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 [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV - Wookie ♥ )

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MessageSujet: [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV - Wookie ♥ )   [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV -  Wookie ♥ ) Icon_minitimeDim 10 Avr - 18:55

Je ne sais combien de temps, ca lui prends de m’éviter comme il le fait. As – t – il un souci avec moi ? Ai – je fais quelque chose de mal ? Lorsque je vois qu’il m’évite, qu’il me fuit comme la peste. Je commence à réfléchir sur moi – même, et sur mon comportement en lui – même. Je sais que je suis loin d’être un ange, que je suis loin d’être l’homme parfait, mais ce dont je suis sur, c’est ce que je ressens pour lui et que depuis le temps, cette douleur commence a me ronger de l’intérieur de plus en plus. Surtout lorsque je l’aperçois avec une autre personne que moi. Quoi qu’il en soit, me voila dans ma chambre sur mon lit, regardant le plafond, grattouillant d’un air pensif, les cordes de ma guitare tout en chantonnant « You raise me up » d’un air musicalement sentimentale, comme si la musique, du moins, cette mélodie me hantait depuis plusieurs années. Quand je repense a tout ce que j’ai accomplis jusqu’ici, j’ai encore du mal à croire que j’ai fais autant d’efforts. Mes parents avaient peut – être raison, finalement. Mais mon cœur, lui, avait tord d’aimer l’unique personne que j’avais pour rivale. D’autant plus, que je croyais dur comme fer qu’elle était complètement hétéro. Le simple fait de savoir Il Sung lui tourner autour me rend tellement malade que ca parvient même, parfois a m’en écœurer, a m’en dégouter. J’ai essayé de toutes les manières possibles de l’oublier, au début, je voulais l’ignorer comme le ferais des stars de nos jours. Mais ca ne marchait pas, quand les mois passèrent, je me rendais compte que plus j’écoutais sa voix, plus je le voyais danser, moins j’arrivais à m’en séparer. Amoureux ? Non, pas vraiment, pas encore. J’étais comme accro a l’inaccessible. J’étais souvent venu à ses répétitions pour le voir danser, pour le voir chanter. Pour moi, a ce moment la, quand il avait encore ses cheveux blonds, j’avais l’impression de voir un ange. L’ange Gabriel en version coréen. A ce moment la, j’étais déjà entouré de belles filles ou de beaux garçons a mes bras. Simulant intérieurement que j’aimais chacune de ses personnes chaque jours, mais finalement pour une nuit. Parfois, je ne concluais même pas une soirée. Il m’arrivait de pleurer tout en refaisant la décoration de ma propre chambre, et lorsqu’on s’inquiétait pour moi, je prétextais le fait que j’avais soit un problème, soit que j’avais tout simplement mal a la tête. Mais un jour… Aujourd’hui, je me rendis compte que depuis mon baiser, échangé avec lui, mes sentiments s’étaient concrétisés. Il n’y avait plus de doute, je l’aimais. Mais je refusais toujours de m’afficher et de virer de comportement. Je refusais de faire le premier pas, ayant vraiment peur de me prendre un râteau. Dans un sens, ce n’est pas plus mal qu’il me fuit. Ça m’évite d’avoir à chercher mes mots pour pouvoir lui parler.

[…]

Quelques heures après l’heure du déjeuner (que j’avais accessoirement loupé). Je me levais enfin, retirant mes vêtements, les déposants dans le bac à linges sales. Marchant nu, en direction de la salle de bain pour aller me laver en toute impunité. Je voulais me détendre et j’en avais énormément le besoin. Tout en entrant dans la salle de bain, je remarquais également que j’avais du mal a tiré un trait sur Wookie. Lorsque je posais mon regard quelque part, j’entendais sa voix dans ma tête, ou je voyais également son regard me fuit, ou tout simplement ses lèvres me sourire. De quoi me faire perdre idéalement, la tête. Je passais ma main dans mes cheveux avant de soupirer nerveusement, rentrant dans la cabine de ma douche pour ensuite me laver calmement, avec mon bon shampoing pour le corps qui sentait la fraise. J’adorais et j’adore tout comme j’adorerais toujours ce parfum. Quelques minutes plus tard, j’étais tout propre, tout beau et tout mignon. Je sortais de la douche… pour ensuite me retrouver sur les fesses, sur le tapis, ayant glissé… sur le savon… DongWookie. C’était le sien. Je râlais nerveusement, massant mon pied avant de sautiller après mettre relever pour attraper une serviette, m’entourant avec celle – ci et en profiter pour me raser, comme a mon habitude, et également, me sécher les cheveux.

- Saleté de savon !

Grognais – je entre mes dents pour ensuite revenir dans la chambre, cherchant quoi mettre après avoir mis un boxer noir avec le bord élastiquée mauve. J’enfilais par la suite un slim noir et un bête tee – shirt blanc, ainsi qu’une paire de chaussette puis des baskets aux pieds. Je me fixais dans le miroir, avant de sourire et me rendre compte que j’avais oublié de me laver les dents, je fis demi – tour, retournant dans la salle de bain, finalisant mes actions dans cette pièce pour ensuite revenir dans ce qui était sensée être ma chambre. Me mettant assis sur le lit, posant mes mains sur mes tempes… Réfléchissant vaguement à ce que j’allais faire de ma journée. Et soudainement, je me redressais sur mes jambes. Ayant le regard obstiné et têtu, je marchais en direction de la chambre de Wookie, toquant a sa porte comme un forcené … avant de lui lancer le pari que j’allais le battre une fois de plus a un concours de chant avec instrument. Lui au piano, moi a la guitare. Nous étions tout les deux bons, en effet. Une fois de plus, je me rendis au salon avec ma guitare, l’attendant pour pouvoir lui montrer que cette fois, je ne lui ferais pas de cadeau. Comme si j’y glissais l’amertume et la jalousie que j’éprouvais envers lui et toutes celles qu’il pouvait approcher. Je les jalousais, ces demoiselles. Il Sung aussi parce qu’il arrivait à le faire parler, tandis que moi, c’était que lorsqu’on était en compétition. Quand je me retrouvais a mélanger mes notes de musiques avec les siennes, j’étais heureux. Je pouvais voir son sourire, le voir heureux et emporter par la musique. Par moment, c’est ce qui m’anime aussi, je me dis que rien ne peut être mieux que ce monde la. Un monde musical ou chacun écoute les sons qu’il aime sans déranger son prochain. Le monde serait tellement plus beau, tellement plus magnifique. Emporter par la musique, je me laissais vagabonder sur l’air que je jouais, oubliant ce qui m’entourait, pensant uniquement qu’a la seule chose qui m’animait. Mon cœur et ses envies.

[…]

Le résultat après tout cette animation ? Exéco. Une fois de plus. J’étais à présent au bord du Han. Le portable a la main, hésitant à lui envoyer le message… hésitant à lui demander de me rejoindre. Hésitant d’envoyer un message auquel je n’étais même pas certain s’il y répondrait. Je prenais une longue bouffée, regardant ma surprise, une couverture, un pic-nic qui se déroule en pleine soirée. J’étais pieds nus, volontairement, ayant laissé mes chaussures et mes chaussettes dans le coffre de ma moto garée plus loin près d’un certain parking. J’avais même pris le soin de prendre une seule rose rouge et des petits gâteaux fourrés à la fraise, sachant que Wookie aimait cela. Après tout, c’était son parfum préféré tout comme moi ? Non ? Et après quelques minutes, j’avais enfin pris le courage de lui envoyer une photo du décor ainsi qu’un petit mot ou était inscrit (par Mms chéri ♥ xD) « Surprise. Regarde ce que j’ai fais pour toi ! … En fait, j’ai juste envie de te parler seul à seul et sans Il Sung pour une fois. Tu peux venir, stp… et je te jure qu’après, je te laisse tranquille…..Merci d’avance, Dongie… » Je l’attendais impatiemment, c’était vrai. J’avais besoin de le voir, mais intérieurement, cette envie de le faire sourire, de le prendre contre moi mais également de le serrer dans mes bras me titillait comme jamais. Comme le simple fait de lui dire que je l’aime me brulais les lèvres avec envie. Mais … je me refusais à le faire. Je sais que je ne pourrais jamais l’avoir…Lui, faisant partit d’un autre monde que le mien. Lui étant si inaccessible, si mystérieux qu’il me terrifiait tellement. Depuis le jour où j’ai pu l’embrasser, tout a changé en moi, mais j’ai également tout perdu. J’ai perdu le gout d’aimer ce que je faisais aux autres, la sensation d’avoir le pouvoir de contrôler le sentiment des autres, alors qu’au final, je ne brise que des cœurs de jours en jours. Je baisse la tête tout en me mettant assis sur la couverture, me recroquevillant sur moi – même, en attendant qu’il arrive.







Dernière édition par Son Dong Gyun le Lun 18 Avr - 13:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV - Wookie ♥ )   [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV -  Wookie ♥ ) Icon_minitimeLun 11 Avr - 22:55

Dire que jusqu’à ce jour, il avait toujours cru être un jeune homme qui ne se prenait jamais la tête sur des choses qui concernaient l’attirance physique entre lui et les autre. Si seulement il avait pu savoir qu’un seul baiser, certes sulfureux partagé avec l’un de ses amis d’enfance allait le mettre dans un tel état, il ne l’aurait jamais cru. Pourtant bien que cela faisait plusieurs mois que ce baiser s’était produit entre Dong Gyun, le dit jeune homme, et lui-même, il ne parvenait nullement à faire comme si de rien n’était. Ce baiser avait été déroutant, terriblement troublant et sans qu’il puisse vraiment s’en rendre compte, il se surprenait parfois à ressentir de nouveau sur ses lèvres, la chaleur de celle de son ami, leur douceur et le plaisir monstre qu’il avait senti à leur contact. Sans parler de sa langue qui s’était faufilée si facilement au sein de sa bouche, capturant la sienne dans une danse qui l’avait totalement enivré sur le moment, l’intimant à pousser un léger gémissement de bien être s’extirpait de sa bouche. Ce baiser avait été tellement soudain, incongru, limite irréel qu’il s’était éloigné du jeune homme plus choqué qu’autre chose car en toute sincérité, rien qu’avec ce baiser, il avait eu envie de lui, de le caresser et de l’avoir dans son lit comme tout autre mec qu’il aurait pu rencontrer au cours d’une soirée. Il faisait ça tellement souvent, préférant mettre ses sentiments de côté pour profiter ne serait-ce qu’un instant d’un peu de contact charnel dans lequel il semblait trouver son bonheur. Après tout n’y avait-il rien de mieux qu’une partie de jambes en l’air pour se vider la tête. Pendant de longs mois après la mort de Sun Hee, cela avait été son seul réconfort alors qu’il avait vu tous ces espoirs d’avenir partirent en fumée. Coucher avec des conquêtes d’une nuit avait été le seul moyen qu’il avait eu de fuir sa vie, de laisser derrière lui, le jeune homme sans rêve qu’il était.

