C'était en fin d'après-midi ~

**Invité**

Je me baladais dans le parc. La journée avait été éprouvante, mais j'avais besoin de prendre l'air. Moi qui avait toujours vécu dans un milieu plutôt extérieur, et donc peu enfermée, je n'avais pas l'habitude de rentrer chez moi si tôt. De plus, après, avec mon travail de mannequin, je ne rentrais que tard dans la soirée, même parfois pas du tout. L'année dernière avait donc été déroutante, dans cette école, la plupart des personnes y étaient pour vivre leur passion, pour progresser … Moi c'était pas pur hasard, presque par survie, que j'y étais entrée. Et à ma grande surprise d'ailleurs. Malgré l'année passée, et la fait que je m'étais plus ou moins acclimatée à la vie quotidienne d'ici, je restais liée à l'extérieur.

La fin de journée refroidissait l'air, mais le soleil était encore présent, seul le vent soufflait un peu dans les feuilles verdoyantes des arbres. Toute cette ambiance donnait un éclat vivant au parc. Voilà pourquoi j'aimais cette école. L'une des principales raisons était que malgré tout le luxe, l'endroit restait familiale, plein de vie, et les gens ne prenait pas la grosse tête, comme dirait mes anciens amis des bas quartier. Amis que j'étais d'ailleurs bien décidée à oublier et rapidement. Je me posais rapidement sur un banc.

Vite, je changeais mon esprit de direction et observait les gens. Certaines filles marchaient en robe blanche, avec des regards hauts et droits, des démarches grandes … Même si avec ma paye de mannequin, je pouvais m'acheter des fringues de luxe, même si je vivais dans cette école au frais de la nation, je savais que jamais ne serait elle. Parce que si elles suintaient l'argent, c'était parce que c'était écrit dans leurs gènes, que elles avaient été élevées à ça, et depuis toutes petites elles vivaient dedans.

Je soupirais. J'étais quoi, moi ? La fille qui avait réussi sa vie ? Non. J'étais la fille qui était née dans les bas quartiers, et qui était juste un petit peu plus jolie que les autres. Parfois ça me débèquetais … Mais souvent, je l'avoue, j'en jouais. J'aimais raconté mon histoire … Ça émouvait tellement les gens, les rêves et tout ça. La plupart de mes contrats je les avais eu comme ça, je l'avoue sans protester. Parce que je savais que les gens ne pouvait pas résister à une belle histoire racontée par une jolie fille. Sauf quand je regrettais un peu les conséquences de mes actes. Surtout quand ça avait des répercutions sur mes relations amicales.

C'était déjà arrivé plusieurs fois. Je déteste que on me regarde avec cette tête, la fameuse tête qui vous dit toute la déception de la personne … Je sais bien que certaines personnes n'ont soit pas le courage, soit trop de gentillesse pour afficher cette tête. J'étais en train de penser à ça quand je vis quelqu'un au loin qui passait. Une tête familière. Je plissais les yeux, pour voir de qui il s'agissait. Lèvre pulpeuse, cheveux roux en bataille. Ça ne pouvait être que …

-KINO ! Hey Kino !!

Je me précipitais vers le jeune homme qui passait à ce moment là dans les bois, heureuse de voir quelqu'un que je connaissais dans les parages. Je n'aime pas la solitude.

**Invité**

C’était un matin comme les autres, tous aussi ennuyeux. Mon réveil se fit banalement, tout d’abord, mon portable sonna, pour me prévenir que c’était l’heure de se lever. Puis je déjeuna, comme tout autre personne, malgré le fait que je ne sois pas très gourmand, ce matin là je ne pu m’empêcher d’empiffrer deux bonnes tartine de confiture et comme à mon habitude, je n’en mettais pas une miette sur la table, c’est l’une des parts de mon éducation, mais également les défis que je me lancer le matin pour m’occuper lorsque j’habitais dans la grotte de la sorcière. Enfin, ça n’a pas d’importance. Tout en les trempant dans du lait, je me résumais la journée qui allait arriver. Tout d’abord, quatre heures de cours, enfin, la pause déjeuner et pour finir trois heures de cours l’après-midi. Après avoir avalé quelques morceau de ma nourriture, j’alla fouiller dans les quelques bouquins qui me rester à lire, dont un « L’avare » de Molière, un chef d’œuvre français, enfin, c’est ce que l’on dit. Ce que j’allais faire avec ça ? Juste le mettre dans mon sac et le lire après les cours. Enfin, si le temps me le permettait.

