Avachi sur les murets de l’établissement de Taejon, ils regardaient les autres joués. Encore une fois sanctionné, Jin devait rester à l’écart. Comme à chaque fois, il n’en prenait pas des leçons et mettait son casque sur les oreilles avec la musique à fond. Il n’écoutait personne prétextant, que personne ne souhaitait l’écouter. Un vrai langage de sourd avec les bonnes sœurs de l’orphelinat, ça allait faire treize ans, qu’il leur menait la vie dure. Une forme de révolution qui démontrait son incompréhension totale sur sa place dans cette société. Pourquoi n’avait-il pas de parents ? Pourquoi personne ne voulait de lui ? Il voyait ses camarades partir avant lui et au final, il restait seul. Seul avec sa maladie. Dès sa naissance, les médecins avaient décelé une maladie cardiaque grave, qui lui donnait peu de temps à vivre. Surement la raison pour laquelle ses parents l'ont abandonné selon lui. Et pourtant, treize ans plus tard, il était encore là. Plus les jours passaient, plus il se refermait sur lui-même. Ne cherchant même plus à dialoguer à chacune de ses fautes. Il avait commencé en brisant des vitres, en écrivant sur les tables, trouvant un meilleur support sur les murs. Sauf, que des dégradations sur la voie publique l’amenèrent directement au commissariat. Il se faisait de nouveau taper sur les doigts mais pour lui, c’était la même rengaine. La même chanson, qu’on passe encore et encore, on en vient même à finir leurs phrases.. Une façon de pousser encore et encore ses limites, il avait beau avoir ses crises assez violentes, qui, au lieu, de côtoyer les bancs du commissariat, c’était les lits blancs de l’hôpital. Irrécupérable et insouciant, c’était ses qualificatifs par les nones. Sauf une. Il faut bien une exception à la règle. Elle venait juste d’arriver et elle prêchait déjà la bonne paroles d'un façon assez originale dans tous l’orphelinat. Jin en avait fait sa victime favorite. Cependant, ce petit jeu changea du jour au lendemain.
Surement, la goûte d’eau qui fit déborder le vase car, elle devint moins patiente. Toujours sur son dos, des coups de cahiers sur la tête dès une réflexion acerbe de la part du jeune homme, des seaux d’eaux qui lui tombaient sur la tête à quelques uns de ses réveils ; ne fais pas autre, ce que tu ne veux pas qu’on te fasse. Monsieur qui en était l’expert de ces petites farce, en devenait le dindon de la farce. Il la détestait de jour en jour. Alors, ce fut d’une manière dès plus perplexe, qui l’accueillit l’idée de vivre avec elle. En effet, notre nones pas comme les autres quitta les ordres pour vivre la grande ville à Séoul. Folle ? Ce fût le premier mot dans l‘esprit du garçon. Cependant, Séoul, c’est grand alors, il pourrait toujours lui fausser compagnie à un moment ou un autre… Il était loin d’imaginer, que cette femme allait lui donner en quelque sorte un nouveau sens à sa vie. La paperasse finit pour l'adoption. Vanter par beaucoup pour son expérience à s’occuper des enfants et ses bonnes actions, elle n’eut pas de mal avec tous ces papiers. De plus, un grand d’hôpital de Séoul avait appelé quelques semaines auparavant pour une greffe impérative pour Jin. Lors du trajet vers la capitale, ses yeux restèrent fixer sur elle. Pour une none, il doit l’avouer, elle était cool. C’était étrange pour lui, de se dire qu’elle était sa mère adoptive... Bouarf, ça sert à rien de fabuler. A la prochaine station service, il se casse alors. Tant pis pour la greffe.

Ça va faire deux ans, qu’il vit avec elle et, pendant cette période, il n'a plus jamais eu envie de fuguer. Une nouvelle vie avec un nouveau cœur, il semblerait qu’il avait le droit à une nouvelle chance dans ce monde... Même si, elle était plutôt jeune. Aux yeux de la société, elle était devenue sa mère. A ses yeux, elle était sa sortie de secours.

