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| Continuer ta route, la seule chose que tu aurais du faire. | |
| Auteur | Message |
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Aiden Cree
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| Sujet: Continuer ta route, la seule chose que tu aurais du faire. Dim 11 Mar - 11:37 | |
| J'étais allongé sur un banc, les yeux clos. Je venais tout juste de revenir de l'hôpital pour passer quelques examens et par chance il me restait encore pas mal de temps pour me reposer. Le bruit du vent dans le feuillage des arbres est certainement l'un des sons les plus agréables à écouter... Il nous permet de nous sentir léger, libre, pur. Le plus agréable encore est de le sentir caresser notre peau chaude, il la caresse doucement sans ne laisser aucune trace, juste une sensation de bien être. C’était un bon moyen pour moi d’oublier tous les mauvais moments passés, mais surtout d’oublier cette maladie incurable qui me hantait depuis toujours. Ce jour là, à l’hôpital, les médecins me disaient qu’ils ne savaient toujours pas exactement ce que j’avais. Certes c’était une maladie du cœur, mais ils ne connaissaient pas le vrai problème, et par ailleurs, la seule chose qu’ils pouvaient faire était de me donner un traitement… Encore et toujours pleins de médicaments. Il fallait que je me lève encore plus tôt pour les prendre sans que personne ne me surprenne, sans que personne ne découvre ce lourd fardeau qui pesait depuis toujours sur mes épaules. J’énumérais dans ma tête toutes les choses que j’avais à faire… Appeler ma mère pour lui dire les résultats de l’examen, aller à la pharmacie du coin pour aller chercher mes médicaments, m’entrainer sur un nouveau morceau que j’avais trouvé quelques jours auparavant, retourner à la résidence pour nettoyer ma chambre comme à mon habitude, et pour finir il fallait que je pense à commencer ma dissertation. Ca n’était pas de grosses choses, mais le fait de penser à ce que je devais faire dans l’avenir me donnait du courage, ça me permettait de me dire que je pourrais encore vivre un certain temps. Quelques minutes passèrent et j’entendis quelqu’un marcher au loin. Sur le moment, je ne me fis guère de soucis, car, comme tous les autres, il allait certainement m’ignorer et poursuivre sa route sans m’embêter, car oui, avec toutes les informations bizarre qui était dites à mon égard, personne n’osait m’approcher, par ailleurs, j’en étais bien content, car, comme ça, je n’étais plus obligé de les rejeter. Toujours allongé, et les yeux fermé j’écoutais ses pas régulier me passer à côté, mais bizarrement ses se rapprochaient de moi et tout d’un coup s’arrêtèrent. Il touchait quelque chose, j’ouvris les yeux et me redressa rapidement. Je le voyais là, accroupi, mon sac dans une main et dans l’autre des feuilles. Mes yeux se dirigèrent vers le sol quand je me rendis compte que ces feuilles en réalité provenaient de mon dossier médical. Mes yeux s’écarquillèrent et je me leva à tout allure pour attraper le reste des feuilles et vite les ranger. Je pris ce qu’il tenait dans les mains et, de même, je les rangea avec le reste de mes affaires. Je le regardais, encore accroupi, et je ne savais que dire après ce qu’il venait de se passer… Et le regarder encore moins, je ne pouvais pas regarder quelqu’un qui venait de voir ce que j’essayais de cacher le plus au monde. La seule chose que j’avais remarqué était son regard, son regard rempli de pitié… Qu’allait-il dire ? Qu’allait-il faire ? Je l’ignorais et au lieu de m’enfuir en courant, je restais là paralysé par un sentiment que je n’arrivais et n’arriverais pas à décrypter.
Dernière édition par Aiden Cree le Mer 21 Mar - 18:21, édité 1 fois |
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Invité
| Sujet: Re: Continuer ta route, la seule chose que tu aurais du faire. Mar 20 Mar - 18:43 | |
| << Ahn Jae Kwang entre par la porte donnant sur la deuxième chambre. Il porte un short gris et un t-shirt blanc. Il vient faire face à son meilleur ami.
