Prologue : « C’est un garçon ! »


Seoul 15 janvier 1992


Une jeune femme d’origine américaine traversa la ville en tenant fortement la main de son mari, le ventre bien rond, son visage marqué à intervalle régulier, par la douleur qu’elle ressentait dans le bas de son ventre. Pourtant, son sourire reprenait toujours le dessus, la joie immense se lisait sur son visage car un enfant allait bientôt naître de l’amour entre ses deux parents et une vie paisible s’offrirait à lui ou presque. Trois années auparavant, Soo Ji entra dans un hôpital, blessée au bras par une vilaine coupure faite à l’arme blanche. Son sang roulait le long de sa peau tendis que sa peau devenait livide à mesure que le temps s’écoulait. La jeune femme s’était faite agressée dans la rue, simplement parce qu’elle avait un physique plutôt flatteur. De quoi attiser les envies lubriques de certains loustics des bas quartiers. Cette nuit là, elle tenta tant bien que mal de s’en sortir indemne, griffant son agresseur au visage, et lançant des coups de pieds bien placés à ceux qui se croyaient invincibles. Une montée de sang au visage, l’un des jeunes présents sur les lieux, lança la lame de son couteau dans la direction de la belle pour l’effrayer seulement son coup parti plus vite qu’il ne l’avait prévu la blessant sévèrement au passage. Au même moment, le gang adverse traversa le terrain de basket pour secourir la demoiselle. Bak MinHo glissa vers elle, détachant son bandanas pour l’enrouler autour de la blessure pour stopper tant bien que mal l’hémorragie. Après quoi, il l’emmena d’urgence vers l’hôpital le plus proche, conservant ses distances avec les médecins jamais très loin des forces de police. Grâce à lui, Soo Ji s’en sortit, conservant une légère cicatrice sur le bras, elle lui était redevable ainsi qu’à ses amis.

Leur première rencontre fut mouvementée mais pas inutile puisque deux années après, ils s'unirent pour le meilleur et pour le pire. Neuf mois plus tard, le ventre rond de Miss Bak devenait grognon et souhaitait laisser voir le jour, un petit bijou. Parfois, MinHo posait sa main le long du ventre de Soo Ji afin d'en sentir les petits coups de poings et de pieds que ce petit rebelle donnait pour marquer sa présence. L'heure n'était pourtant pas à la plaisanterie, les contractions se faisaient de moins en moins espacées, leur garçon voulait voir le jour et connaître la vie extérieure et non celle d'une piscine avec self service intégré. Enfin, le taxi s'arrêta un dispensaire de la capitale, pas assez riche pour se payer le luxe de l'hôpital. Aussitôt, une aide soignante sortit pour accueillir la future maman et la placer sur un brancard, l'amenant lentement mais sûrement dans une salle aménagée. Là bas, elle attendrait le moment où son petit garçon sortirait au grand jour. D'ailleurs, ce moment ne se fit pas prier, le bébé voulait voir le monde avec ses petits yeux, la maman poussait fortement écrasant la main de MinHo qui tentait de l'aider comme il le pouvait. Une seconde, un soupir, un cri, voilà un nouveau-né, une nouvelle vie qui venait d'apparaître. Il se prénommerait Bak In Ho, un prénom composait des noms respectifs de ses grands-parents qu'ils chériraient tous les deux jusqu'à la fin de leur vie...

Au bout d'une semaine, ils ramenèrent leur enfant avec eux dans leur appartement, situé en plein centre d'un quartier populaire, surplombant la ville avec une magnifique vue et une odeur étrange. Si peu de moyen et pourtant ils aimaient leur vie telle qu'elle l'était à présent. Min Ho ne participait plus aux guerres de rues, continuant tout de même à se faire des connaissances dans le quartier au cas où cela serait utile. Pour nourrir la bouche supplémentaire qui venait de les rejoindre, il prit un job de travailleur dans le bâtiment. Cette vie convenait à sa famille. Tous les deux voulaient le meilleur avenir pour leurs enfants et il était certain qu'ils ne s'arrêteraient pas à une seule petite bouille d'ange.