Lorsque Dong Gyun, son rival et néanmoins ami, l’avait invité à le rejoindre pour boire un verre, alors que lui avait pu rentré à la K.U.A, il avait eu l’impression pendant un bref instant de retourner à sa vie d’avant, comme s’il méritait encore aux yeux du jeune homme, sa place de plus grand rival. Il avait alors eu l’impression d’être encore quelqu’un d’important aux yeux d’une personne et celle-ci n’était pas n’importe qui à ses yeux. Dong Gyun, bien que simple ami à ses yeux avaient eu dès leur première rencontre toute son admiration et son respect. Il était l’une des rares personnes avec qui il avait une relation dite normale. Un des rares mecs de sa connaissance qui ne soit pas passé sous ses draps un soir où qu’il n’avait pas tenté de charmer pour assouvir un quelconque désir charnel. Ce n’est pas qu’il ne trouvait pas le jeune homme séduisant, ô bien loin de là. S’il devait définir le portrait de l’homme idéal, de celui qu’il tuerait pour avoir dans son lit tous les soirs en se couchant, il va s’en dire que celui-ci ressemblerait à ce jeune homme qu’il considérait comme l’un de ses amis le plus cher. C’est peut être pour cette raison qu’il avait fuit, qu’il continuait encore de l’éviter bien qu’ils furent tous les deux dans la maison. Voir au sein de la même résidence, les deux seuls hommes qui pouvaient se vanter de lui faire autant d’effet c’était une véritable torture. Il ne parvenait pas à y faire face, il n’arrivait pas à faire comme si de rien n’était. Surtout pas lorsque ses lèvres se rappelaient des siennes et de ce petit bien être totalement inconnu à son corps qui était apparu au même instant. Il avait tout simplement peur que l’être faible qu’il était ne cède encore à l’appel de la chair comme il avait l’habitude de le faire. Après tout, il n’était qu’un simple homme qui désirait se sentir désirer alors il sentait que si un nouvel accident de ce genre se produisait entre lui et le jeune homme, cette fois ci il ne pourrait pas lutter contre cette douce envie qu’il ressentait vis-à-vis du corps du jeune homme. Mais se l’avouer, le dire ouvertement c’était encore trop tôt pour lui qui ne pouvait tout simplement tolérer de risquer de perdre l’amitié du jeune homme qui était pourtant responsable de ce baiser entre eux deux.

Pourtant il pourrait tout aussi bien considérer ce baiser comme un léger accident, après tout ils étaient saouls ce soir là, mais à ces yeux cela ne l’était point et pourtant il n’était pas fichu de savoir ce que celui-ci pouvait bien représentait à ses yeux. C’était si frustrant, alors imaginer de vivre à ses côtés tous les jours, le voir dès le matin avec cette tête à moitié endormi, pouvoir se laisser bercer par sa douce voix lorsqu’il chantait à l’intérieur de la résidence, c’était horrible. C’était pour cette raison principale qu’il le fuyait sans réellement le faire, c’est juste qu’il ne pouvait pas rester dans la même pièce que lui sans se sentir diamétralement mal à l’aise, partagé entre sa conscience et ce que son corps commençait à désirait de la part de cet être. Il devait devenir fou et pourtant cette idée commençait à sérieusement prendre sa place dans son esprit et ce bien qu’il désapprouvait totalement, ayant de perdre le seul lien qui lui permettait encore de voir en lui, cet ancien Dong Wook, qu’il avait été un jour. L’entendant jouer de sa guitare dans la chambre voisine de la sienne, le jeune homme se laissa bercer par sa douce voix qu’il pouvait entendre à travers les murs. Dong Gyun avait toujours eu ce pouvoir de le faire frissonner de bien être rien qu’avec cette voix que lui seul possédait. Combien de fois était-il resté bouche bée devant l’une de ces prestations alors que son cœur se mettait d’un seul coup à battre plus fort comme lorsqu’il écoutait un morceau de classique empli d’une certaine mélancolie et tristesse. Il était indéniable que le jeune homme allait finir sur les devants de la scène rendant fou d’hystérie des milliers de demoiselles, et faisant rêver la foule avec cette voix qui le rendait unique. Il était également sur, qu’un jour il finirait par ne plus être son rival, qu’il allait finir par avoir un train d’avance sur lui. Sans s’en rendre compte, cette pensée l’effrayait terriblement comme s’il refusait de concéder sa place de rival à quiconque, la jugeant sa propriété. C’est en pensant à toutes ses pensées troublantes, qu’il s’endormit doucement au son de la voix du jeune homme comme s’il parvenait enfin à retrouver un peu du repos.

C’est donc à moitié endormi qu’il ouvrir à l’objet de ses tourments les plus secrets alors qu’il lui proposait un énième défi. Dong Gyun avait toujours eu le don de le surprendre et il appréciait trop leurs diverses prestations pour refuser une telle chose. Se contentant seulement de le suivre dans le salon devant le regard amusé et attendri des filles de la résidence, avec son synthé portable, il joua avec plaisir le jeu, laissant sa musique éclatait au grand jour, tout comme son compagnon de jeu. Eux seuls pouvaient trouver un tel intérêt de jouer l’un contre l’autre car il fallait bien avouer que leur style personnel était diamétralement opposé et c’était justement cela qui faisait le charme de leur rivalité. Pourtant encore une fois, ils furent bien incapables de déterminer qui était le grand gagnant et c’est donc dans un sourire complice qu’il décida de retourner dans sa chambre, incapable de rester avec lui, seul face à face alors que la seule chose qu’il parvenait à faire c’était de penser encore et encore à ce baiser. Ce baiser insignifiant mais qui pourtant le mettait dans un tel état…Alors lorsqu’il avait reçu son mms, lui montrant l’endroit où ils avaient pris l’habitude de se retrouver lorsqu’ils étaient plus jeunes pour jouer de leur guitare mutuel, il avait hésité un instant. Devait-il s’y rendre ? Si oui, à quoi devait-il s’attendre ? D’ailleurs de quoi avait-il peur en y allant ? Ne sachant pas quoi répondre à cette question, il prit la décision de rejoindre le jeune homme en question.

« Ok, pas de soucis, laisse moi le temps d’arriver. Je pense que je serais là dans dix minutes. A tte. » Fut le message qu’il lui envoyant en signe de réponse alors qu’il prenait en main sa guitare ainsi que les clés de sa voiture, se rendant vers sa voiture. Simplement vêtu d’un jean slim troué de couleur dark blue et d’un sweet-shirt noir, il mit comme prévu une dizaine de minutes pour se rendre au lieu indiqué. Il avait beau tenté de ne pas chercher à comprendre et de prendre les choses telles qu’elles allaient venir, mais en réalité il était assez stressé. C’est pour cette raison qu’il resta quelques minutes adossé au dossier de sa voiture alors qu’il fermait les yeux. Accident, ce baiser n’était qu’un malheureux accident, c’était ce qu’il se répétait comme pour se faire rentrer la chose dans le crâne mais le problème était toujours le même. Pourquoi se prenait-il la tête sur ce sujet avec tant d’acharnement. Se trouvant terriblement pathétique d’agir comme une jeune fille amoureuse d’un garçon qui n’avait que faire d’elle, il prit enfin la décision de sortir de sa voiture, prenant en main sa guitare pensant que le jeune homme aurait envie de jouer un peu comme à ses habitudes. Retirant ses baskets ainsi que ses chaussettes, il les déposa dans le coffre de sa voiture avant de se rendre sur la plage. Le soleil étant sur le point de se coucher, il n’était pas difficile de repérer la personne que l’on recherchait. C’est donc avec facilité qu’il vit le jeune homme assis quelques mètres à côté de lui. Reprenant son souffle comme pour se donner du courage, il se mordit les lèvres doucement avant de s’élancer simplement à sa rencontre.

« Re, Dong Gyun. J’ai apporté ma guitare au cas où, tu aurais envie de me montrer encore une de tes prouesses, par contre je ne dirais pas mon dernier mot quoiqu’il arrive. » Lança-t-il une fois arrivé à sa hauteur sur un ton naturel, comme s’il ne s’était point du tout amusé à éviter toute confrontation avec lui au cours des derniers mois. « Tu voulais me voir ? Un truc en particulier à me dire ? » Finit-il en s’asseyant près de lui sur la couverture mettant sa guitare entre eux deux comme pour former une barrière invisible.

Bien qu’il donnait l’air d’être paisible, son visage laissant apparaitre un sourire amical et neutre, au fond de lui-même, il était loin d’être si apaisé…

Tenue : 01.





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MessageSujet: Re: [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV - Wookie ♥ )   [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV -  Wookie ♥ ) Icon_minitimeMar 12 Avr - 10:55

Assis sur cette couverture, je pensais toujours à lui. Effleurant mes lèvres sans m’en rendre compte. C’est vrai qu’au fond, le voir sans cet abruti qui le colle. Ça m’en réjouissait rien qu’a l’idée d’y penser. Je prenais une longue bouffée d’air, posant mon regard sur le ciel qui semblait se coucher, laissant ainsi place a un couché de soleil des plus magnifiques que j’avais pu voir jusqu'à aujourd’hui. Dire que l’envie de lui dire « Je t’aime » me brulait les lèvres, je baissais le regard, commençant à regretter de lui avoir envoyé un message. Comme si j’étais un ange dont les ailes allaient être consumées lorsque je le verrais s’approcher de moi. Le fait d’être assis la, a l’attendre, mon cœur battant tellement vite jusqu'à mes tympans, ayant peur qu’il ne vienne pas ou au contraire, qu’il vienne finalement. Pourtant, je n’étais pas quelqu’un de si fragile. Je tremblais légèrement à l’idée de l’apercevoir devant moi, à me sourire comme il sait si bien le faire. Ce même sourire, qui… intérieurement, me met dans touts mes états. Très peu de gens peuvent se vanter d’avoir la personne qu’ils aiment secrètement pour amis, et surtout les voir heureux alors qu’eux, ils ignorent tous de ce qu’ils ressentent pour elles. A cette pensée, je souriais légèrement, me rendant compte que plus je pensais a lui, plus la douleur dans mon cœur s’intensifiait. Je m’allongeais, fermant les paupières, ayant l’impression de courir dans un couloir tellement sombre… tellement noir. L’adrénaline que j’avais en moi me poussait à courir toujours plus vite mais la peur de tomber, de chuter ou de me cogner me rongeait l’estomac. J’avais peur de l’inconnu, peur d’avancer dans le temps sans rien prévoir. Je suis, en quelques sortes, quelqu’un d’organisé, qui aime tout prévoir à l’ avance. Mais quand il s’agit de lui… De Wookie. Je perds tout mes moyens. Ne sachant plus quoi dire, plus quoi faire… ni même plus quoi penser. Quand je pense a lui, même mon ventre se comprime jusqu'à me donner le mal de l’air et de terre, a m’en donner des vertiges insensés. A m’en faire pleurer de désespoir de pouvoir enfin, lui dire ce que je ressens pour lui, de pouvoir l’avoir autrement que toutes les autres personnes qui ont visités ma chambre, mon lit et mes envies primaires… d’animal… d’homme en manque …. Blesser ? Je l’étais. Il y avait un énorme trou dans ma poitrine, un trou que je n’arrivais pas à combler. Ni même à refermer…J’avais bien du mal à tirer un trait sur lui, sur l’homme que je considérais secrètement comme l’homme idéal de ma vie. Souvent certaines filles ou certains me demandent a quoi ressemble la personne parfaite pour moi. Et moi, sans hésiter, je n’hésite pas à décrire « son » sourire. Si mignon, étincelant qui pourtant, est tellement captivant, hypnotisant lorsqu’on le fixe trop longtemps. « Que ses lèvres » sont si parfaites que je mangerais comme un dessert a chaque secondes, chaque minutes que je passe a respirer lorsque je pense a lui. « Son nez » que je trouve inexorablement tellement mignon. Ainsi que « son regard » que je n’arrive jamais a m’en défaire. Son « regard » noir chocolat si captivant. Si intense… Dong Wook était un bel homme, un magnifique garçon et pour ainsi dire, l’homme vraiment parfait au niveau physique et surtout l’homme idéal a mes yeux. L’avoir comme rival me rendait énormément heureux. Le fait qu’il me rend dingue en jouant du piano. Le fait qu’il me fasse frissonner avec sa voix me rendait vraiment autre chose que l’homme pour lequel je me faisais passer. Lorsque je l’apercevais, j’étais le plus joyeux de tous les hommes, comme si j’étais devenu un super – héro invincible. Comme si rien ne pouvait m’arrêter, quand j’étais à ses côtés. Il me rendait dingue, légèrement parano parfois… également jaloux et tout ce qu’on veut aussi… Et le pire, c’est que parfois, je ne m’en rends pas tout de suite compte aussi…