La journée passa, tranquillement et dans le beau temps, les cours se passèrent à merveilles. Enfin, je ne pouvais pas rentrer à la résidence, je n’en avais pas envie. Il faisait beau, les oiseaux chantaient et le parc était aussi luisant qu’un jardin paradisiaque.

Portant sur mon épaule gauche mon sac de cours, je marchais quelques instants, tout en rêvant et observant un peu le ciel. Certain nuage me rappeler vaguement multiple chose que j’eu vu dans le passé. Oh ! Celui-ci était semblable à un lapin sautant dans un buisson. Un autre était étrange, sa forme ne ressemblait à rien… Enfin, ce serait ce qu’aurait dit un imbécile ne possédant pas d’esprit et d’imagination, car moi je voyais parfaitement une forme distincte, montrant là le corps d’un oiseau en flamme essayant de s’échapper des griffes d’un chat. Mon imagination peut peut-être me jouer des tours, et peut-être suis-je le seul à voir ça, mais ça ne fait rien.
Après avoir observé attentivement les nuages pour en avoir déduis que le monde ne cachait pas que de mauvaises choses, je repris ma marche, toujours aussi lente et décida de continuer ainsi tout en bouquinant.

« Avare » Cet homme était vraiment un cas… Toujours à penser à l’argent ! Je savais bien que cela était une fiction, pourtant, je ne pouvais m’empêcher de me dire que sur cette planète, d’autres personnes étaient comme lui… Avare et sans cœur. Ce que je puis me dire après ça était que je ne pouvais être qu’un homme bon, aillant vécu avec de l’argent que je m’étais approprié seul et n’en demandant pas plus ni moins à la population, je vivais ma vie à ma façon. Bref, mais il y a également autre chose dans cette histoire… l’amour ! Je ne suis pas sur de l’être, mais j’ai bien l’impression… Lorsque je rentre à la résidence, ce n’est pas pour côtoyer mes colocataires, mais plutôt pour lui parler, à elle… Enfin, ça n’a pas d’importance ! Du moins, pour certaine personne. D’ailleurs, rien que de pensait à elle me rendait complètement fou, je voulais la voir ! Mais où ?

Alors que j’avançais dans ce parc, portant toujours ce livre dans ma main, je regarda les ombres du feuillage au sol, étrange…

« KINO ! Hey Kino ! »

Par instinct, je me retourna pour apercevoir là, Hye Su. Ma tendre amie, elle était très gentille, ça me faisait plaisir de la voir, même si cela signifiait que ma rêverie était terminée. Mais, tôt ou tard elle l’aurait été et c’est mieux que ça soit elle qui me la coupe.

« ‘Lut Hye Su ! »

Après avoir rangé mon livre dans mon sac, je couru vers elle et m’arrêta quelques mètres avant. Je lui souris amicalement et tout en lui attrapant l’épaule lui dit :

« Ca fait un bout de temps que nous ne nous sommes pas vu ! Comment-vas-tu ? Et que fais-tu ici ? »

Il est vrai que j’étais assez étonné par sa présence ici, mais je supposais qu’elle devait également se le demander pour moi. Par réflexe, je regardai l’heure, il n’était pas tard, le soleil était encore présent. Peut-être pourrais-je me permettre de rester de hors avec elle plus longtemps que je ne l’avais prévu.