Jae Kwang – Comment as-tu pu me cacher un truc si gros ? Comment as-tu pu me faire ça ? Je croyais qu'on était amis … Je me suis donc trompé à ton sujet. Non, ne dis rien. J'en ai déjà bien trop entendu de la part de ce 'docteur'.
Il marque une pause et fait les cents pas, puis revient lui faire face.
Jae Kwang – Tu as plus confiance en cet homme que tu ne connais même pas qu'en moi ? A quoi donc nous ont servis ces 10 ans de confiance, de secrets et de partage ? >>
Je lisais une énième fois cette scène. Je trouvais Jae Kwang un peu cruel dans cette scène … Je ne comprenais pas ses agissements. Comment pouvait-il critiquer son meilleur ami alors que ce dernier savait qu'il mourrait dans les années suivantes ? Cependant, mes études en comédie ne me permettaient pas de refaire le scénario à ma manière. Je devais jouer Jae Kwang comme on me le décrivait. Je devais lui donner vie sur scène peu importe qu'il soit froid comme la glace ou tendre avec n'importe quel individu lambda. Les yeux fixés sur mon texte que j'essayais vainement de faire entrer dans ma mémoire, je déambulais dans le parc. Il y avait peu de monde à cette heure-ci et le vent frais m'aidait à me concentrer. C'est ainsi que je suivais le chemin en pierre blanche, sans vraiment savoir où j'allais et en oubliant peu à peu d'où j'étais parti. En y repensant, cette petite route qui sillonnait le parc de l'université représentait à merveille la métaphore de ma vie : un départ lointain et une destination inconnue. Tsss … Voilà que je deviens poète ! Je passais furtivement mes doigts dans mes cheveux en laissais mon autre main tomber le long de ma cuisse. Et voilà que je me déconcentrais encore pour rien. Ces derniers temps un stylo me semblait plus qu'intéressant et un oiseau suffisait à me faire perdre le fil de ma tirade. A croire que le printemps touchait même les 'sans-cœur' comme moi.
Dix minutes passèrent. J'avais finalement décidé que je pouvais m'accorder une petite pause, et puis, une petite balade par un si beau temps ne pouvait pas me faire de mal. Je flânais ici et là, observant les autres étudiants. La plupart s'étaient donnés rendez-vous prés d'un banc ou sous un arbre avec une guitare, de quoi manger et un sourire pleinement satisfait. Parfois ma solitude me pesait un peu et aujourd'hui était un de ces jours où je regrettais d'avoir choisi d'être seul. Pourtant, je savais très bien que ma présence les mettrait mal à l'aise surtout s'ils apprenaient que j'étais … Enfin. Cela avait peu d'importance maintenant. J'avais décidé de vivre par moi même et je ne pouvais pas revenir en arrière même si je le souhaitais au plus profond de mon âme. Je n'étais pas fait pour offrir et encore moins pour partager. Pas même avec ce gars couché sur le banc là-bas. Lui aussi était seul pour profiter du ciel bleu aux nuages moutonneux. Je m'approchais de lui. Il me rappelait vaguement quelqu'un … j'avais entendu dire que c'était un solitaire. Pourtant, avec un visage comme le sien, ça devait être facile de se faire des connaissances. Je n'étais plus qu'à quelques mètres de lui lorsque je m'aperçus que le sac qui était au pied du banc s'était renversé sur le sol. « Passe ton chemin Cho Jun Hee », pensais-je. Pour moi, aider son prochain s'était faire preuve de faiblesse et montrer qu'on avait pitié de l'autre. Je n'étais pas comme ça. Et encore moins avec un homme. Pourtant son visage de martyre endormie me fit m'accroupir. Me maudissant de mon acte, je rassemblais les feuilles et les replaçais dans le dossier qui dépassait du sac. C'est au moment où je le refermais que je lus le titre inscrit en grosses lettres sur la couvertures. Huh ?! Un dossier médical … et bien rempli en plus. Voilà qui semblait intéressant. Laissant de côté pour un instant mes règles