« Brrr….Brrr…..Brrr »

Je sursaute, et sors mon portable de ma poche tout en me redressant. Venant de recevoir un message. « Dix minutes »… Il vient, finalement…Ces dix minutes allaient vraiment être une torture pour moi, à présent. Je me redresse pour me remettre assis et range mon portable dans ma poche avant de me mordiller la lèvre inférieur. Soupirant d’un air nerveux. Impatient de le voir arriver, impatient de pouvoir revoir ma muse, mon amoureux dont lui – même, l’ignorait en tout point. Je scrutais toutes les minutes dans le coin s’il arrivait enfin. Me demandant également s’il n’avait pas eu un accident, un malheur est si vite arrivé quand on voit ce qui se déroule dans le monde aujourd’hui. Je me mordais nerveusement la lèvre, prêt à me relever lorsque je le voyais enfin. Le voir arriver avec une guitare a la main. Mon cœur se bloquait, arrêtant soudainement de battre. Je voyageais mon regard sur son corps, le trouvant une fois de plus irrésistible et tellement sublime. Rageant intérieurement du fait que jamais, je ne pourrais gouter à cet être qui se dresse devant moi. Et lorsque je me mis à détailler son visage, mon cœur ratait plusieurs battements, quand j’aperçus son sourire… Me faisant soudainement rougir malgré moi. Le regard triste et légèrement éteint, je le reportais sur le soleil qui se couchait. Expirant… au moins pendant une longue bonne minute, tout en massant ma nuque. Tendant d’abord l’assiette avec mes subtils gâteaux a la fraise. Faisant croire que je les avais achetés et non, réalisés moi – même. Je ne voulais pas qu’il sache tout ce que je suis capable de faire pour lui. J’avais passé toute la nuit à les faire, prétextant que c’était pour … l’ex coup d’une nuit, cette belle fille avait qui j’avais passé la nuit. J’étais pathétique… Pathétique d’aimer un être qui n’en a que faire des mecs, bien qu’il se fichait pas de moi. J’avais beau me battre avec moi-même et mes instruments pour repousser plus loin mes limites, Wookie commençait vraiment à m’obséder. Comme si un jour, je viendrais à le plaquer contre un mur, laissant mes envies prendre largement le dessus. Mais dans un sens, jamais ce jour viendra… Car non seulement, je sais me contrôler mais je sais qu’également, Wookie n’accepte pas qu’on lui fasse des avances brutales, encore moi venant de moi. Je l’écoutais encore, me rendant compte que je frissonnais lorsque sa voix pénétrait mes tympans. Je me trouvais tellement stupide d’agir ainsi. Mon cœur n’allait pas faire long feu aussi. Je portais mes mains à mes paupières, baissant la tête, cachant ainsi les larmes qui s’apprêtaient à s’écouler d’une minute à l’autre sur mes joues. Lui parler… pas tout de suite. Je n’en avais pas le cœur de pouvoir lui dire ce que je ressens, pas encore… ce n’était pas le moment. Je voulais juste l’écouter, l’entendre me parler. Le voir sourire. Ça me permettait d’espérer encore même si je sais que jamais, je ne pourrais l’approcher. Même si je sais d’avance que mon rêve ne se réalisera jamais. Je me mets soudainement à pleurer, silencieusement pour qu’il ne remarque rien, gardant mes bras autour de ma tête et appuyer sur mes jambes… Ne disant toujours rien. Puis j’inspirais longuement, reniflant bruyamment, relevant la tête tout en me remettant debout. Donnant un coup de pieds dans le tas de sable pour l’envoyer valser plus loin et au même moment, grogner de frustration, d’énervement et de nervosité. Pour ensuite tomber a genoux sur le sable, et me remettre a pleurer, ayant honte de ce que j’étais et de ce que je suis…Me retournant vers lui, avant de revenir sur la couverture et attraper la guitare, … Me mettant a jouer une musique avec des sous – entendu aussi gros qu’une maison, voir un immeuble Wherever You Will go. Me laissant transporter par ma mélodie, chantant avec cette voix larmoyantes, y mettant tout mes sentiments, y mettant tout ce que je ressentais. Comme si j’en avais mar. de me cacher a ses yeux. Me tournant vers lui, plongeant mon regard dans le sien tout en pleurant de plus belle, continuant de jouer… Me changeant ainsi les idées bien que je souffrais réellement. Mon cœur voulait que je le prenne dans mes bras, que je lui crie ce dont j’en ai le plus envie. Ces mots qui me consumes, ces mots qui me brise, cette envie qui m’anime et me déchire. J’étais comme du papier froissée que tout les monde et à la fois, que personne ne veut ou justement que tout le monde, désire… Arrêtant progressivement, lâchant subtilement la guitare, essayant de me calmer pour finalement… au bout de quelques nombreuses et longues minutes, trouver le courage de trouver les mots et de pouvoir lui parler. Je toussais juste un peu avant.

- Pourquoi ils existent des choses aussi cruelles… Wookie. … Entre mes parents qui m’ignorent, qui « M’abandonne », tandis que … tandis que je connais une personne qui en aime une autre, mais cette personne est hétéro... et mon ami bi. …C’est cruel d’aimer, ca fait douloureusement mal. … Tu vas me dire que moi, a prés tout, je m’en fiche, je ne préfère pas connaitre ca, c’est tellement… puérils, pourquoi souffrir quand on n’a pas besoin de s’attacher a quelqu’un. D’avoir peur que l’autre brise une confiance en qui tu espères vraiment que tout n’est que bonheur. L’amour, c’est débile… ca sert a rien… c’est un passe – temps comme un autre mais c’est une torture au quel personne ne devrait y avoir accès. Finalement, je hais mon ami d’aimer quelque chose qui ne peut pas avoir. … Moi, je refuse … Pourquoi je donnerais mon cœur… de toute manière, personne ne s’y intéresse… tout le monde ne désire que mon corps…

Pathétique, … J’étais vraiment pathétique. Je lâchais la guitare pour de bon sur la couverture, attrapant un gâteau à la fraise, me rallongeant a nouveau sur le sable. Plongeant mon regard sur le ciel qui, maintenant, avait plusieurs étoiles. Je mettais un de bras derrière ma tête, mangeant mon gâteau sans plus rien dire, comme si je voulais tout simplement me justifier a voie haute de mes pensées… Mais j’étais tout de même toujours toute chose, depuis que j’avais aperçu son sourire, son regard… Je fermais les paupières, laissant ma respiration s’accélérer tandis que mon cœur se remettait à battre plus vite. Au moins même si je ne contrôlais plus mon corps, je contrôlais toujours ce que je disais…Puis je pensais a ce que j’avais dis… prenant juste le courage de rajouter enfin ceci…

- En fait… c’est personne… je crois que c’est moi. J’aime quelqu’un, je crois… mais … cette personne, elle ne m’aime pas…Elle passe son temps à me fuir… à me rendre dingue quand elle n’est pas loin de moi. Je me suis même plusieurs fois humilier … en gémissant son prénom au lieu de celui de mes ex – conquêtes. … Je suis vraiment… vraiment… nul. Comment tu peux t’intéresser à moi comme ca, Wookie. Tu dois être sans doute maso pour vouloir te mesurera quelqu’un comme moi… Je suis tellement pathétique que je suis bon, juste pour l’asile…

Et… en plus, je ne me reconnaissais plus. Voila que même ma bouche à présent, se permettait de dire ce que je ressentais, sans pour autant dévoiler clairement que je l’aimais. Décidément, je me décevais, j’allais finir par dépressionner et déprimer quand je voyais que j’agissais vraiment … comme un imbécile. L’amour rend vraiment les gens stupides ! Et surtout moi, en ce moment. Surtout que l’envie de le fuir a mon tour, me rongeait l’estomac, le cœur et la tête en même temps. …Raaaah ! Je me haïssais vraiment !





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MessageSujet: Re: [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV - Wookie ♥ )   [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV -  Wookie ♥ ) Icon_minitimeMar 12 Avr - 20:23

Inspirer, expirer doucement et calmement comme si rien d’étrange n’était en train de se passer. Oui, comme s’il n’y avait jamais eu ce baiser, comme si tout ce qu’il était en train de vivre et de ressentir, n’était au fond que le fruit sadique de son esprit terriblement fatigué, perdu. Perdu, on pouvait vraiment dire qu’il l’était, ne sachant plus vraiment qui il était, ce qu’il souhaitait être et surtout ce qu’il escomptait faire véritablement de sa vie. Il y a quelques années auparavant, il aurait pu mettre sa main à couper que lui et son groupe finirait par percer dans la musique tout comme leurs rivaux principaux, le groupe du jeune homme qui se trouvait à ses côtés. Il avait tellement rêvé de cela, se tenir sur des scènes adverses, tout en entretenant cette amitié mélangée à cette compétition quasi-perpétuelle comme s’il s’agissait de quelque chose d’extrêmement précieux, d’inoubliable. Pourtant désormais, il avait l’impression que ce rêve qui lui avait donné la force de se lever jour après jour, s’acharnant à se perfectionner dans son art, dans ses capacités en tant qu’artiste, n’était au fond qu’une douce utopie, une chose désormais inaccessible. Lorsque Sun Hee était morte, son rêve s’était éteint avec elle. Même l’idée d’être à la K.U.A désormais, ne parvenait plus vraiment à lui donner envie de faire des pieds et des mains pour être le meilleur de sa promotion. La seule raison, l’unique personne qui semblait être capable de ranimer cette légère flamme qui brulait si faiblement au fond de lui désormais, était ce jeune homme assit auprès de lui à l’heure actuelle. A ses côtés, c’était fou comme il avait l’impression d’être réellement lui, ce jeune homme qu’il avait été un jour si débordant de vie, de passion, qui désirait plus que tout déplacer monts et merveilles pour faire en sorte que son doux rêve devienne réalité. A l’époque tout était si simple, si logique alors qu’il avait l’impression que tout n’avait plus aucun sens désormais. Il jouait, composait ou écrivait des chansons mais pouvait-il dire sans mentir qu’il le faisait uniquement par devoir ? Durant toute une année, il avait pensé en tant que père, avait tenté de construire dans son esprit un début d’équilibre entre eux d’eux pour qu’il puisse ne pas être un raté comme il avait l’impression d’être même à l’heure actuelle.