**Invité**

Heureuse de voir une tête connue je lui fis un de mes sourires dit, éblouissant mais vrai, ce qui arrivait quelque fois. Pas souvent, mais quelque fois. Ma mère me disait que quand ça arrivait, les personnes qui pouvaient le voir étaient très chanceuses, et pouvaient s'estimer heureuses. Eh bien, comme j'appréciais vraiment Kino, si ça pouvait le rendre heureux j'étais heureuse aussi. Il se retourna et me salua de façon très brève comme à son habitude. Il rangea le livre qu'il lisait dans son sac, sûrement un devoir, il accouru vers moi d'une foulée rapide mais détendue. Mon ami avait l'air plongé dans ses pensées profondes, et un instant je cru que je l'avais dérangé et qu'il allait me le signaler, mais apparemment ce n'était pas trop profond parce que il affichait un sourire amicale sur son visage. Certaines fois, je me demandais vraiment si on avait le même âge. J'étais consciente de ma tête un peu enfantine, alors que la sienne était marquée par son passé. Au fond, mon histoire n'était pas si terrible par rapport à la sienne.

Il me demanda comment ça allait. Emportée dans mon élan, je le pris dans mes bras et le serra amicalement, un petit peu fort, sûrement, mais bien peu avisé était celui qui essaierai de me couper dans ce genre d'élan, on me demandais souvent comment une jeune fille pouvait avoir une telle force alors que je paraissais si fragile en apparence. Je me détachais et fit un grand sourire, contente de briser un peu ma solitude et de parler. Les arbres, c'était cool trois minutes, mais au bout d'un quart d'heure, c'était mieux d'être accompagnée.

-Oui ça va ! C'est vrai que ça fait un petit bout de temps qu'on ne s'est pas croisé ! Et toi ça va ? Quoi de beau ? Oh, ce que je fais ici, eh bien … J'avais besoin d'oxygène, je ne suis pas quelqu'un qui vit enfermée, tu sais …

La pile électrique était bien lancée, si ça continuait il n'allait pas pouvoir parler, ou même prononcer une seule onomatopée. Mais je n'avais même pas encore fini.

-Oh, viens, il faudrait s'asseoir, on ne va pas rester debout indéfiniment ! J'étais sur un banc !

Je l'attrapais par le bras et emmenais ma victime … euh, mon ami pardon, jusqu'au banc où je m'étais précédemment installée. Là je le fis s'asseoir et engageais un sourire radieux.

-Alors dis-moi ! Tout va bien, les amis, toujours pas de petite copine, pas de nouvelle des tes origines, tes recherches on avancées ?

Il est vrai que j'avais tendance à être un peu envahissante dans la vie des gens. Mais je pourrais jurer sur la tête de n'importe qui que avec une certaines catégorie de personnes, dont la jeune homme présentement avec moi faisait partie, ce n'était pas pas curiosité, ou par intérêt mais juste parce que j'aimais savoir comment les gens que j'appréciais allaient, ce qui leur arrivait, bref, pendre de leurs nouvelles. En bonne amie que je suis. Non ?

**Invité**

Ses bras m’entourèrent avec une force, je cru en étouffer, pourtant ce n’était pas dérangeant. Il est vrai que pour une fille la force qu’elle a est impressionnante ! Mais je dois avouer, que même malgré le sport que je fais, je n’arrive toujours pas à mis faire. Elle me relâcha et me lança un grand sourire, ce qui me ravie de plus belle ! J’ai toujours dit qu’une femme était bien plus belle et raffiné lorsqu’elle souriait, elle n’était pas une exception, bien au contraire !

-Oui ça va ! C'est vrai que ça fait un petit bout de temps qu'on ne s'est pas croisé ! Et toi ça va ? Quoi de beau ? Oh, ce que je fais ici, eh bien … J'avais besoin d'oxygène, je ne suis pas quelqu'un qui vit enfermée, tu sais …

Haha, toujours à beaucoup parler, ça m’amusait beaucoup ! Mais n’était-ce pas la grande qualité des femmes après tout ? Enfin, ça m’arrangeait qu’elle parle, je n’étais pas très bon pour les discussions à longue durée, mais avec elle, je savais bien que je n’aurais pas ce problème là, bien au contraire. Cependant, je réussi tout de même à répondre aux questions qu’elle avait casé en début de phrase.

-Moi, ça va, quoi de beau ? A vrai dire pas grand-chose…
-Oh, viens, il faudrait s'asseoir, on ne va pas rester debout indéfiniment ! J'étais sur un banc !

