me retrouve collé à ton corps.

Depuis maintenant plus de 10 ans, je me suis demandé ce que ca faisait de vivre une nuit avec quelqu’un. Une nuit différente des autres, comme si, à présent, j’allais pouvoir refaire marche arrière tout en remontant la pente grâce aux mains qu’on m’adressait. Ma mère qui avait la grâce et l’élégance d’un ange, je réalisais que cet inconnu qui s’occupe de moi avec tendresse agissait comme ma mère. Par soucis de mon corps fin et maigre, elle me protégeait avec tout son amour que je chérissais par-dessus tout. Par moment, je pensais la revoir quand j’avais une de ses doses de drogues dans le sang. J’étais comme détaché du monde qui m’entoure au point de vivre dans ma bulle. De faire comme si rien ne m’atteignait. J’étais tout simplement ailleurs. Je ressentais juste tes mains qui se faufilaient sur mon corps par-dessus mes vêtements, je sentais juste mon corps s’arquer doucement sous tes lèvres. C’était l’une des premières fois que je réagissais lorsqu’on usait de mon corps. Parce que justement, tu te montrais doux, attentionné avec moi. Moi qui avais tant souffert à cause de mes deux monstruosités qui avaient vécus avec moi…

Je ressentais malgré tout, la tristesse dans tes gestes comme si tu te sentais mal, comme si tu désirais une autre personne que moi. Je venais doucement baiser ta gorge de mes lèvres, glissant l’une de mains sur ta nuque pour ensuite fermer tout en douceur mes paupières. Bizarrement, on n’était pas si différent l’un de l’autre. Secrètement, on attendait juste que quelqu’un nous aimes à notre juste valeur bien qu’on reniait l’amour aussi fortement qu’il puisse exister. Je sentais ton emprise sur mon corps, tendant mon cou au fur et à mesure que tu déposais tes lèvres sur ma peau qui frissonnait sous tes baisers si brulants de ce désir qui nous animent tant. Je glissais lentement mes mains sur le bas de ton dos, n’osant pas faire grand choses, moi, qui était trop habitué à subir plutôt que d’agir, je semblais perdu… effrayer de ne savoir quoi faire pour montrer qu’après tout que j’aimais bien la manière dont tu agissais avec moi.

J’avais stoppé ta main dans l’unique but de me détendre, sachant pertinemment que j’avais peur que tu découvres l’état dans lequel mon corps demeurait. Je tremblais légèrement parce que j’avais peur de ma réaction mais surtout de la tienne. J’avais peur de croiser ton regard comme si il allait me terrifier. Je m’accrochais doucement à ta nuque pour ensuite me mordiller la lèvre inferieur et laisser mon corps se pencher doucement vers l’arrière. Je sentais ton regard sur mon corps, ayant à la fois l’envie de pleurer mais de ne pas le faire en même temps. Cette drogue est trop puissante, elle aime me faire perdre la tête. Je soupirais d’aise sous tes baisers et tes caresses si tendre. Je rosissais légèrement sous ton compliment, moi qui étais incapable de sourire sincèrement. Me serrant doucement contre toi avant de rougir d’avantage sous tes doigts sur mes joues. Contractant les muscles de mon ventre lorsque tu effleurais chacune de mes cicatrices… de mes bleus… certains me faisaient mal encore…. Bien que je répondais tout de même à ton baiser. Avant de reporter mon regard sur ta personne et venir effleurer tes lèvres de mes doigts…Venant ensuite poser mes lèvres sur les tiennes, glissant ma langue sur celles – ci, goutant une énième fois a leurs gouts si attrayants, a leurs parfums si addictifs…

Pour finalement, revenir dévorer ton cou sans retenu. Profitant ainsi doucement de ta chaleur, de tes bras… de la douceur de tes mains sur moi… Comme si j’avais peur qu’au fond, que ce rêve si réel ne s’arrête. Je tremble, tu sais. Je ne suis pas à l’aise. Je guette la porte comme si j’avais peur de les voir arriver. Ma drogue me rendrait parano ? Non, elle décuple juste mes sens. Si j’ai peur, au lieu d’être terrorisé, je serais pétrifié, tétanisé. Si j’aime quelqu’un, j’aurais surtout envie de m’envoyer en l’air, et parfois même sans avoir à l’aimer. La seule qui a conquit mon cœur, est devenu la femme de mon salaud de grand – frère de cœur. Que voulez – vous que je vous dise ? Que je suis heureux ? … Je ne sais même plus ce que c’est, d’être heureux. Je ne sais même pas être malheureux. Je suis juste… Éteint. Comme si on m’avait débranché de la vie active. J’entrouvre encore mes lèvres avant de glisser lentement mes mains glissé le long de ton dos… pour ensuite soupirer doucement, réclamant d’avantage, comme si je voulais qu’au fond, que tu continues…