Cette pensée lui était tout simplement insupportable et pourtant elle le rongeait de l’intérieur. Avait-il encore ce droit d’être à juste titre, le plus grand rival de cet homme qui se trouvait à ses côtés, lui qui parvenait toujours à le réveiller de la léthargie dans laquelle il se trouvait comme le soleil se levant à l’aurore pour réveiller cette petite fleur fragile qu’il était devenu ? Ne se sentait-il pas outré désormais de son comportement, comment ressentait-il vraiment cette distance qu’il avait installée entre eux ? Encore tant de questions qui n’avaient point de réponses, sauf s’il prenait son courage à deux mains et les lui demandait. Cependant à l’heure actuelle, il en était incapable, bien trop effrayé par la réponse encore plus que celle qui lui brulait inconditionnellement les lèvres : Pourquoi l’avait-il embrassé, la dernière fois qu’ils s’étaient retrouvés seuls ? C’était la vraie question qui le tourmentait plus que tout mais le pire dans tout cela c’est qu’il se sentait stupide d’être autant perturbé par ce baiser. Il ne s’agissait alors que d’un baiser, bordel, ne cessait-il pas de s’entêter à répéter dans son esprit, n’était alors de nouveau que la pauvre victime de ce désir monstre qui commençait à naitre envers son vis-à-vis. Avait-il conscience qu’il avait éveillé quelque chose en lui en l’embrassant avec une si grande passion ? Se rendait-il dans lequel il l’avait mit après un tel baiser ? Pouvait-il seulement imaginé à quel point tout cela était troublant et l’horripilait au plus haut point. Depuis cette terrible soirée, il s’était évertué à penser qu’il ne pouvait s’agir que d’un malencontreux accident, qu’il était et restait son ami mais malgré cela, ce désir qui le rongeait était encore en train de le rendre fou…Fuir avait été la seule solution qu’il avait trouvé et pourtant il avait seulement fallut qu’il lui envoi ce mms ô énigmatique pour qu’il n’est prit la décision d’affronter sa plus grande peur actuelle : se retrouver seul face à lui.

Au moins sur cette plage, à cet emplacement précis, il avait l’impression de retrouver un peu de plénitude comme s’il avait fait un bond dans le temps et que cet accident n’était jamais eu lieu. C’était peut être pour se rattacher à cette image qu’il avait de leur passé commun, de leur amitié comme on s’accroche à une bouée de sauvetage pour ne pas se noyer dans une mer déchainée. Pourtant cette bouée de sauvetage semblait se dégonflait peu à peu, comme si elle n’était présente dans cet océan seulement pour tenter de lui faire croire en un espoir vain, qui n’était plus vraiment possible. Il sentait désormais que plus rien ne serait comme avant, il suffisait qu’il remarque avec quelle gêne le garçon l’accueillait. Se pourrait-il qu’il l’avait fait venir ici pour lui parler de ce baiser, mettre les points sur les i pour faire comme si de rien n’était et que ô grand jamais rien n’allait changer. Bien qu’une partie de lui-même se sentait un peu apaisé par cette idée, il avait l’impression de rater quelque chose, un détail…mais c’était bien malgré lui car il ne voulait surtout pas céder à ses pulsions. Des pulsions qui étaient nées seulement à cause de ce fichu baiser, des pensées qu’il s’était toujours interdit d’avoir à son intention et qu’il avait réveillé inconsciemment en venant l’embrasser. Refusant de leur accorder la moindre intention, il se concentra alors le coucher de soleil qui se déroulait sous leurs yeux alors qu’ils étaient désormais plongés dans un silence. Un silence si lourd qu’il ne pouvait s’empêcher de lancer des regards furtifs pour tenter de comprendre pourquoi il ne disait mot. Il avait l’air terriblement tourmenté, ne faisant qu’approfondir son propre malaise. Déglutissant sous l’apparence si troublée du jeune homme, il se retrouvait un peu pantois…Il fallait croire que le problème qui semblait habiter le jeune homme était d’une nature différente de celui qui lui rongeait. Rangeant ses inquiétudes dans un placard, il le regardait comme un ami qui s’inquiète pour l’un des siens, l’observant avec décontenance. Il avait l’air tellement rongé, quelle pouvait-il en être la cause ? Une femme ? Un homme ? Ses parents ? Les seuls occasions où il avait pu le voir si diminué c’était lorsqu’il semblait souffrir de l’absence de ses parents, de leur froideur vis-à-vis de son rêve pour ne pas dire leur désintérêt total.

Pourtant désormais, il savait l’homme assez fort pour n’avoir que faire de cette indifférence. Après tout, il était étudiant ici, il avait alors toutes ces chances encore plus qu’auparavant, alors se pourrait-il qu’il soit tourmenté par ce sentiment qu’était l’amour ? Ce sentiment à la fois inquiétant et totalement inconnu pour le jeune homme qu’il l’était. En tout cas, il était tout simplement sensible à la détresse du jeune homme, ayant l’impression de revoir celle de sa meilleure amie quelques années auparavant quand elle s’était effondrée en larmes dans ses bras lui avouant qu’elle allait être mère à a peine l’âge de 16 ans…Il se contenta alors seulement de prendre son mal en patience, le laissant évacuer ses larmes en silence alors qu’il semblait vivre le martyr de le voir dans un tel état. Un état de confusion extrême qui s’amplifia encore plus durement dans son esprit lorsqu’il le vit prendre doucement la guitare pour débuter un début de chanson. Wherever you will go de The Calling…La première chanson qu’il avait chantée avec son groupe lors de leur toute première représentation, l’une de ses chansons préférées, si poignante et passionné, choses qui lui faisait horriblement défaut désormais. Déjà à l’époque, le pauvre organe qui lui servait de cœur s’était senti incroyablement vulnérable face au son de sa voix alors…il était indéniable qu’il ne pouvait rester totalement de marbre face à l’interprétation si vibrante, transcendante du jeune homme dont la voix était tout simplement divine. Détournant le regard pour tenter de rester sur terre et non dans l’un de ces fantasmes les plus secrets, qu’il ne s’avouerait jamais, il se sentit frissonner alors qu’il sentait son regard larmoyant le fixer alors que sa voix le rendait fou comme toujours. Habituer à camoufler ce léger frison qui le traversait à chaque fois qu’il l’entendait sa voix si suave, si grave et terriblement si troublante. Il l’écoutait dans un silence religieux, consentant à le regarder de nouveau lorsqu’il cessa de chanter. Il avait l’air tellement tourmenté qu’il ne pu empêcher un voile d’inquiétude s’imprégner dans ses prunelles alors qu’il écoutait toujours en silence son ami. Il lui demandait pourquoi il existait tellement de choses aussi cruelles, qu’entre ses parents qui l’ignoraient, l’abandonnant à son triste sort alors qu’en même temps, un de ses amis bisexuels était amoureux d’un hétérosexuel. Il lui lançait que l’amour était cruel, que c’était trop douloureux…se perdant peut à peut dans ses explications ni queue ni tête. Jamais de sa vie, Dong Wook n’irait mettre en doute la sincérité de ses mots, ni même de sa vision de ce curieux sentiment qu’était celui qu’on nommait « amour ». Comment pourrait-il le faire alors que lui-même refusait l’idée de s’attacher à quiconque, trouvant l’amour trop étrange, trop profond pour être réel. Il mettait une telle force pour bafouer ce qu’était réellement l’amour, jugeant que personne ne méritait son cœur, son amour car seulement son corps n’était qu’intéressant…C’était vraiment triste comme façon de parler mais comment ne pas être d’accord alors que lui-même avait en tête la même chose ? Impossible, une fois encore, il se ressemblait vraiment, ça en devenait vraiment troublant.

S’arrêtant un léger instant, le jeune homme reprenait son souffle. Il semblait avoir énormément besoin de vider son sac et Dong Wook était vraiment heureux qu’il le prenne comme témoin de son mal être actuel, le jugeant assez digne de confiance. C’est ainsi que le jeune homme découvrit que le bisexuel dont il parlait était lui-même. Ainsi il était donc amoureux d’un hétérosexuel, un homme qu’il ne pourrait décidément pas avoir puisqu’elle ne l’aimait pas, passant son temps à le fuir au point de le rendre dingue quand il ne l’avait pas à ses côtés, allant jusqu’à gémir son prénom et non celui de ses conquêtes. La profondeur de ses sentiments était touchante et il ne pouvait résolument pas se moquer de lui alors qu’il lui ouvrait si facilement son coeur. Ignorant parfaitement qu’il pouvait être le sujet des tourments de son ami, il se contenta seulement de sourire en murmurant.

« Tu ne devrais pas te dévaloriser de cette façon Dong Gyun, ça me brise le cœur de t’entendre te dénigrer de cette façon, tu sais ? Dis-toi que tu as énormément de chance d’être capable d’aimer, d’être amoureux de cette façon…J’aimerais bien être capable d’aimer une personne avec la même force que tu aimes ce jeune homme…Vraiment…A croire que tu as toujours un train d’avance sur moi. » Commença-t-il doucement dans un soupir déprimé d’être incapable encore à l’heure actuelle de comprendre ce qu’il peut ressentir « Tu ne devrais pas repousser ces sentiments, chéris les et qu’importe si tu préfères noyer ta peine dans les bras d’autres qui ne cherchent en toi que plaisir charnel…On ne peut pas malheureusement obliger une personne à nous aimer en retour. A défaut de pouvoir le vivre, tu devrais l’utiliser pour les faire ressentir encore plus fortement dans tes compositions et tes chansons...Ta voix à l’instant était juste poignante, parfaite pour le message de la chanson, j’en étais presque jaloux…enfin je l’étais…De nous deux, c’est bien moi qui ne mérite plus d’être ton rival…je suis tellement médiocre désormais. »

Détournant le regard, il ne savait pas vraiment s’il était honnête lui-même avec qu’il ressentait. Etait-il jaloux de sa performance, de la force de ses sentiments où au contraire de ne pas être le sujet des tourments du jeune homme alors qu’il l’était actuellement ? Peut être un peu des deux. Fermant les yeux un instant, il lâcha un soupir exaspéré ajoutant simplement.

« Désolé, Dong Gyun…Tu me parles de tes sentiments si honnêtement et je suis seulement capable de te sortir des mots n’ayant pas de sens…Seulement…Moi qui n’ai jamais connu ce que tu sembles vivre, ça semble être à la fois déchirant et pourtant, ça te rend encore plus brillant, plus attachant…Je suis presque sur que si tu tentais de séduire cet homme, il y aurait une possibilité que tu atteignes son cœur… N’abandonne pas avant d’essayer…comme moi qui ait failli lâcher la musique l’année dernière…autant une bonne surprise t’attendra à la sortie…Courage.» Finit-il dans un doux sourire amical, alors qu’il ne savait pas ce qui se passait en lui. Pourquoi son cœur se serrait-il de cette façon dans la poitrine ? C’était à n’y rien comprendre…





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MessageSujet: Re: [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV - Wookie ♥ )   [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV -  Wookie ♥ ) Icon_minitimeMer 13 Avr - 12:42

Lorsque je l’apercevais, je savais plus qu’une seule chose. Il était vraiment de loin, le plus … étrange des êtres humains. Parce que j’avais beau faire des sous – entendus énormes comme des immeubles qu’il ne remarquait même pas, que je le visais parfois même, directement. Si je pouvais être moins craintif envers lui, je pourrais dire que je serais beaucoup serein et plus serein dans mon esprit aussi. Je pris une longue bouffée d’air, restant allongé sur la couverture, regardant ce ciel étoilé qui me faisait penser à pleins de choses a la fois. Mais surtout a lui. Son sourire me coupait le souffle. Sa voix transcendait mon cœur comme un simple bout de viande prêt a être cuisiner… Je grimaçais légèrement, ayant une subtile envie de crier à plein poumons, voulant prendre ma tête entre mes mains, voulant me déchirer en pleins de petits bout de moi, pour pouvoir être éparpillé aux 4 coins de la planète. Voulant vivre et disparaitre en même temps. Je me sentais comme un funambule, debout sur son fil, prêt à tomber d’un moment a l’autre sans avoir aucunes sécurités pour me sauver la vie. Je me sentais si mal que je grimaçais de nouveau, portant la main a mon cœur, laissant a nouveau mes larmes s’écouler sur mes joues, agrippant mon tee – shirt au niveau de mon cœur, le serrant entre mes doigts tandis que mon autre main, se posait sur la couverture… Mon torse avait de ses spasmes à m’en faire peur. Perdu dans mes sanglots, j’étais partagé entre le désir de lui révéler que cette personne dont j’étais amoureux… n’était qu’autre que lui, et le désir de mentir pour me renfermer d’avantage dans ma bulle. …Dans mon monde.