de bienséance, je saisis un des nombreux papiers et le survolais. Plus j'avançais dans ce texte d'un genre qui m'était inconnu plus les battements de mon cœur s'accéléraient. Des mots comme « maladie cardiaque », « temps indéterminé » ou encore « soins intensifs » accrochaient mon regard et créaient peu à peu un schéma morbide de la vie future de ce jeune homme. Alors que je plongeais un peu plus dans le rapport médical, un main vînt se refermer sur la feuille blanche et me la retira des doigts, entaillant au passage mon index. Surpris mais encore empreint d'une sorte de torpeur que je ne connaissais pas, je relevais vers l'inconnu un regard perdu. Si j'avais été ailleurs, avec quelqu'un d'autre, à une autre heure de la journée, j'aurais maudit cette feuille d'avoir amoché mon corps parfait. Mais là, c'était tout bonnement impossible. Les mains légèrement tremblantes, je me relevais et regardais cet homme fourrer les papiers dans son sac. Que faire ? Ma conscience me dictait d'oublier tout ça et de le laisser se débrouiller mais mon corps en avait décidé autrement. C'est ainsi que mes fesses se posèrent d'elles même sur le banc. Que dire ? Devais-je lui poser des questions sur ce mystérieux feuillet ? Parler de la pluie et du beau-temps ? Rester silencieux ?
- Qui es-tu ?, lançais avec neutralité.
Je marquais une pause et me mis à fixer le ciel bleu. Le soleil m'envoya ses rayons en plein dans la rétine. Mais je ne cillais pas. Pourquoi est-ce que ce gars me semblait si familier ?
- Tu as peur ?, demandais-je en cherchant son regard.
Je n'attendais pas vraiment de réponse clairement édictée. Juste un signe. Un murmure. Un souffle. Quelque chose qui me ferait comprendre que j'étais aussi humain que lui.
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Aiden Cree
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| Sujet: Re: Continuer ta route, la seule chose que tu aurais du faire. Mer 21 Mar - 19:27 | |
| Debout, figé, peut-être même apeuré, je restais là, sans aucune raison bien précise. Quoique si, il y avait bien une raison à cela… Cet homme, assis à côté de moi sur ce banc. Il était là, en train de regarder je ne sais quoi, il devait sans doute avoir pitié, non, ça n’était même pas un doute, c’était une certitude.
Je maudis ce jour où le docteur m’a annoncé l’arrivée de cette maladie grotesque sans queue ni tête. Pourquoi fallait-il que cela tombe sur moi ? Voilà qu’à cause d’elle il fallait que sans cesse je me cache. Jamais ne pouvais être moi-même. Lorsque quelqu’un essayait de m’approcher je fuyais, comme si la peste essayait de s’emparer de moi… Oh, mais que je suis bête, même la peste n’était rien face à ce problème cardiaque qui hantait chacun de mes cauchemars. Tous les hommes de mon âge ne se souciait pas du temps qu’il leur restait, pensant qu’ils avaient « la vie » devant eux… S’ils savaient à quel point cette « vie » tant aimé n’était en fait qu’une période éphémère qui s’achèverait avant qu’ils n’aient eu le temps de se rendre compte que c’était la fin… Puis il y avait les cas similaires au mien, dans l’attente de ce dernier jour, sans aucun espoir, sans aucun projet.
- Qui es-tu ? lança-t-il.
Qui suis-je ? Quelle question ! Je me moquais intérieurement de cette interrogation m’a foie un peu étrange, en quoi le fait de savoir qui j’étais allait l’avancer ? En rien. D’ailleurs, je ne répondis pas, je trouvais cela inutile. Pour moi, c’était un inconnu, et je me suis toujours mis en tête qu’un inconnu devrait toujours le rester, ou si je suis obligé de lui parler, je ne devais en aucun cas créer de bons liens avec lui. Me présenter serait trahir cette règle ! Seulement, après quelques secondes de silence, il reprit, mais cette fois-ci, là question fut un temps soit peu… différente.
