Origine : Édimbourg, Écosse, Royaume-Uni
Particularité : Séraphine est atteinte de cécité depuis son enfance. Suite à une maladie, elle a perdu la vue ; ses yeux, auparavant bleus, sont aujourd'hui presque entièrement blancs, complètement morts. Il lui arrive des les recouvrir d'un bandeau pour éviter de les montrer aux gens, mais c'est assez rare.
Domaine de Prédilection : La musique ; elle-même joue du violon, et, si elle est douée pour cela – elle le pratique depuis son enfance – son talent réside essentiellement dans la composition. Au collège, sa professeur de musique la surnommait « Mini-Mozart ». Elle sait également jouer quelques notes de piano, mais est loin d'être virtuose ; ceci dit, c'est plus pratique que le violon pour composer. Mais attention, elle est incapable de vous jouer un morceau complet dessus !
Langues parlées : Anglais – langue maternelle ; Gaélique Écossais & Dialecte Écossais – courant ; Coréen – approximatif à son arrivée, aujourd'hui relativement courant, bien que ponctué de fautes ; notions de français et d'allemand.

Séraphine, à vue de nez, pourrait être le stéréotype de l'Écossaise. Une longue chevelure rousse, une peau pâle, … Seule sa petite taille et sa corpulence frêle font tache dans le décor, là où les peuplades du nord sont souvent sveltes et élancés. Oui, je parle de petite taille ! Car, même en Asie, une jeune fille qui ne dépasse pas le mètre cinquante-cinq, ça ne passe pas inarperçu ! Cette petite taille lui vaut, dans sa famille, le surnom de wee 'un, un terme utilisé seulement en Écosse pour désigner un petit enfant.
Pourtant, elle n'est pas naine, ni complexée par cela, loin de là. Elle sait jouer de ce corps fin, plutôt bien proportionné – une poitrine plutôt menue, des hanches plutôt étroites, une taille fine – pour se faufiler partout, se glisser dans des coins où on aurait pas idée de s'isoler.
Son visage, quant à lui, est fait de traits fins, sous une peau douce – en même temps, à son âge, si la peau n'est pas douce, il faut s'inquièter – souligné par un cou gracile. Ses lèvres, ni fines ni pulpeuses, sont souvent mises en valeur par un rouge à lèvres vif, pour attirer l'attention. Car oui, elle fait souvent tout ce qu'elle peut pour attirer l'attention ailleurs que sur ses yeux, morts, recouverts d'un voile blanchâtre que peu de personnes osent fixer. Elle le sait. Et ce doit bien être la seule partie de son corps qui puisse éveiller de la honte chez elle ; de fait, la voici extrêmement tactile, avec une oreille très sensible. Ses mains en sont la preuve, un peu usées, signe qu'elle les utilise plus qu'une personne entièrement valide.
Elle voit avec ses mains, et pourtant, tout le monde n'a pas le droit au privilège de voir lesdites mains couvrir son visage, afin qu'elle puisse le découvrir. Au contraire, comme beaucoup d'aveugles, elle réserve ça à une... Élite, dirons-nous, et pas au premier venu.
Que dire d'autre ? Peut-être qu'elle a une petite cicatrice, sur l'avant-bras, signe d'une opération chirurgicale qu'elle a du subir après s'être cassé le bras. Ou qu'elle a un grain de beauté, au niveau des reins, côté droit, juste au-dessus de la limite d'un pantalon taille-baisse. Ou encore qu'elle peut vous donner l'impression étrange de pouvoir vous voir et vous fixer, quand vous parlez, et que ça en destabilise plus d'un.