Ce dont je ne remarquais pas, c’était l’état du garçon, il était aussi perdu que moi … Pourquoi ? … De quel raison, était – il dans cet état ? Aurais – je oublié quelque chose ? Je fermais les paupières, me mettant à réfléchir… Essayant de me souvenir… se souvenir… de notre baiser. Baiser qui me fit irrémédiablement frissonner à l’ instant même quand j’y repensais. Mon cœur eu un haut le cœur, se serrant tellement qu’il me fit gémir de douleur et tordre légèrement mon cœur. Amoureux… je l’étais, dégouter de mon destin … aussi. J’haletais légèrement, revoyant ses lèvres dans des flashs s’agripper au mienne, me les dévorer avec envie, changeant rapidement ce chaste baiser en un baiser des plus endiablés… Mon corps se cambrait largement plus, penchant ma tête vers l’arrière, criant ouvertement de douleur, les larmes qui s’écoulèrent d’avantage sur mes joues. Détruit… j’avais l’impression de l’être… Le pire dans tout cela, c’était que cette même personne si tentatrice… si...Parfaite… se trouvait juste à coter de moi. Je savais qu’il me regardait avec inquiétude. Ça me fendit le cœur d’avantage à paraitre aussi torturé face a lui. Mais hélas, cela fait déjà tant d’années, trop longtemps pour que je fasse comme si rien ne m’atteignait. Au début, certes, j’y arrivais, mais désormais… je n’arrivais plus a rien, si ce n’est de me maudire d’être ce que je suis. Au fond, je pensais même ardemment que je l’avais mérité. L’écouter me parler m’apaisait qu’un bien court instant, j’ouvris lentement les paupières, me tournant sur le côté pour l’apercevoir … Ne disant rien sur le moment, me contentant simplement de l’écouter attentivement, bien qu’hélas, je pleurais toujours autant. « Briser le cœur »… « Vouloir être amoureux »… Si seulement tu savais… Si seulement tu pouvais t’en rendre compte. Pensais – je intérieurement… Je me mordillais légèrement la lèvre. Je l’enviais lui, lui qui semblait pourtant en paix avec lui-même. Il est bien loin de se prendre la tête comme moi, je le fais en cet instant.

- … Ferme un instant les paupières dans ce cas… Promis, je ne partirais pas…Pas sans te prévenir…

Tout en pinçant mes lèvres, je me redressais faiblement, m’approchant lentement de lui, déposant faiblement la rose dans ses mains. Ayant mon cœur qui s’emballant rien qu’a sentir son odeur. Je fermais momentanément les paupières, pour les rouvrir une fois que mon front fut collé contre le sien, plongeant volontairement mon regard torturé dans le mien. Grimaçant intérieurement, sachant inévitablement que le funambule que j’étais, allait mourir dans la seconde. Déposant faiblement, nerveusement tout en tremblant, mes mains sur ses épaules, je mélangeais ma respiration à la sienne. Effleurant doucement ses lèvres des miennes, contenant férocement mes larmes. Pour finalement, l’embrasser… L’embrasser avec toute cette passion que je n’arrivais plus à contenir. Tout cet amour qui me rendait presque malade. Mais ce si beau moment, ce si court instant fut bien trop beau pour être perduré. Cet amour se transformait vite en peine… en désespoir… puis en douleur. Me faisant gémir… Sentant cette brulure qui m‘animait les lèvres. Je me recule soudainement, brutalement, le souffle court, le regard effrayer. Non, pas à cause de Wookie… mais de mon propre comportement. Reculant d’avantage tout en prenant ma tête entre mes mains. Pour ensuite regarder le ciel ou se trouvait quelques nuages. Hurlant de toutes mes forces possibles de douleurs. M’agrippant brutalement les cheveux, je me cambre vers l’avant, tombant à genoux à terre… pour ensuite pleurer d’avantage.

- … Je suis pathétique. Pathétique d’aimer un être qui n’en a que faire de moi… De plus, il n’en a que faire de moi… Puisque de toute manière. On ne fait pas partit du même monde, pas vrai. Wookie. … De toutes manières, je suis voué a souffrir de cette manière inexorablement a jamais. … Tu peux me maudire, me frapper… j’assumerais ce que j’ai fais…

Gémissais- je soudainement tout en pleurant de plus belle, gémissant de douleur comme si on venait de me transpercer le cœur… Après tout, c’était bien le cas ? Non. Bien que ce soit de manière imager… mon cœur souffrait énormément… comme si on m’avait planté des couteaux dans la plaie et qu’on le remuait pour me faire encore plus de mal. Pour une fois que j’avouais clairement mes sentiments… surtout envers l’homme qui ne l’aime point alors que moi, oui.

- Tu…Je… il faut que je rentre… … Je... Je peux…pas… je n’arrive pas… je…

Ce que je ne remarquais également, c’était l’état dans lequel j’étais. Ma respiration était entrecouper, j’avais de plus en plus de vertiges…. Tout me paraissait de plus en plus sombre… jusqu’au moment ou tout se mit à tourner autour de moi… beaucoup trop rapidement, me faisant tressaillir légèrement... Je fermais lentement les paupières pour ensuite… m’effondrer sur le sable. Évanouie… Je venais de m’évanouir. … Ce n’est pas que j’étais fragile. Mais à force de m’emballer comme je l’avais fais, je venais juste d’avoir un malaise. Ainsi, semblant si serein dans mon inconscience… je gisais comme présumer mort, bien que je ne fus qu’inconscient… à quelques mètres du corps figé comme une statue, de Dong Wook. Par moment, je me demandais ce que j’avais bien pu faire pour vivre ainsi… pour vivre ce que je vivais également… en ce moment.





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MessageSujet: Re: [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV - Wookie ♥ )   [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV -  Wookie ♥ ) Icon_minitimeVen 15 Avr - 20:22

Jaloux ? Il l’était assurément sans être en mesure de déterminer ce qui l’énervait le plus dans toute cette histoire… Était-ce parce que le jeune homme qui se trouvait être à ses côtés, qu’il connaissait depuis sa plus tendre enfance, était parvenu à toucher du bout des doigts ce curieux sentiment que lui-même était incapable de ressentir. Aimer, ce simple mot faisait tant rêver les gens à travers le monde. L’être humain ne vivait que dans l’espoir de le croiser sur sa route, de ressentir ces doux battement raisonner au cœur de sa poitrine, de se sentir tout simplement entier auprès d’un autre être devant lequel il pourrait à loisir se montrer tel qu’il le désirait. Un sentiment si fort qu’il pouvait à la fois rendre fou de ou de tristesse. Ce sentiment aussi passionnant qu’il semblait l’être effrayait totalement le jeune homme qu’il était à l’heure actuelle. Pourquoi ? Les raisons pouvaient être variées et diamétralement opposées. Tout d’abord, il n’était pas près à laisser quiconque s’approcher trop de lui, il avait déjà tenté plusieurs fois de s’ouvrir à des filles, s’était attaché à elle pour ne voir que bien plus tard qu’il n’était que l’image idéalisée qu’avait celles-ci vis-à-vis de son magnifique jumeau, cet être qui quoiqu’il arrivait avait toutes les filles à ses pieds. Trop dégouté par celles-ci, par son rôle de bouche trou, il avait décidé d’arrêter de se lier à elles avant de payer les pots cassées… Il ne voulait tout simplement plus jamais avoir l’impression de n’être qu’un remplaçant. Il s’était juré cela et tout semblait bien marché de cette façon.

Être « je m’en foutiste » avait au moins le mérite de lui apporter un certain équilibre mental. En ne donnant que son corps sans exiger autre chose en retour, était quelque chose d’extraordinaire car tout était clair à la base, chaque partie y trouvant alors son compte. Certes cela était peut être mal vu, voir critique mais cela n’avait rien d’inhumain et bon nombre de ces amants et amantes avaient été très doux, très tendre avec lui. Il n’y avait rien de préjudiciable à avoir ce genre de vie si contradictoire à ce qu’exigeait la société actuelle aux jeunes gens de sa condition. Après tout, à quoi bon perdre son temps à aimer lorsqu’on savait que les chances, que cet amour puisse être un tant soit peu partagé, étaient très fines ? Qu’est ce qu’on pouvait vraiment escompter d’une telle chose ? Bonheur total ? Allons donc, c’était quelque chose d’utopique et la vie n’était malheureusement pas rose et les chances de se sentir seul, triste et au bord de la dépression, bien plus nombreuses. L’amour était une chose utopique…Dans le meilleur des cas, ça fonctionnait un tant, un bref instant dans lequel on pourrait se sentir heureux, comme bons nombres de chansons en parler…Mais dans le pire des cas, c’était un échec total sur toute la ligne et tout n’était alors que tristesse et ténèbres comme le chantaient si bien certaines chansons. Dong Wook, à l’heure actuelle refusait catégoriquement de donner ce droit, ce pouvoir de pouvoir agir ce cœur de cette façon, non le seul qui avait désormais la possibilité de le faire était le petit jeune homme qu’il avait laissé derrière lui pour tenter de poursuivre un rêve utopique, tout simplement dans l’espoir de retrouver le jeune homme qu’il avait été auparavant.

Peut être que la vie l’avait rendu amer ? Surement, il avait apprit à ses dépens que la vie n’était pas un long fleuve tranquille, que les plans qu’on établissait dans notre vie n’étaient peut être pas ceux qu’on allait suivre pour diverses raisons. Mais en étant ainsi, trop terre à terre, il perdait peu à peu ce qui faisait de lui d’un excellent musicien. Sa passion faiblissait comme neige au soleil, il ne parvenait pas à réécrire comme avant lorsqu’il était qu’un simple adolescent courant aveuglement derrière un rêve fou, mais qui était dévoré par son envie d’ascension. Un rêve qu’il avait longtemps partagé avec ce jeune homme qui s’était relevé pour arriver à sa hauteur. C’était en majeure partie pour retrouver celui qu’il avait été un jour qu’il était venu à la K.U.A…Il voulait de nouveau conquérir face à Dong Gyun, lui prouvait qu’il méritait encore sa place de rival, qu’il était prêt à passer des nuits blanches pour récupérer son retard, pour ne pas être distancé. Mais le problème désormais, c’était qu’il avait prit les devants. Contrairement à lui, Dong Gyun avait finit par ouvrir son cœur à une autre personne, il avait laissé son cœur battre pour quelqu’un et avait enfin comprit la profondeur de ce sentiment qui les avaient tant effrayés pendant tant de temps. Dire qu’il était en colère était un euphémisme, il se sentait quelque peu trahit comme s’il prenait conscience que même cette place qu’il avait eu pendant tant d’années auprès du jeune homme ne valait plus rien, comme s’il ne méritait plus sa place. Du moins, c’était ce que son orgueil en tant qu’homme et musicien avait ressenti à l’entente de ses mots. C’était comme s’il avait prit une mauvaise claque en plein visage alors qu’il avait l’impression de n’avoir plus réellement sa place à côté de lui.