La vie n'est pas si rose qu'elle n'y paraît

L'enfant grandit rapidement sous le regard attendrit de ses parents. Mais le monde dans lequel il se débattait s'avérait bien plus acide qu'il n'y paraissait. Les enfants entre eux n'allaient pas de main morte sur les moqueries les plus difficile à encaisser sans oublier le quartier dangereux dans lequel il résidait. Là bas, la loi du plus fort primait sur le reste. Les dangers se repéraient aux quatre coin de la rue. Pour palier sa future vie de délinquant, In Ho choisit de pratiquer un sport, un sport qui lui permettrait de libérer son excès d'énergie tout en musclant son corps d'une bien belle façon. Seulement annoncer ce choix sportif à ses parents lui laissa un arrière goût amer. Imaginez le visage décomposé d'un père qui voyait son fils pratiquer le basket, l'athlétisme ou encore le football. Non, il préférait danser. Une discipline sportive qu'il assimilait à ceux dont les préférences l'attireraient vers ceux du même sexe que lui. Pas très flatteur en effet et très restrictif d'esprit. Pourquoi ne pouvait il pas danser en paix ? Il n'allait pas choisir la danse classique avec les collants un peu trop près du corps révélant les moindres formes de son anatomie. Le petit coréen voulait apprendre le hip hop, la danse de rue, celle qui permettait la réalisation de battle le soir sans que des coups ne soient donné. Cette danse lui inspirait le respect. Alors, contraint d'abandonner l'idée d'exercer cette discipline dans un vrai centre de formation, il prit des cours avec ses amis. Chaque soir, il s'entrainait dans un hagard, apprenant de vidéo qu'il regardait à la télévision, sur des chaînes musicales. Ses inspirations provenaient en grande partie des Etats-Unis. Et si ses gestes n'étaient pas parfait, avec le temps il se dérida, apprit des figures plutôt osées lui donnant une impulsion d'adrénaline dans le sang. C'était devenu une drogue pour lui, une passion. Il ne se passerait pas une journée sans qu'il ne danse dans un coin pour répéter encore et encore tout en apprenant des autres. Ce fut à l'âge de treize ans, qu'il prit son courage à deux mains pour montrer ses progrès à ses parents. Son père colérique faillit lui donner une bonne droite pour lui remettre les idées en place mais à force d'argument, il eut le droit à une chance et une unique chance de montrer ce pour quoi il se battait. Sa mère fut stupéfaite, son père surpris de voir son fils exercer quelques figures en baggy, tee shirt et casquette. Cette prestation fut suffisante pour les faire changer d'avis. Dès la rentrée suivant, In Oh eut l'occasion de s'inscrire dans un vrai club avec des professeurs compétant et un suivi réussit.

En parallèle, les études s'avéraient nécessaires pour parfaire son éducation. Cependant, à partir du collège, les moqueries allaient bon train. Sa petite taille pour un homme ne l'aidait certainement pas à s'intégrer facilement. Les jeunes filles l'assimilaient à l'image d'un nounours, un camarade trop mignon qu'elles aimeraient avoir comme meilleur ami. Niveau petite amies ce fut donc le zéro absolu. Les hommes quant à eux, voyait en lui un mini pouce facile à ennuyer. Il ne ferait pas le poids dans une bagarre, il serait une cible facile pour un racket s'ils avaient besoin d'un apport financier. Dommage, In Ho n'avait pas d'argent, ce ne serait pas sur ce terrain là qu'ils seraient gagnant. Un seul homme l'accepta, son meilleur ami qu'il connaissait depuis l'enfance. Il fut son premier en tout. Son premier ami, son premier petit ami, son premier basé, sa première fois. Cette relation considérée comme « hors norme » fut dissimulée aux yeux de tous pour conserver une certaine réputation. Et au bout de six mois, leur relation fut révélée au grand jour ne leur laissant pas d'autres choix que de briser leur relation et leur amitié pour prendre des directions opposées au lycée. Cet été là, le coréen prit quelques centimètres pour atteindre le un mètre soixante quatorze. Il était à présent, plus grand que la plupart des adolescentes. Son corps plutôt bien musclé et sa coupe de cheveux sauvage, lui permis de gagner des points avec la gente féminine. Qui était il vraiment ? Là résidait toute la question. Un homme qui ne savait que choisir entre les hommes et les femmes, un homme adorable, sérieux, intelligent, naif, souriant, enfantin, amicale, grognon, désordonné, manipulable, sportif, ingénieux et expressif.

Et la danse dans tout ca ? Il continua à se perfectionner jusqu'au jour de ses dix huit ans où il tenta le concours d'entrée à la fameuse « Korean university of art » formant des danseurs, des musiciens/chanteurs ou encore des futures vedette de la télévision ou encore du cinéma. Alors pourquoi ne pas tenter sa chance ? Il s'entraina jour et nuit sans prendre de pause pour parfaire sa prestation jusqu'à en être satisfait. Le jour J, il se présenta dans la salle, fit le vide autour de lui et donna tout ce qu'il pouvait. Au moins, Jin Ho ne baisserait pas la tête et serait fier de lui qu'importe le résultat. Après quelques semaines d'attente, il reçut une lettre d'acceptation. Youhouuuu cette dernière signala le début d'une nouvelle vie. Et si cette école avait un prix élevé, il s'arrangerait pour rembourser son dut à ses géniteurs une fois un travail en poche. Academy of art le voilà !

Ami du net bonjour *o* Qui suis je ? telle est la question. Une demoiselle majeure qui adore la corée, la musique autant que les dramas. Je suis une 4nia pour moi les 4minute c'est le groupe féminin par excellence ca ne m'empêche pas d'adorer les Rainbow, Miss A, Secret, Song Ji Eun, SNSD et côté masculin MBLAQ, 2PM, SUJU, Infinite, Teen Top, avec pour première place Beast ♥ Je suis arrivée sur ce beau forum par l'intermédiaire d'un top partenaire. Je trouve le design très réussi, la vidéo j'adore :3 Le contexte est xcellent, l'ambiance à l'air sympa et surtout il me semble que vous êtes bien actif. Tout pour me plaire :3

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