Là encore, on pourrait la qualifier de stéréotype. Vous voyez, l'Écossais fier, ours, solitaire, qui déteste les touristes et qui grogne dès qu'on lui adresse la parole ? Oui, vous avez plus ou moins de quoi représenter Séraphine. Mal-léchée, solitaire, ronchonne, ce n'est pas le genre de jeune fille des plus fréquentables ! Elle est plutôt agressive, s'énerve pour un rien, peut se montrer vulgaire, et est capable d'inventer des insultes particulièrement créatives. Eh oui, c'est un talentueux petit génie, mais le talentueux petit génie fait ses caprices et n'est pas non plus la crème des jeunes femmes. Quiconque aime les femmes de caractère, farouches et sauvages, trouvera son bonheur avec une femme comme Séraphine, qu'on se le dise ! Car si on peut la qualifier d'invivable, voire d'imbuvable, elle peut aussi se montrer très douce et particulièrement protectrice envers les personnes qu'elle aime. Et là, attention, c'est toutes griffes dehors qu'elle prendra la défense de ses amis, et là, attention, car elle utilisera ses petits poings s'il le faut !
Oui, elle est violente.
Mais si on la laisse tranquille, elle ne pose aucun problème. Elle reste dans son coin, ne cherchant pas spécialement à se mêler aux autres. Bien sûr, en trois ans dans l'école, elle s'est fait quelques rares amis, mais ça s'arrête là. Elle est aussi vive d'esprit, légèrement paranoïaques sur certaines choses, ce qui fait qu'elle a toujours dix hypothèses sur le pourquoi de quelque chose. Forcément, avec dix hypothèses, elle finit souvent par trouver la bonne... au milieu des autres.
C'est aussi une jeune femme pleine de charme, au physique peu courant dans un pays comme la Corée, qui le sait et qui en joue ; des asiatiques rouquines ? Vous en voyez beaucoup ? Ainsi donc, elle a, à son tableau de chasse, pas mal de jeunes hommes – ou de jeunes femmes ! - épinglés. Mais n'allez pas croire que mademoiselle est une simple femme libérée ! Qu'allez-vous penser là ! Non, c'est une libertine, dans l'ancien sens du terme ; elle est affranchi de tous les codes pré-établis, qu'ils soient sociétaires, politiques, ou, nous y venons, sexuels. C'est aussi ce qui fait son talent dans la composition musicale, puisqu'elle est libérée de tout carcan qui peut laisser sa créativité s'exprimer pleinement, ce que peu de personnes sont capables de faire.

PS : désolée, je suis incapable de décrire un caractère dans une histoire. Bien sûr, on y voit des références audit caractère, mais ce ne serait pas assez complet pour moi.

« Je suis désolé, Mr&Mrs McKenzie, nous n'avons rien pu faire... »

Maiden McKenzie sent les larmes monter à ses yeux, et, désespérée, cherche refuge dans les bras de son époux, Jamie. Ce dernier, blême, lui caresse maladroitement les cheveux, en essayant de la consoler, bien qu'il sache pertinemment qu'il n'y parviendra pas. Il écoute le verdict du médecin, sincèrement désolé. La rougeole, chez leur petite fille de quatre ans, a été plus que fulgurante. Personne ne l'a vue venir. Le vaccin était pourtant actif, mais n'a visiblement pas suffit. Et depuis plusieurs jour, la petite fille, en plus d'être fièvreuse, et de se plaindre de la lumière trop forte, avait commencé à se cogner un peu partout. Et, la veille au soir, quand elle avait constaté l'état des yeux de son bébé, la mère avait appelé les urgences.
Le verdict était tombé ; s'il n'était pas trop tard pour qu'elle reçoive des soins plus puissants pour sa maladie, et donc pour la sauver, ses yeux, eux, ne pourraient plus jamais percevoir la lumière du jour. Et, à quatre ans, sa mémoire était telle qu'elle ne se souviendrait sans doute jamais qu'elle avait un jour pu distinguer les cheveux de feu de sa mère.

Maiden observe l'instrument qu'on vient de lui mettre dans les mains. Suite à un conseil du médecin, vis à vis de la nouvelle perception du monde de sa petite fille, Jamie et elle ont décidé de familiariser la petite Séraphine à la musique. Améliorer son ouïe, lui montrer qu'il y avait un autre monde que celui qu'elle avait pu entrapercevoir. Le luthier sourit à la mère, qui semble dubitative, et place l'instrument entre les mains de l'enfant, qui sursaute en sentant le bois toucher ses mains. Elle s'en empare maladroitement. Le violon est plus grand qu'elle, mais il est fait pour adulte ; le luthier l'aide à le tenir, pour ne pas qu'elle le laisse tomber. Il lui fait passer la main sur le bois, sentir le contact du violon. Puis, lui fait écouter des notes, qu'il lui fait faire en guidant sa main.
La magie s'accomplit : pour la première fois depuis des semaines, un sourire illumine le visage de la petite rouquine, qui se prend immédiatement d'affection pour le son du violon.
Et c'est ainsi que tout commença : le violon, d'abord adapté à sa taille, et des cours avec une professeure, qui, au lieu de lui apprendre à lire une gamme – ce qu'elle ne pouvait pas faire – lui faisait reconnaître les sons, les tons.
Cette professeure la suivra jusqu'à son entrée à la K.U.A. Elle lui fera lire des partitions en braille, et, quelques années plus tard, lui offrira un logiciel programmé spécialement pour une personne aveugle, pour composer. Encore une fois, ce sera le déclic, pour cette gamine, qui l'utilisera, encore et encore.