Alors même s’il savait que son ami souffrait d’amour pour un autre homme, qu’importe son nom d’ailleurs, il ne pouvait s’empêcher d’être jaloux…d’être cruellement jaloux. D’ailleurs cela avait du s’entendre dans ces mots, dans la façon qu’il avait eu de tourner ses phrases. Il avait eu beau se dire qu’il ne devait penser qu’à ce que ressentait le jeune homme, la douleur qui semblait le rendre si faible…oui si pathétique…c’était bien le mot. Peut être pas dans le sens négatif mais cela était adéquat, quoique cela le rendait encore plus attirant. Si le jeune homme n’avait pas été son ami d’enfance, celui qu’il considérait comme son égal, comme l’un de ses proches, il aurait depuis longtemps cédé à ces pulsions si masculines. Il l’aurait embrassé et lui aurait proposé de soulager sa douleur au creux de ses bras, en brulant de plaisir sous ses doigts mais cela n’était pas le cas. Dong Gyun était et restait son ami, une personne qu’il considérait avec assez de respect pour ne pas foutre tout en l’air, une relation si forte et platonique qui les avaient liés jusqu’à ce fameux baiser qui semblait avoir remit tout en question…Du moins de son côté et c’était bien cela le problème.

Mais bien qu’il semblait plongé dans ses tourments, ses pensées si loin d’être des plus reposantes, son regard quant à lui était neutre bien trop habitué à garder ce qu’il ressentait dans une boite pour ne pas les avouer à quiconque…et surtout pas au principal concerné qui était pourtant l’un de ses amis le plus proches. Il était tellement idiot d’être jaloux pour ça mais pourtant c’est bien l’impression qu’il avait…Oui quelque part au fond de lui, il était jaloux du fait que Dong Gyun ait pu être assez fort pour supporter d’ouvrir son cœur à un autre alors que lui en était parfaitement incapable. La seule chose qu’une personne pouvait escompter de lui, c’était son amitié et rien de plus…L’amour n’était pour lui qu’une douce illusion créée de toutes pièces pour permettre à l’homme d’être faible et stupide. Une image que Dong Gyun semblait partagé avec lui pendant de longues années où ils avaient passés leurs nuits à passer de lit en lit chacun de leur côté et il avait toujours pensé qu’il en serait ainsi pour toujours. C’est donc dans une confiance aveugle qu’il répondit à la demande de son ami. S’il désirait qu’il ferme les yeux, il le ferait et les laisserait closes jusqu’à qu’il lui demande de les ouvrir, qu’importe si cela l’intriguer. Sentant la chaleur du jeune homme s’approcher de son corps, glissant dans sa main qu’il avait prit dans la sienne, une rose, le jeune homme manqua à sa parole alors qu’il le regardait étonné. Incapable de dire ou faire quoique ce soit, le choc était tel qu’il le laissa faire comme s’il avait l’impression de revivre ce qu’il s’était passé lors de cette soirée où tous les deux avaient bien trop bus. Le problème dans le cas présent, c’étaient qu’aucun des deux n’étaient saouls et qu’il ne comprenait pas ce qui se passait dans la tête de son ami, ni même ce qu’il devait comprendre par ce geste. Sentant le front du jeune homme poser son front contre le sien, serrant tout tremblant ses épaules, il cru qu’il était en train de rêver ou de cauchemarder…il n’aurait pu dire quel était réellement son sentiment lorsqu’il sentit la respiration du jeune homme se mêler à la sienne, avec une telle impression de faiblesse et de déchirure…C’est lorsqu’il sentit ses lèvres se poser sur les siennes qu’il comprit enfin le message que le jeune homme avait essayé de faire passer. Choqué, bien trop surprit et interloqué par son geste, ce que tout cela voulait signifier, il le laissa l’embrasser passionnément. Ses lèvres dévoraient les siennes et sans même comprendre quoique ce soit, il ferma ses yeux alors que son âme semblait pleurer…Tout semblait voler en éclat…non tout était en train de s’effondrer…Tout…Alors bien que le baiser était en train de le faire planer, se retenant même de gémir de bien être, il était en colère et mortellement triste. Même lorsque le jeune homme se recula de lui brutalement, effrayé, brulant comme lui, il n’eut nullement envie d’être tendre avec lui.

Cet idiot venait de tout détruire. Leur amitié ? Après un tel baiser, de telles paroles ? Soyons réalistes, il fallait être aveugle pour par avoir comprit qu’il était ce fameux garçon qui le fuyait comme la peste. Serrant fortement la main dans laquelle se tenait la rose, il laissa avec plaisir les épines lui lacéraient la main alors qu’il voyait le jeune homme s’effondrait en larmes continuant à dire qu’il était pathétique d’aimer un être tel que lui, qui n’avait rien à faire de lui de toute façon. Ainsi ils ne faisaient pas parti du même, qu’il était voué à souffrir de cette façon pour toujours et surtout il lui donnait le droit de le maudire, de le frapper ? Il voulait assumer la possibilité de son acte ? Il allait lui donner la possibilité de l’assumer pleinement. Dong Wook avait l’impression que tout ce à quoi il avait tenté de s’accrocher, cette amitié rivale qui les avaient tant liées pendant des années n’avaient aucun sens et qu’il avait été idiot de croire que tout pour une fois dans sa vie pouvait marcher sur des roulettes. Il avait tellement envie de lui crier la haine qui lui lacérait le ventre, cette peine de dire adieu à cette époque dans laquelle il avait voulu se refugier comme pour se prouver qu’il pouvait redevenir ce jeune homme qu’il avait toujours été…Il lui avait volé tout espoir et en plus désormais il voulait fuir…qu’il ne pouvait pas…qu’il n’arrivait pas à quoi ? A le regarder en face sans avoir envie de lui sauter dessus ? Un rire étouffé empli d’ironie et de rancune s’extirpa de ses lèvres alors qu’il le voyait s’effondrer au sol à quelques mètres de lui, inconscient.

Aveuglé par cette rancune, cette détresse qui prenait possession de son corps, il s’élança à sa hauteur mais l’inquiétude sembla gagner le combat qui se livrait au creux de son ventre. Il lui en voulait tellement, si fortement qu’il se retenait de le frapper mais il fallait croire que son amitié était assez forte pour le retenir. Il se contenta alors simplement de le gifler doucement, tenta de lui faire regagner alors qu’il le surplombait. Le voyant peu à peu reprendre ses esprits, l’inquiétude qui avait pu contenir sa colère s’évapora à son tour alors qu’un sourire ironique apparaissait sur ces lèvres. Il en avait tellement gros sur le cœur à cet instant précis qu’il ne réfléchissait même pas à se qu’il disait, frappant farouchement le sable que se trouvait autour du visage du jeune homme alors que son regard se faisait tellement noir.

« Tu es pathétique Dong Gyun… tu n’es qu’un idiot, affublé d’un gros con. Tu m’aimes ? Laisses-moi rire…Tu en souffres ? Tant mieux... tu m'as trahis…Je te faisais confiance et toi…Tu as tout détruit…Tout… » Cracha-t-il dans une voix noire et remplie de rancœur alors qu’il s’approchait de son visage. « Tu me désires tellement que tu baises avec d’autres mecs, gémissant mon prénom quand tu viens ? C’est tellement écœurant…mais puisque tu es assez fou, désespéré pour devenir aussi faible qu’une gonzesse alors baise moi, après tout c’est ce que tu veux, non ? »

Déposant ses lèvres sur celle du jeune homme alors qu’il se mordait les lèvres à sang, il avait tellement l’impression d’avoir été trompé…Et bien qu’il tentait de faire passer tout cela sous du mépris et de la rancune, son cœur quant à lui était en lambeaux…Tout était désormais terminé, rien ne serait de nouveau comme avant.


Message HRP : Désolée, il est pas doux ._. donc si jamais ça te convient pas, n'hésites pas à me le dire...mais là il est vraiment furieux TT.





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MessageSujet: Re: [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV - Wookie ♥ )   [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV -  Wookie ♥ ) Icon_minitimeSam 16 Avr - 20:08

Je me sentais affaibli. Comme si je venais de sauter un pont, entrant ensuite dans une descente sans fin vers une mort certaine. Entendant mon cœur battre au ralentit dans mes tympans me faisait un de ses effets plutôt bizarre. Le fait que mes lèvres me brulent, que cette chaleur a l’intérieur de moi, lentement se consume. Je n’avais qu’une envie. Mettre sur pause pour m’enfuir loin de cette agonie. Si je pouvais arrêter et remonter dans le temps. J’aurais fais en sorte de ne jamais tomber amoureux de lui. Parce qu’au final, l’amour, c’est une souffrance inutile, c’est un sentiment qui fait bien plus de mal que la haine. Si confus, si atroce parfois. Par amour, on est capable de tout. Par amour, on pourrait soulever des montagnes comme tuer une personne, voler sa vie. Par amour, on est capable de se suicider. Par amour, on est capable de renier sa propre famille. L’amour… c’est quoi, au fond ? Quelque chose de certainement débile. Il devait être bien stupide et con, le premier homme qui a lancer la mode. Depuis, on se communique ce virus… Dans mon inconscience, je me haïssais d’être si fragile. Je me doutais que dans le fond, tout serait loin d’être parfaitement joyeux. C’était même pire, cette histoire est d’un ennuie mortel, d’une absurdité telle que mon cœur fit marche arrière. Comme si il battait à l’ envers. Comme si mon cœur venait de se mettre en pièce pour l’oublier totalement. Comme si je venais de subir un accident grave et que perdre ma moitié venait de me tuer.

Dans mon esprit, ce fut comme si finalement, Wookie parvenait à être plus qu’un souvenir. Comme s’il était devenu un mec ordinaire, le rayant ainsi partiellement de ma vie, le temps que je me forge une nouvelle facette, puisqu’il avait tant chercher a le fuir. Puisqu’il avait tant cherché à le repousser, également, aussi. Ainsi, je tirais un trait sur le fait de vouloir être en couple avec quelqu’un. Comme si je redevenais le véritable Dong Gyun. Celui qui n’en a quasi que faire de ses sentiments. Comme si son sourire ne voulait presque plus rien dire pour moi, comme si son regard ne me captivait plus. Ce n’est pas que je ne l’aime plus… Ce n’est juste plus mon centre d’attention. J’avais dors et déjà envie de passer a toutes autres choses. Comme la musique, comme si elle m’attirait bien plus que cette bouille à ce mec. Comme si j’avais envie de briller sur les feux de la rampe, et de pouvoir faire briller plus d’un regard ainsi que faire apparaitre plusieurs sourire sur les lèvres des personnes qui avaient le plaisir de ce dire « être mes fans ». Ces personne qui ont toujours su me soutenir, même quand je n’étais pas au meilleur de ma forme. Je ne les remercierais jamais assez d’ailleurs.