- Tu as peur ?, demanda t'il.
Je dois avouer que je fus un peu surpris. Personne ne m’avait jamais posé cette question, d’ailleurs, moi-même je ne me l’étais jamais posé… Avais-je peur ? Peur de ce qui m’attendait ? Je ne savais pas vraiment, pouvait-on appeler réellement ça de la peur ? Je ne pense pas, après tout, j’y étais préparé, et cela depuis des années déjà. Mon regard se tourna vers lui, attendait-il une réponse ? Non, je ne pouvais pas lui répondre, il fallait que je l’ignore ! Mais comment ? Il était là en face de moi, et son regard incessant qui me fusillait. J’avais beau détourner à multiple reprise mon regard du sien, il persistait. Après un certain temps de réflexion, je décida de lui répondre. Je ne voulais pas montrer à quel point j’étais vulnérable, alors, je menti, après tout, mes cours de comédie devait bien me servir dans des cas tels que celui-ci.
-Non. Pourquoi aurais-je peur ? Après tout, la mort fait parti du cycle de la vie. Je me trompe ?
Je regrettais un peu le ton que je venais de prendre. Sec, dur et surtout méprisable. Mais après tout, qu’est-ce que cela pouvait bien me faire ? Sachant que cette discussion ne mènerait nulle part et que certainement, nous passerions tout deux à autre chose d’ici les heures qui allaient suivre. Enfin, je l’espérais… Je rangea minutieusement mes affaires de cours dans mon sac, le ferma et le mis sur mon dos. Je ne comptais pas rester plus longtemps.
-Sur ce, je te souhaite une bonne journée, au revoir.
J’étais un peu triste de devoir quitter ce banc où je pouvais me reposer, et malgré le temps de libre qui me restait, je préférais m’écarter de cet individu. Alors que je marchais, une pensée me vint soudain à l’esprit. Et s’il racontait à tout le monde que j’avais cette maladie ? Oh non, c’était impensable ! Je fis demi-tour et de nouveau en face de lui je le regarda et lui dis :
-Je compte sur toi pour ne rien dire à propos de tout cela, je ne suis pas malade, d’accord ? Et d’ailleurs, tu ne m’as jamais rencontré ? Ok ?
Je le regardais, attendant de lui une réponse rapide et positive.
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Invité
| Sujet: Re: Continuer ta route, la seule chose que tu aurais du faire. Mar 27 Mar - 18:37 | |
| Mes yeux cherchaient une réponse claire dans les siens. Je me fichais bien de la réponse qu'il me donnerai. On m'avait toujours dit qu'il regarder l'être humain et apprendre la signification de ses gestes avant d'écouter ses paroles. Aujourd'hui je m'étais tout ça en pratique sur un cobaye plutôt intéressant. Je le vis détourner du regard, chercher un échappatoire de dernière minute pour finalement se rendre à l'évidence que je n'étais pas dupe.
- Non. Pourquoi aurais-je peur ? Après tout, la mort fait parti du cycle de la vie. Je me trompe ?
