La vie sur terre est intimement liée à la sexualité, elle-même indissociable des plaisirs : ceux qu'on se donne, ceux qu'on donne et ceux qu'on reçoit. Le plaisir explique et justifie les grands élans des individus vers d'autres, les stratégies mises en place pour concrétiser, les rêves, les conquêtes, les sentiments, les joies, les bonheurs, les enthousiasmes, les projets … En plus d'évoquer tout un tas de choses agréables, le plaisir est sans doute le meilleur antidote contre les maux en tout genre. La science médicale reconnaît qu'un individu régulièrement nourri par le plaisir a toutes les chances de générer et de perpétuer du bonheur et qu'un couple ainsi irrigué partage mieux et plus longtemps les joies d'une existence complice qu'un couple uni seulement par l'habitude et la raison. C'est probablement pour maintenir les femmes en état de moindre joie, donc de moindre tentation, et s'assurer de ne pas transmettre biens et titres à d'éventuels bâtards, que les hommes leur ont interdit le plaisir. Voilà pourquoi jouir fut longtemps considéré comme un péché. Concevoir sans plaisir fut le lot de la grande majorité des femmes jusqu'au milieu du XX éme siècle. Sans plaisir, donc sans envie. Sans envie dons sans talent. Fort heureusement pour nous, nos mères et grands-mères, lassées d'être troussées sans ménagement et engrossées sans repos par le chef de famille, ont bataillé pour nous laisser un héritage une liberté sexuelle chèrement gagnée. Trois générations seulement séparent le « Vous épouserez le prétendant que moi, votre père, j'ai choisi pour vous ! » du « Ton ventre t'appartient ; n'enfante que si tu le veux et, parmi tous les choix possibles, fais celui du bonheur parce que tu le vaut bien. » Saisissons et savourons cette chance !

Et c'est là, où moi je dis, tu crois toujours au prince charmant la vielle ? Parce que non, la vie n'est pas rose et au fond je préférai le temps où les femmes n'avaient pas de plaisir, ça aurait surement empêché ma mère d'aller voir ailleurs et mon père de quitter la maison. Dans la vie rien n'est rose, rien n'est noir, tout est gris. Il n'y a ni bien, ni mal dans ce monde, mais beaucoup d'hypocrisie. Je ne peux pas dire que je sois le genre de femmes instables, mon enfance je l'ai passé dans un hôpital. Je n'étais pas malade, mais je passais mon temps à faire du coloriage dans la morgue, je jouai aux cartes avec des gens qui avaient le cancer. Ma mère était chirurgienne, l'une des meilleurs de Séoul. Cet hôpital c'était le sien, mon père nous a quittés lorsque j'étais petite, je devais avoir quatre ou cinq ans. Ça ne m'a pas vraiment traumatisé, ma mère voulait que je devienne comme elle, une femme égoïste dont le seul but serait de devenir la meilleure et c'est ce que je suis devenue. Je veux être la meilleure, je veux être devant les autres et je veux me battre, je suis compétitive et j'aime la rivalité. Les défis, j'en fais ma vie, lorsque j'entrais enfin dans la puberté comme on le dit si bien, au-delà des boutons d'acné, des petites amourettes, il y avait la musique et la danse. J'ai commencé à danser, chanter, écrire, jouer en boite de nuit. C'était ce que je voulais, mais ma mère n'était pas de mon avis, ce fut un long combat que j'ai mené pour avoir son approbation, un combat. Au fur et à mesure du temps, elle a fini par s'y faire, je me suis inscrite ici dans le but de réaliser mon rêve.

Bien passons à mon caractère, je suis nombriliste, insupportable, égoïste, sarcastique, moqueuse, ça vous suffit ? En fait je vous explique, je ne suis pas très douer en rapport humain, le tact et moi on n'est pas très copains, voir pas du tout. Mais j'ai quand même quelques qualités, je suis quelqu'un de très franc, je ne fais pas de coup-bas, si je gagne je veux que ce soit loyalement et je ne poignarde pas dans le dos. Je peux être une amie ''plutôt '' à l'écoute quand je veux, mais il ne faut pas trop m'en demander, ma mère ce n'est pas soeur Thérèse hein ! Je suis une grande fanatique de la série X-Fils et d'autres séries américaines, je n'aime pas les dramas et toute cette pseudo culture coréenne qui fait fondre les femmes, ce n'est pas mon truc...j'aime la danse et la musique c'est tout ce qui compte, mais jamais vous me verrez avec des filles, parlants mec et couple. Je suis tellement asociale et pas très affective que lorsque l'une de mes relations devient sérieuse, je m'enfuis et voilà.

Yaya powa 19 ans et super fan de Vanness Wuu, 30 seconds to mars, Jared Leto, Kim Jae Wook et enfin pray for japan <3