J’avais aussi l’impression de me retrouver face à un mur devant lequel, il ne suffisait que de le briser avec des sentiments. Mais mon cœur s’était refermé, s’étant ainsi recouvert de glace. J’avais juste à ouvrir les lèvres pour vouloir hurler de toutes mes forces. Les larmes aux yeux, dans mon inconscience, j’essayais en vain de casser ce mur. Que ce soit avec une chaise que j’attrapais, que ce soit avec de la dynamite, que ce soit également avec d’autre personne… comme n’importe qui. Rien à faire. Je tombais à genoux devant… le cœur lourd et a la fois léger. Je soupirais nerveusement… cherchant justement à comprendre la raison du comment, du pourquoi que j’étais la, que j’étais perdu dans ce méli-mélo d’incompréhension. Puis, c’est en sentant des mains me gifler légèrement les joues que je reprenais doucement connaissance. J’ouvrais lentement les paupières, regagnant ainsi douloureusement la réalité. La réalité, elle est toujours la quand on est au plus mal. Les rêves sont aussi la pour soigner les malades. Ceux atteints d’un cancer, on leurs promets de voir leurs star, avant qu’ils ne décèdent. Ceux qui sont sur que leurs rêves n’existent plus… bah, tout simplement, ils ne vivent plus. Vivre sans rêve, c’est impossible, pas vrai ? Lorsque je vis son sourire ironiquement joyeux sur ses lèvres, étrangement, ca ne me fit plus rien. Le laissant frapper le sable avec comme envie, comme si ca ne m’atteignait plus. Voyant son regard inquiet passer a un regard de plus en plus noir. Pathétique, dans un sens, il n’avait pas tord… je l’avais bien déjà assez dit quelques instant plus tôt.

Mais de la a être un idiot ainsi que d’un con, j’haussais un sourcil. M’apprêtant à me redresser alors qu’il continuait de cracher son venin sur moi. Me lançant des piques sans aucune délicatesse et dénué de tendresse. J’esquissais un simple sourire en coin, un simple rictus qui se voulait être vexé. J’étais simplement outrée d’entendre ca alors que je venais à peine de revenir de mon malaise. Mais de la qu’il trouve que je suis écœurant, et le comble fut qu’il voulait que je le saute, la… sur le sable. Ce fut la goute d’eau qui débordait du vase. Au moment où je sentis ses lèvres sur les miennes, je fermais les paupières. Mais cette fois, ces lèvres ne m’arrachaient aucun frisson. Juste du dégout et de la rancœur pour lui. Subitement, je le repoussais, même un peu trop brutalement. Me redressant pour être finalement assis et poser mon regard dans le sien. Le fixant d’un regard tout aussi sombre que le sien, souriant juste de manière incroyablement « méchante ». Je m’accrochais à son haut, le regardant furieusement. Prêt à lui en claquer une, d’ailleurs, je voyais déjà ma main à se lever prêt a s’abattre sur sa joue mais il fallut que je prenne énormément sur moi pour arriver à ne pas le frapper et a la place, de frapper dans le panier du pic-nic. Lui en faisant voir de toutes les couleurs.

- Je t’écœure ? Qu’a cela ne te tienne. Je n’en ai plus rien à branler de tes histoires. Si le faite que je couche avec d’autre alors que mon cœur ne fait que dire tout haut ce que je penses tout bas, tant mieux ! Ça me donnera une raison de plus à te forcer d’ouvrir les yeux. Si je suis si fou, si con et tout ce dont tu penses clairement de moi, alors pourquoi tu tiens tant a ce que je te rajoute sur ma liste de conquêtes ?! Le plus fou de nous deux, c’est toi ! Tu crois que je t’ai trahi… mais en quoi ? Exprime – toi ! Vas – y, je suis tout ouïe… tu as mes deux oreilles pour t’entendre !

Lui hurlais – je dessus sans retenu. Le cœur inconsciemment brisé, je venais tout simplement de prendre mon premier râteau. Et de perdre aussi mon « premier amour ». Je tentais vainement de rester calme, mais je lui arrachais la robe des mains, lui lacérant de plus belles, ses paumes pour ensuite piétiné la fleur sauvagement, voulant plutôt éviter de transformer la si belle guitare en un vieux tas de bois.

- T’es tellement plus con que je le croyais, finalement. Je ne sais même pas pourquoi je t’ai comme rival. Tu veux me battre ? Tu n’y arriveras jamais, je t’en donnerais jamais plus l’occasion. Tu peux faire une croie sur ce rêve la, car figure – toi, a mes yeux … Tu viens de passer du statut de champion a simple petit morveu, minable, puéril qui me fait une crise de nerf de mes co*illes pour une chose que je t’ai jamais avoué. De la même a me les briser uniquement pour me faire chier. Bah figure – toi que même ca, je te laisserais pas gagner. Tu vas y perdre à ce jeu – la. Tu ne me briseras pas Dong Wook !

Puis, je venais jusqu'à lui, l’empoignant par le cou avant de le plaquer brutalement sur le sable, posant ma main libre sur celui – ci pour m’en servir comme appuie et agripper le sable par la même occasion.

- J’ai surtout plus envie d’être gentil ! Puisque tu tiens tant à me faire assumer mes erreurs de conduites. Je vais justement m’amuser et ca me donnera une raison de plus de te foutre le moral à sec. Mon petit. Si je te dégoute, je vais te dégouter d’avantage. J’vais te pourrir la vie comme tu as pourris inconsciemment la mienne. Puisque tu me désires tellement … maintenant. Tu veux que je te saute… C’est ca.


Dégoûté de son comportement ? Oui, je l’étais. De nous deux, celui qui était trahi dans l’histoire, ce n’était pas lui. Mais moi. Il se moquait éperdument de ma personne et puis, je paris qu’avec les soupçons que j’ai sur Il-sung. Je suppose qu’il doit se plaire à flirter avec des mecs aussi. Je le haïssais d’être aussi … mystérieux avec moi. J’avais l’impression d’être mis de côté comme étant considérer comme ca simple poupée. J’étirais un sourire en coin, sadique et tout aussi dégouté. Je venais juste récupérer mon baiser volé sur ses lèvres. Mais rien n’y faisait. Sans amour, lorsque j’effleurais ses lèvres. Elles me brulaient. M’achevant sur place. Je m’écartais lentement de lui, le regard blesser, vexer et me relevait sans même lui tendre la main.

- Tout ce que tu mérites, c’est que je te souhaite de tomber sur quelqu’un de plus pire que moi et que le jour ou tu aimerais quelqu’un. Je te souhaite également qu’il te fasse vivre la plus pire des vies. Tu comprendras ce que ca voudra dire « aimer quelqu’un ». Parce que je suis loin d’être une pute, Dong’. Je ne couche ni pour le plaisir ni pour l’argent. Ce n’est même pas personnel. C’est par compassion de comprendre les autres. … Je laisse juste le destin dicter mes actes. Je n’ai jamais rien prévu. De nous deux, tu es plus salaud que moi. Toi, ce qui t’intéresse, c’est qu’une partie de jambes en l’air afin d’oublier ce que tu ressens. T’es qu’un imbécile de première. Fou – toi le bras dans l’œil jusqu’au coude, si tu crois que j’vais te faire le plaisir de coucher avec toi. Et puis… vu comment tu me parles comme si j’étais ta chienne. Je suppose que dans tout ca, tu es également un mauvais coup ! … Retourne jouer dans ton bac a sable et laisse – moi m’occuper de mes affaires… J’aurais du fermer ma gueule au lieu d’être gentil et d’avoir voulu te dire ce que je ressentais pour toi. Sale frimeur de mes deux !

Je soupirais nerveusement pour ensuite aller m’assoir sur la couverture, le toisant du regard comme si il était subitement devenu mon ennemi.

- Je te hais… j’ai même plus envie de t’aimer ni de vouloir a chaque instant de te « Je t’aime ». Tu ne mérites même pas que je t’adresse la parole, en fait. … Je ne sais même pas ce que je fou a te parler voir même a te gueuler dessus. Puisque je ne suis plus rien pour toi autant que tu l’es pour moi.

Ce qui en soit, c’était un peu faux. Comme la plupart des choses que je venais de dire. Je l’apprécie énormément Wookie mais quand il fait son chieur, son emmerdeur profond doubler d’un boulet. Oui, je le haïssais. Lui et son sale caractère. Et quel caractère, ma foi. On se ressemble beaucoup trop lui et moi. Voila, pourquoi, on risque souvent de faire des étincelles… D’ailleurs, en ce moment, c’est devenu la mode … on s’entretue que ce soit gentiment ou méchamment… Rival sur le plan amical, amoureux, et maintenant même… sur notre dose de mauvais garçons. On aura pratiquement presque tout fait ensemble ou chacun de notre côté apparemment…





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MessageSujet: Re: [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV - Wookie ♥ )   [Topic finit ~ ]Si on essayait de ne plus fuir... ( PV -  Wookie ♥ ) Icon_minitimeDim 17 Avr - 15:10

Son cœur était si lourd, si meurtri par la réalité qu’il venait d’entrevoir en l’espace de quelques instants, qu’il avait l’impression d’être en plein cauchemar. C’était comme si tout son petit univers était tombé en lambeaux, comme s’il avait eu à faire à un tsunami gigantesque qui avait balayé sur son passage, tout ce à quoi il tentait en vain de se raccrocher. Dong Gyun s’était-il seulement rendu compte qu’il était la dernière bouée de sauvetage que possédait Dong Wook pour garder la tête hors de l’eau dans cet océan désert qu’était sa vie ? Avait-il au moins remarqué que c’était en majorité pour retrouver qui il était réellement, qu’il avait prit la décision d’entrer dans cette école et de mettre toutes les chances de son côté pour reprendre sa place initiale auprès de lui ? Si oui comment pouvait-il escompté qu’il accueille correctement et objectivement la profondeur de ces sentiments sans se sentir incroyablement perdu, désemparé pour ne pas dire totalement trahi ? Dong Gyun n’avait pas le droit de lui faire ça, non il ne le pouvait pas…En faisant cela, il mettait un terme à tous ses espoirs, à tout ce qui pouvait lui permettre de redevenir le jeune homme qu’il avait été un jour…Ce qu’il désirait plus que tout retrouver plus que tout au monde…Et ce à ses côtés.

Alors oui son cœur était en lambeaux, il saignait comme si on lui avait planté un pieu dans le cœur pour le faire souffrir. Une chose qu’il n’avait jamais tolérer à aucune personne jusqu’à ce jour était en train de se produire. Dong Gyun s’était assez approché de lui pour être en mesure d’être un des premiers à pouvoir le détruire de cette façon. Il lui en voulait tellement, il le haïssait plus que de raison mais ce qu’il détestait le plus dans cette histoire, c’était lui… Lui, qui n’avait même pas été capable de tenir ériger cette barrière qu’il avait construit autour de lui pour se protéger de quelconques blessures. Une frontière qu’il faisait en sorte d’être toujours robuste comme pour tenter d’éloigner les gens malintentionnés, ceux qui lui voulaient du mal. C’était si frustrant, si horripilant et si destructeur de se rendre compte qu’il s’était fourvoyé sur toute la ligne en ce qui concernait sa relation avec le jeune homme. Son esprit bien encore trop amer, trop réaliste ne pouvait, ne désirait nullement croire à la profondeur de ces sentiments qui semblaient bien trop éphémères, bien trop irréels pour être possibles. A ses yeux, Dong Gyun, lui mentait, il n’y avait pas d’autres possibilités car décider de préférer des sentiments, des émotions autre que louables comme l’amitié étaient un blasphème pour lui. En prenant la décision de l’aimer, de le désirer comme un homme désire une femme ou dans le cas échéant, un homme, il avait totalement bafoué une amitié qui s’était toujours voulue être sincère, platonique et totalement tendre.