Je n’eu pas le temps d’acquiescer que je fus assis à côté d’elle sur le banc qu’elle logeait avant mon arrivée apparemment. Elle me renvoya un autre de ses sourires, je remarquai d’ailleurs la complexité qui se cachait dans un sourire, la bouche s’élargissant donne place à quelques rides sur les bords des lèvres, les yeux se plissent et cache les yeux de la demoiselle. Il faudrait que je puisse analyser un peu plus longtemps pour en déceler d’autres pliement ou encore forme. Vous l’aurez compris, elle recommença son monologue.

-Alors dis-moi ! Tout va bien, les amis, toujours pas de petite copine, pas de nouvelle des tes origines, tes recherches on avancées ?

Finalement, ce n’était pas le monologue dont je m’attendais, mais plutôt un bombardement de question. Je dois bien avouer, que n’aimant pas raconter ma vie, j’avais énormément de mal à communiquer, mais je ne pouvais rien lui cacher après tout, elle savait mon passé, elle savait mes secrets. Je lui répondu après un soupçon de surprise :

« Haha… Oui, enfin, ça reste convenable. Non, malheureusement, je ne manque pas en demande, mais je ne vois pas de fille qui pourrait convenir à mes critères… Oui, malheureusement, je suis un homme exigeant. Non aucune nouvelle de mes origines, j’ai été consulté quelques dossier à l’orphelinat, malheureusement il va bientôt fermer et je n’ai pas le temps d’aller le visiter plus souvent, cependant, j’ai pu récolter une information. Lorsque j’étais à l’orphelinat, parait-il qu’un autre garçon serait rentré, il avait le même âge que moi mais apparemment n’a aucun lien avec moi… Enfin, des recherches qui n’aboutissent pas, c’est assez agaçant… »

Tout en relâchant un petit soupir, je me disais que ça serait tellement beau de retrouver ma famille… Mais m’accepterait-il ? Après tout, peut-être avait-il juste voulu se débarrasser de moi… C’était si triste quand j’y pense, j’en ai la chair de poule rien que d’y penser. Mes pensées commencé à chavirer, mon cœur se resserrait, comme une boule remontait dans ma gorge. J’avalai la salive qui s’accumulait dans ma bouche puis je souris à Hye Su. Je fini par continuer :

« Enfin, ça n’a pas d’importance ! Parles moi un peu de toi ! Les amours, les amitiés, les cours, tout se passe comme tu le veux ? »

Je la regardais, elle me répondit, je fini par retourner dans mes pensées, mais j’essayais en vint de l’écouter. Lorsque je reçu quelque chose cogner ma tête. Je levais ma tête et aperçu plus haut un petit écureuil, l’imbécile venait de lâcher sa nourriture sur ma tête. C’était comme un moyen de me réveiller, et ça marcha car après cela je redevins attentif. Nous avions du rester un petit moment sur le banc à discuter de tout et de rien, à raconter notre vie et surement celle des autres. Enfin, peu importe ! Après cela, nous nous sommes levés et nous nous sommes dirigés vers le center du parc. La discussion continuait, je m’amusais à imiter les professeurs de théâtres qui nous faisaient faire leur échauffement assez bizarre. Peut-être qu’un jour je comprendrais leurs utilités !

Nous marchions, tout deux côte à côte. Il y eu un moment de silence. Peut-être avions nous tout dit ? Non, je ne pensais pas, il y avait tant à dire… Pourtant, j’appréhendais toujours l’arriver de nouvelles questions… C’est alors que je pensai à ma web-rencontre, dire que je l’aimais et que je lui avais menti sur certain point… De peur de l’effrayer…

**Invité**

Je l'écoutais me raconter tout ce qu'il avait à dire, contente pour une fois que les gens, ou du moins la personne avec qui je conversais me parle plus que je ne le faisais moi même ( parce que oui, de temps en temps, j'avais des conversations où je parlais moins de quatre vingt dix pour cent du temps ). En même temps, je pouvais aussi être de nature très curieuse, et écouter les gens était très divertissant. D'ailleurs, même si ça pouvait sembler malsain, j'adorais tout ce qui étais journaux peopole, et le Kuamo me tenait régulièrement lieu de lecture de chevet. C'était peut-être étrange pour quelqu'un qui avait l'ambition de devenir actrice. N'empêche que je ne cachais pas non-plus ma vie privée. J'adorais blablater sur les frasques de mes différents ( ou bien différentes, je l'avoue ) petit(e)s ami(e)s ou amant(e)s.