Telle fut la première fois que j'entendis le son de sa voix. Un ton sec, cassant comme le vent qui giflait mon visage lorsque le froid commençait à se faire sentir dans les rues de Séoul. Cependant, il ne se trompait pas : « la mort fait parti du cycle de la vie ». Il avait donc des idées bien arrêtées sur ce que représentait sa vie et je trouvais ça plutôt effrayant. Comment pouvait-il supporter l'idée qu'il quitterait ce monde d'une minute à l'autre comme dans 80 ans ? Ne voyait-il donc pas que chaque seconde valait la peine d'être vécu ? Faisait-il donc parti de ces gens qui s'arrête au simple fait de mourir sans laisser de traces ? Je ne le connaissais pas et je le trouvait décevant. J'aurais du partir et le laisser seul avec sa conscience. J'aurais du me lever sans un mot et quitter ce parc en oubliant tout cette discussion qui n'avait ni queue ni tête. Pourtant, une toute petite partie au fond de mon être voulait rallumer la flamme. Elle avait envi que le secoue comme un prunier, que je le prenne dans mes bras, que je le vois sourire, que je l'emmène faire du saut à l'élastique … Mais rien. Je ne bougeais pas d'un pouce et le fixais alors qu'il rangeait ses affaires. Puis il se leva, endossa son sac et me lança un « Sur ce, je te souhaite une bonne journée, au revoir ». C'était quoi ça au juste ?! Il allait pas se barrer comme ça quand même ?! Non, il n'avait pas le droit ! Pas maintenant qu'il avait dépoussiérer cette chose qu'il y avait en moi et qui n'avait pas été ouverte depuis bien longtemps. Pas maintenant que son visage de martyrisé s'était imprimé dans mon cerveau. Je lui devais quelque chose, mais les mots me manquais. Je n'arrivais pas à définir ce qui était en train de se passer. Il s'éloignait doucement sur le chemin de terre. Sans un regard derrière lui. Pourtant, quelque chose semblait le retenir. Go Jun Hee ! Profite de cet instant et rattrape le ! Encore une fois je n'en fis rien et attendais assis sur le banc, les doigts entourant mon précieux scénario. Soudain, il fit volte-face, rebroussa chemin et vînt se planter devant moi.
- Je compte sur toi pour ne rien dire à propos de tout cela, je ne suis pas malade, d’accord ? Et d’ailleurs, tu ne m’as jamais rencontré ? Ok ?
J'eus un sourire en coin qui se transforma en un petit rire qui je cachais derrière ma main libre. Voilà que le 'vrai-moi' reprenait le dessus. Se payait-il ma tête ? Moi, Cho Jun Hee ?! Faire comme si je n'avais rien vu, rien entendu et passer mon chemin ?! Ça n'arriverait même pas dans mes rêves les plus fous. Je venais de découvrir que ce gars était atteins d'une maladie inconnue qui peut lui être fatale et il pensait que j'étais capable de faire semblant avec lui alors qu'on se croisait quasiment tous les jours. En ce qui concernait sa première demande, j'étais tout à fait d'accord : cette histoire ne concernait personne d'autre que lui et moi. Je n'étais pas du genre à balancer … enfin, du moment que je n'y gagnais rien. Je me mis à tourner autour de lui en le passant aux rayons-X de la tête aux pieds.
- Voilà qui est intéressant ! Tu n'as pas peur de ta maladie mais tu as peur des autres.
Je marquais une courte pause le temps de revenir face à lui.
- Pourquoi ?
Le rôle du philosophe m'allait à merveille aujourd'hui. Certainement que ma passion pour la comédie me faisait rater ma vocation. Enfin bref, le sujet n'était pas là. Je fixais son visage. Je ne savais pas son âge. Certainement était-il plus vieux que moi, mais peu m'importait. Pour moi, nous étions à égalité. Je lui collais alors mon scénario sous le nez.
- Si ,et seulement si, tu m'aides à avoir le premier rôle de cette pièce, je ne dirais rien à personne.
Mensonge ? Chantage ? Peut-être bien. Mais je ne serais pas Jun Hee si je ne me battais pas pour avoir ce que je souhaitais. Quitte à sortir mon joker ou même à tricher. Parce qu'au final, on gagnerait autant l'un que l'autre. J'avais besoin de lui même si je ne savais pas pourquoi. Maintenant je n'avais plus qu'à attendre sa réponse à ma condition. Allait-il refuser et mettre son secret entre mes mains ? Allait-il accepter et me laisser carte blanche pour changer nos vies respectives ? Tout ne reposait que sur ses mots.
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