Auprès de lui, il s’était ouvert sans retenu, l’avait considéré comme un meilleur ami bien qu’un rival. Il lui avait part de ses tourments lorsqu’il s’était retrouvé embarqué dans cette histoire avec Sun Hee, avait partagé avec lui la tristesse de l’avoir perdue, il avait compté sur lui pour être l’épaule assez solide sur laquelle il pouvait quoiqu’il arrive se reposer. Un peu comme s’il avait fini par représenter à lui seul, son unique havre de paix auprès duquel il avait enfin l’impression de redevenir un temps soit peu le jeune homme qu’il avait laissé loin derrière lui quelques années auparavant. Il avait tellement espéré y parvenir, se sentir de nouveau mortellement motivé de le battre, de lui prouver qu’il était doué, qu’il méritait plus que quiconque sa place à ses côtés, mais tout cela était désormais vain. Il avait désormais l’horrible impression de ne représentait désormais aux yeux du jeune homme qu’un objet de désir, une attirance prononcée qui lui en faisait perdre l’esprit, le montrant si faible, si pathétique…Comment le jeune homme avait-il pu laisser une telle chose arrivait ? C’était horripilant, dégradant, de passer d’ami, de rival à un objet de désir. Alors peut être qu’il s’était montré cruel, crue dans ses propos mais il était prêt à faire la pute pour tenter d’espérer que cet espoir qui venait de s’écrouler pourrait enfin de nouveau prendre forme. Une fois qu’il aurait eu ce qu’il voulait, Dong Gyun reprendrait de nouveau ces esprits et verrait à quel point il se fourvoyait sur toute la route. Il était prêt à sacrifier cet aspect de sa relation avec le jeune homme si cela lui permettait seulement de garder ce petit espoir de le garder auprès de lui. Bien que cela blesse son orgueil, bien qu’il se dégoutait lui-même de faire un truc pareil au point d’avoir un gout amer dans la bouche et une envie de se mutiler lui-même, il était capable de le faire, pour lui, pour tenter de le raisonner.

Mais au fond, ce qu’il espérait, ce qu’il souhaitait plus que tout, c’était que le jeune homme le repousse brutalement, l’insulte à son tour vexé, blessé tout autant qu’il l’était actuellement. C’était peut être pathétique d’agir ainsi mais il connaissait parfaitement Dong Gyun, il savait qu’il n’allait pas supporter qu’il le traite de cette façon avec dédain et mépris, qu’il l’insulte d’être pathétique, d’être un gros con et surtout d’un beau salopard pour baiser d’autres gars qu’il prenait pour lui…comme s’il n’était qu’un porc, comme un être abjecte et écœurant au possible. Dong Wook était loin d’être une personne gentille lorsqu’on s’amusait à le blesser, lui ou un de ses proches. De gentil petit agneau, il pouvait devenir un loup sanguinaire qui n’avait alors aucune limite et il savait que Dong Gyun en avait conscience…Alors il avait fait exprès de le pousser à bout et c’est donc sans grand étonnement qu’il le sentit le repousser brutalement sur le sable alors qu’il s’asseyait de nouveau, le regard aussi sombre que celui avec lequel il le fixait depuis quelques minutes. C’est ainsi qu’il vit un sourire cruel apparaitre sur son visage qui lui fit échapper un petit rictus…Inconsciemment, il se préparait déjà à recevoir sa réponse. C’est ainsi qu’il le laissa agripper son sweet-shirt alors qu’il semblait prêt à le frapper comme lui avait du frapper violemment le sable pour ne pas céder à ses pulsions assassines. Ils se ressemblaient tellement que s’en était humoristique et pathétique à la fois. Le voyant frapper le panier qui se trouvait auprès d’eux, il semblait prendre très mal le fait qu’il souhaite en faire un coup d’un soir…Mais au fond n’était-ce pas ce qu’il recherchait ? Comment pouvait-il être à ce point si sur de ses sentiments à son égard ? Pouvait-il vraiment lui faire croire qu’une fois qu’il n’aurait pas eu ce qu’il méritait, il n’irait pas voir ailleurs si l’herbe était plus fraiche ? Il ne pouvait pas lui prouver, personne sur terre ne pouvait être aussi sur et certain de ses sentiments. Après tout n’étaient-ils pas une chose éphémère ? A ses yeux cet amour aveugle qui semblait s’être emparé du corps du jeune homme était du seulement à un désir charnel, un désir bestial qui lui faisait perdre la tête, un peu comme celui qu’il ressentait à l’égard d’un de leur colocataire, Nahm Il Sung. C’était juste une histoire de baisse, de jambe en l’air ou de tout ce qu’il voulait mais surement pas d’amour…

Alors oui les mots du jeune homme lui faisait un mal de chien, lorsqu’il lui disait qu’il était fou, qu’il ne pouvait pas en aucune façon l’avoir trahi, lui arrachant des mains la rose qu’il tenait encore dans ces mains. Mais bizarrement la douleur physique n’était rien à ce que son cœur ressentait, ce que son âme subissait. Comme une poupée, il encaissait les coups, analysant chacune des remarques qu’il exprimait. C’était donc cela qu’on ressentait lorsqu’une personne qui détenait presque l’ensemble de ces secrets voulait lui faire du mal ? Désormais il comprenait enfin ce qu’avait pu ressentir Ho young, son jumeau lorsqu’il lui avait exprimé ses quatre vérités, ne l’épargnant d’aucunes remarques. C’est ainsi qu’il l’entendit lui dire qu’il était bien plus con qu’il ne le pensait, qu’il ne désirait nullement désormais de l’avoir en tant que rival…qu’il n’était qu’un morveux qui n’y arriverait surement jamais, qu’il pouvait même mettre une croix là-dessus. Il était à ses yeux désormais qu’un minable, puéril qui lui faisait une scène pour rien, qu’il n’avait surement pas l’intention d’en rester là…Retenant un haut le cœur alors qu’il sentait son propre cœur partir dans des abimes sans fond, il sentit la main du jeune homme empoigné son cou pour le plaquer désormais sur le sable, le surplombant tout simplement. Les mots qu’il prononçait lui donner la nausée alors qu’il se sentait pourrir de l’intérieur comme s’il n’y avait plus que du pus dans son corps, attaqué par une maladie infectieuse qui le rendait malade.

Incapable de prononcer ou de faire le moindre mouvement, il sentit de nouveau les lèvres du jeune homme sur ses lèvres ensanglantés qu’il s’était un peu plus tôt mordues à sang…Ne ressentant rien à ce contact qui auparavant l’avait rendu si fébrile, il se sentait presque prit par une crise de panique qu’il tacha de camoufler alors qu’il le sentait s’écarter de nouveau de lui, désormais nauséeux et prit à faire une légère crise…portant doucement sa main à sa gorge comme pour tenter de permettre à l’air de s’y engouffrer, les paroles du jeune homme n’étaient plus que des bourdonnement incessant et horriblement désagréable.

« Bordel mais tu vas la fermer, ouais ! » Furent les seuls mots qu’il parvint à hurler lorsqu’il parvint à retrouver l’usage de ses mots, de sa parole alors qu’il le fixait d’un air meurtrier. « Tu te rends compte du nombre de conneries que tu peux balancer à la minute, bordel ? Tu m’en donnes la nausée… » Ajouta-t-il, vraiment meurtri mais encore apte au combat alors qu’il s’approchait de lui et de son regard méprisant pour le prendre à son tour par le col et le toiser à son tour.

« Tu me hais ? Tant mieux…Je représente rien pour toi…Encore mieux ! » Murmura-t-il difficilement alors qu’il sentait un flux de larmes parvenir à ses yeux qu’il se força à garder pour lui. « T’es qu’un idiot, aveugle et stupide…Tu as raison, tu es content ? Je suis faible, une pauvre petite salope qui ne désires qu’une chose qu’on la baise…Tu es content ? Tu te sens mieux désormais, j’espère ? Connard. » Hurla-t-il alors qu’il sentait une larme s’abattre sur sa joue, l’essuyant avec fureur de sa main ensanglantée. Il s’en dégoutait lui-même d’être si faible…de tenté de s’accrocher à lui alors que son cœur était si meurtri, qu’il le fixait d’un regard noir et meurtrier bien que meurtri.

« Tu ne m’as épargné aucunes injures, ni aucunes bassesses, alors peut être que tu ne m’as pas trahi mais à mes yeux c’était tout comme…Je t’ai fais aveuglement confiance, je ne t’ai caché aucun de mes secrets…tu es surement la personne à laquelle j’avais l’impression que je pouvais tout dire, tout avouer sans craindre aucunes représailles…La seule chose que j’espérais en retour, c’était que notre relation…notre amitié ne tombe pas dans ce pathétique scénario de l’amour…C’était seulement ça que je te demandais…bordel…rien de plus… » Murmura-t-il d’une voix sombre, brisée et remplie de sanglots alors qu’il se sentait de plus en plus mal, se reculant de lui, il se leva difficilement pour s’éloigner de lui quelque peu culbutant. « Seulement comme un idiot, tu as tout brisé…tout…et après de tels mots, de telles paroles, je pourrais jamais te pardonner »

Puis sans un mot, il attrapa doucement la guitare qui se trouvait à ses pieds. Cette guitare que le jeune homme, qui l’avait injurié avec une telle force, lui avait offerte un jour pour son anniversaire pour l’initier à son propre instrument. Un cadeau auquel il tenait plus que tout, qu’il avait protégé et dont il s’était occupé avec grand soin…Riant d’un air ironique empli de tristesse, il la brisa tout simplement de toutes ses forces avant de la lancer sur le jeune homme, se sentant de nouveau bien mieux, bien remonté et surtout bien plus lourd de rancune et de tristesse.

« Tu peux la reprendre désormais…je n’en veux plus comme tout ce que tu as pu me dire ou me faire…ça serait t’accorder trop de mérite, trop de place dans mon esprit…Tu ne le mérites pas…A partir de ce jour, je travaillerais pour moi et uniquement pour ma personne…je refuserai quoiqu’il advienne d’envisager que tu vaux mieux que moi, Son Dong Gyun…mets toi définitivement ça dans le crâne… Tu n’existe plus à mes yeux, ce qui devrait t’arranger puisque c’est la même chose pour toi… …Je te déteste…et je ne veux plus jamais te revoir…Adieu… » Furent les derniers mots qu’il lui adressa dans un ton neutre et dénué de sentiment…la colère s’étant déjà exprimée et son cœur ne sentant plus vraiment en état de marche.

S’il avait été amoureux, on aurait pu dire qu’il avait eu le cœur brisé mais avec ce genre de chose on pouvait alors s’en remettre. Seulement dans son cas, il ne l’était pas et la blessure était encore plus profonde et cruelle car elle était faite par une personne qui avait eu toute sa confiance et qu’en avait usée pour le briser…Soupirant de lassitude, il se contenta seulement de tourner dos au jeune homme et retrouva rapidement sa voiture auprès de laquelle, il sentit enfin son corps et son âme prendre le dessus alors qu’il sentait ses larmes s’abattre sur ses joues et ses divers hauts le cœur revenir à la charge. Pourquoi diable se sentait-il à ce point si briser ? Il ne le savait pas mais il était définitivement dégouté de sa faiblesse…Peut être qu’en réalité, c’était lui le plus pathétique dans cette histoire…





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