Je rigolais en entendant les exigences de Kino. C'était vraiment tout le contraire de moi, qui prenais n'importe qui de convenable ! On était très différents, ne puis-je m'empêcher de noter, moi qui étais un vrai moulin à parole, capable de toutes les curiosités alors que lui était si secret, si poli ... Enfin, on s'entendait bien alors ce n'était pas le problème. Je le plaignais n'empêche avec ses recherches sur sa famille. J'avais beau être issue d'un milieu aussi pauvre ne serait-ce que plus que le sien, je connaissais ma famille, bien que je n'en sois pas la première à m'en vanter. Mais lui si ça se trouvais, il était riche, ou bien ses parents étaient jeunes, je ne sais pas ... Toutes les choses étaient possibles. Ca devait être extrêmement frustrant.

Il était dans ses pensées quand il se prit quelque chose sur la tête. Nous la relevâmes tous deux et appercevirent un éclat flamboyant à travers le vert tendre et lumineux des arbres. Un écureuil. Je baissais les yeux vers le projectil. Le pauvre venait de cracher son repas sur mon ami. Je frottais la tête de Kino en lui demandant si ça allait. Apparemment, il ne s'en formalisait pas vu qu'il continua de me poser des questions. Enfin, commença plutôt vu que c'était moi qui jusque là lui en posait.

-Oh, le calme plat depuis un mois. Rien du tout dans ma vie, les cours, c'est comme ci comme ça. Enfin, on s'arrange quoi ...

Nous continuâmes à nous amuser pendant un petit bout de temps. Il faisait le pitre en imitant nos professeurs et leurs exercice étranges, on riait tout les deux, brefs, des activités de jeunes adultes normales pour un vendredi après midi. A la fin, nous nous arrêtâmes, essouflés d'avoir trop rit. N'empêches que je m'inquiétais un peu, après son silence de tout à l'heure, juste avant que l'écureuil ne lui envoie son dîner sur la tête. Il avait l'air bien dans la lune.

-Eh ... Tu as des problèmes en ce moment ? Je veux dire ... Tu m'avais l'air un peu dans la lune tout à l'heure, alors je me suis dit, peut-être que quelque chose te tracasse.

Je lui fit un sourire mesquin, puis enfonçais, mon doigt dans ses côtes pour le faire rigoler. Une fois dux fois, trois fois, et je n'arrêtais pas. Si il fallait le torturer, je le ferais bien volontier à coup de chatouille, mais je finirais par lui faire cracher le morceau alias,qu'est-ce qu'il avait dans la tête à ce moment là ?

-Allez, n'essaie même pas de resister, dis-moi juste de quoi il s'agit !

**Invité**

Nous marchions, tout deux côte à côte. Il y eu un moment de silence. Peut-être avions nous tout dit ? Non, je ne pensais pas, il y avait tant à dire… Pourtant, j’appréhendais toujours l’arriver de nouvelles questions… C’est alors que je pensai à ma web-rencontre, dire que je l’aimais et que je lui avais menti sur certain point… De peur de l’effrayer…

-Eh ... Tu as des problèmes en ce moment ? Je veux dire ... Tu m'avais l'air un peu dans la lune tout à l'heure, alors je me suis dit, peut-être que quelque chose te tracasse.

Mince, elle s’en était aperçu, je ne pouvais le nié par ailleurs, j’avais des problèmes, mais, c’était bien trop compliqué pour que je lui explique, de plus que je ne souhaite pas qu’elle sache l’homme que je cache envers d’autre personne. Serait-il possible qu’elle me haïsse par la suite ? C’est ce que je pensais et c’est d’ailleurs pour cela que bêtement je lui souris tout en lui expliquant que tout allait à merveille, ou du moins, que je n’avais pas de problème, même si je dois vous avouer que cela était un pur mensonge, car même si je n’avais pas cela, j’aurais toujours un problème, celui de vivre sans famille à aimer...