Avec quelques relations, elle parvint à trouver une place de serveuse dans un grand restaurant. Une occasion pour Jin, de voir ce que ça mange un fils à papa. Tellement habituer aux banlieues miteuses de Séoul, c’était plus nickel par ici. Voilà, deux ans qu’il vivait à Séoul, du haut de ses seize ans, il s’était rapidement adapté à tous ces changements. Chasser le naturel, il revient au galop. Jin avait gardé ses vices passés et dans la capital, il ne se gênait pas pour les remettre en pratiques. Contrairement aux années précédentes, notre jeune voyou semblait plus malin. Douée pour tromper son monde, Jin ne compte plus les multiples facettes qu’il s’est donné dans la vie. Fils d’un riche banquier, un serveur dans un bar sans y être employé, ou encore le rôle d’un jeune SDF à la sauce hollywoodienne qui vous ferait croire au prince charmant en un claquement doigt, et j'en passe... Tellement habitué à embobiner son monde, il a fini par en prendre goût et c’est tellement plus amusant. De plus, la nature lui a donné un joli minois et il ne s’est pas gêné pour l’utiliser. Cependant… -Oui, il y a toujours un hic.- il n’est jamais allé plus loin avec une fille. Eh oui, notre Dom Juan des temps modernes n’a jamais été plus loin qu’un baiser langoureux. Pourquoi ? Parce que, depuis son opération, il ne s’est jamais montré nu, ou simplement torse-nu devant quelqu’un à cause de sa cicatrice. Une marque dont il a horreur. Derrière son image de beau salaud qu’il se donne, Jin a toujours ce sentiment d’être parfait pour ce rôle mais au fond, il n'est pas si méchant et même assez généreux, quand il veut. Il a été imparfait à sa naissance, renié par ses parents alors, pourquoi devrait-il être meilleur ? Drôle de façon de penser, n’est-ce pas ? Une mauvaise personne reste et restera une mauvais personne selon lui ; il n’y a pas de seconde chance. Très peu connaissent cette facette fragile et pudique de son caractère, il cache tellement bien derrière son air de beau parleur égocentrique.
A dix huit ans, il eut son diplôme. Il s’empressa de quitter le système scolaire et commença le travail dans un petit restaurant en tant que serveur. Tel un chat de gouttière, il va où bon lui semble. Il s’en fout d’être riche. Il vit très bien. Depuis qu’il est petit, il a su s’y faire avec le strict minimum. Il aime sa liberté et n’espère jamais la perdre. Un peu marginal dans l’âme, il doit être le premier à transgresser les règles et a n’en faire qu’à sa tête. Il a du continuer ses études pour faire plaisir à sa mère adoptive. Ce doit être la seule femme qu’il respecte et écoute le plus sur cette Terre et attention, à celui ou celle qui lui porterait préjudice. Le dernier en date a fini à l’hôpital à cause de Jin. Un peu trop protecteur poussant à la possessivité et son impulsivité, ça ne fait jamais bon ménage surtout, quand on fait du mal à un de ses proches. En temps normal, il est rare que Jin se laisse aller à la violence, c’est plutôt contraire. Il évite tous conflits et parle avec une telle aisance. Certains mots peuvent bien faire plus mal qu’un coup de poing, par moment… C’est lors de son service qu’il entendit un groupe d’étudiantes parler. L’engouement dans leurs voix l’attiraient alors qu‘il faisait le ménage. Il n’avait que le nom de cette école à la bouche ; la prestigieuse école d’art de Séoul. Une d’entre elles leva les yeux sur lui et le regarda avec un tel mépris. Comme si il n’était rien par rapport à tous ces idoles et même eux, qui faisaient parties de cette -si-fabuleuse- école. Un regard qui resta ancrer dans l’esprit du jeune homme. Lui, qui était tellement habitué qu’on le dévore des yeux.. C’était lui foutre un sacré coup à son amour propre. Une fois qu’elles furent parties, il s’occupa de nettoyer leur table et un cahier oublié gisait sous la table. Curieux, il ne se gêna pas pour le lire. Le journal intime d’une fille dans les mains d’un mec, c’est dangereux ça… Il en sut assez pour vouloir connaître cette fille. A travers ces mots inscrits sur ce bouquin, il voulait la revoir. Alors, c’est pour une raison stupide qu’il alla à cette université. Au début, il espérait seulement croiser l’une de ces filles puis… Cette école et l’ambiance qui y régnait, l’attira un peu plus, au fur et à mesure.

Au départ, il ne cherchait que la jeune femme, qui avait écrit ce foutu journal. Au final, il est étudiant en première année d’art dramatique. Il est doué pour jouer la comédie alors, autant qu’il le fasse devant un public ou même face à la caméra. Puis, ça semble tellement cool de faire partie de cette université.. En tous cas, ça marche niveau drague. En effet, c’était la motivation première de monsieur après le « à la recherche de la fille au journal intime »… Mais avec les temps, il semblerait qu’il apprécie de jour en jour faire l’acteur sous les feux de la rampe et il apprécie aussi pousser la chansonnette à l’occasion. Peut être que c’est ça ; sa voie. Affaire à suivre, dirons-nous.

Hellow ! Je m'appelle Élodie. J'ai 19ans et je fais des rps depuis l'âge de 14 ans. Je suis une grand fana de mangas et de la culture japonaise depuis mes 12 ans environs. J'aime aussi celle coréenne, que j'ai découvert un peu plus tard après avoir regardé boys over flowers. x) Niveau musical, je ne suis pas difficile alors, je vais éviter de citer tous mes coups de cœurs, ça risque d'être long. XD
Je me suis inscrite sur le forum pour le contexte, le design mais aussi, il semblerait que l'ambiance soit au beau fixe par ici ! ^-^ Voilà, je pense que vous en savez assez sur moi. '-'

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