Soudain je sentis un doigt me toucher les côtes. Etant très sensible au chatouille, ou même à tout contacte physique au niveau du ventre, des genoux, des pieds, des aisselles, bref, d’un peu partout, lorsqu’on m’attaquait ainsi je ne pouvais jamais résister. J’aperçu alors le sourire de mon amie, un sourire mesquin, je commençais à avoir peur. Elle avait compris que je cachais quelques choses, mince ! Pourtant, j’avais été parfait ! Pas de sourire nerveux, rien…
Ce contacte continua à plusieurs reprise, je m’écroulai en hurlant :

« Non, par pitié, pas ça ! Je suis très sensible !!!! »

Et ça continuait, c’est alors qu’elle me dit :

« Allez, n'essaie même pas de résister, dis-moi juste de quoi il s'agit !
-D’accord, d’accord, mais par pitié arrête cette torture. »

Je rigolais, non pas de joie ni rien, mais plutôt parce que c’était ce que provoquer ce genre de chose sur moi… C’est alors que je du lui expliquer, et oui, autant, sous n’importe quelle torture je pouvais résister, celle-ci était la seule à laquelle je devenais fou et docile. Bref, ce que je lui dis ? Et bien que j’aie rencontré une fille sur internet, complètement par hasard. Moi qui auparavant n’était guère intéressé par les rencontres amoureuses grâce à internet, je fus bien surpris d’en être l’un des participants, de plus que à cause d’elle, je ne peux plus me passer d’un jour sans ordinateur. D’ailleurs, avant, pour moi, ceci était impossible, comment tomber amoureux d’une personne que l’on n’a jamais vu, que l’on ne connait pas ?! Enfin, c’était du passé, et je l’avais bien remarqué. Seulement je ne savais pas si c’était réciproque, et même si parfois elle échapper dans nos discussion quelques « Je t’aime » et même parfois des phrases dans le style amoureux, je n’étais pas sur de ses sentiments pour moi… Je l’ai déjà vu en photo et elle aussi, nous avons beaucoup parlé, beaucoup rit. Je ne sais comment je suis tombé amoureux d’elle, mais plus les jours sont passé plus elle me devenait indispensable. Enfin, c’est ce que j’expliquai à Hye Su, je lui demandai son avis, ce qu’elle ferait à ma place, de plus qu’à ce moment là je n’avais plus de nouvelle d’elle…
Je me sentais tout de même pathétique, voir même fou… D’ailleurs, il est totalement possible que Hye Su le pense, enfin, qu’importe, cette fille je l’aime, je n’y peux rien, enfin, c’est ce que je pensais, et puis le rêve est tellement fantastique, pourquoi s’en priver !
Je me rendais compte à quel point j’étais nul, compliqué…

« C’est nul hein ? Je suis bizarre comme mec, je cherche sans cesse l’impossible… Enfin, c’est surement dans ma nature, il faut que je m’y fasse ! »

Je n’attendais pas vraiment de réponse de sa part, même si je dois avouer que ça m’aurait bien plu, j’aimais bien parler avec elle, même si le fait de raconter ma vie n’était pas mon passe temps favoris… Elle avait quelque chose qui me laissait confiant, peut-être un peu trop même…

Enfin, on continua à parler, je ne sais plus vraiment de quoi, enfin, je lui avais raconté mes soucis, ça m’avait fait du bien, je lui en remercia d’ailleurs… Cependant, je me demandais si elle n’en avait pas marre de toujours entendre parler de mes problèmes de famille lorsqu’on été ensemble, c’est d’ailleurs pour cela que je voulu lui demander à son tour si elle n’avait pas de problème, car, jamais elle ne m’avait réellement parlé d’elle. C’était un peu comme une inconnu à qui je raconte des choses ennuyeuses, voir complètement agaçante pour elle. Enfin, je ne savais pas s’il était nécessaire de lui demander.
Mon cerveau n’eut pas le temps de stopper les mots qu’ils sotirent tous seuls…

« Et toi ? Je veux, dire tu ne parles jamais de toi, de ton passé, de ce que tu veux… »

J’en avais fait trop, peut-être aurais-je mieux fait de me taire ? Enfin, à présent, seul de ses lèvres j’attendais un réponse…

Takeda Kino à demandé à ce que ce compte soit supprimé, donc je déplace =s

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