« Do ré mi fa sol fa mi ré doooo. »
La classe entière émet la gamme. Séraphine a les mains scotchées sur les oreilles, ce qui fait rire la Teacher Assistant – l'équivalent britannique des éducateurs – qui s'occupe d'elle. Les autres élèves de la year 7 ne sont pas capables de faire une gamme correcte, et la jeune gamine de onze ans grince des dents dès qu'elle les entend. La dernière fois, la professeure l'avait sortie de cours parce qu'elle avait lâché de manière fort peu polie combien ses camarades étaient incompétents dans l'art de former une note. Et ses oreilles, sensibles, le supportaient très mal.
« Allez la classe, on reprend : do ré mi fa sol fa mi ré dooo ! »
Et la classe de reprendre en choeur. Et Séraphine de lâcher un couinement. La professeure, agacée mais amusée, fronce les sourcils, mais ne dit rien. Ceci dit, à la fin du cours, elle est assez surprise de voir l'aveugle, poussée par son éducatrice, se lever pour venir la voir. C'est la première année qu'elle est dans une école « normale » ayant été auparavant dans un établissement spécialisé. Elle s'en sort plutôt bien, à l'aide d'un ordinateur, et de l'aide de l'éducatrice. Aussi elle n'allait pas vers les autres, et encore moins vers les professeurs.
« Madaaame... » fait-elle de sa petite voix haut-perchée. « Je... J'ai écris quelque chose et... Euh... Mademoiselle a dit que je devrais vous faire voir. »
Mademoiselle, c'était l'éducatrice, de 25 ans à tout casser. L'enfant tend ses partitions imprimées à sa professeure, qui s'en saisit, surprise de voir une de ses élèves lui tendre une partition qui soit probablement de sa composition. Elle la parcourt rapidement, puis se place derrière le piano de la classe, pour essayer. Et les notes qui s'élèvent, alors qu'elle suit la partition, enchante immédiatement l'éducatrice, et la professeure elle-même. La jeune compositrice est devenue rouge pivoine, honorée, quelque part, que quelqu'un veuille bien jouer sa musique.
« Eh bien, Séraphine... » souffle-t-elle après avoir terminé de parcourir les feuillets. « Je crois que c'est la première fois qu'un de mes élèves me remet une aussi bonne partition. Tu es mon mini-mozart. »

Les années passent. Le caractère de la petite fille, timide et solitaire, s'affirme, et devient plus agressif. Elle se prémunie de potentielles agressions extérieures en ne donnant pas envie de l'approcher. Elle se fait un petit groupe d'amis très proches, et continue de se libérer l'esprit. Affranchie de la vision du monde, sa perception différente l'engage à se libérer davantage. Aux alentours de quatorze ans, elle commence à entreprendre des recherches, sur les différents systèmes politiques qu'elle cherche à comprendre. À quinze ans, elle décrète que la société les force à évoluer dans un carcan prédéfini et déclare qu'elle ne se pliera à aucun dictat. C'est ce même jour qu'elle perdra sa virginité, débutant une longue série de partenaires, qui désolent ses parents mais s'inscrivent dans son affranchissement le plus total. Cette même année, elle entend parler de cette fameuse école, en Corée, pour jeunes gens talentueux. Poussée par sa professeure de musique, elle commence à apprendre le Coréen, et à étudier davantage pour pouvoir y entrer.
L'année suivante, elle passe ses GCSEs – équivalent anglais du BEPC, avec une variante plus proche du Baccalauréat. Elle obtient 5 A, deux B, trois A* - en musique, littérature anglaise, et arts créatifs. Et décide, dans l'année qui suit, de ne pas enchaîner sur ses A-levels, comme certains britanniques le font, pour se concentrer à fond, aidée de sa professeure de violon, sur une admission dans la K.U.A.
Et ses efforts portent leurs fruits. Car, à dix-sept ans, la jeune fille dit au revoir à ses parents, et monte dans l'avion qui l'amènera vers son destin de musicienne compositrice.
Aujourd'hui, elle est en troisième année, et n'est pas spécialement plus sociable ou plus sympathique qu'avant. Elle a fort accent écossais quand elle parle anglais, jure en gaélique et en anglais, parle un coréen plutôt fluide, mais souvent approximatif. Et assume sa féminité jusqu'au bout de ses ongles, là où le monde de la composition est, et a toujours été, un univers majoritairement masculin.

Ahem.
Bien bien bien.
Alors, sur le net, on me connaît sous le nom de Méli(na). Un vieux pseudo de rp qui est resté, et qui fait que, même irl, il arrive aux gens de m'appeler ainsi. J'ai 21 ans (22 en août), et je fais du rp depuis le lycée, donc autant dire qu'en la matière, je m'y connais et je sais ce que je fais.
Je suis française ; j'ai vécu toute ma vie dans le Nord de la Franche-Comté, tout près de la frontière Suisse. J'ai fait une première&terminale Littéraires dans l'un des lycées de Belfort, et des études d'anglais dans la Faculté de Lettres de Besançon. Je suis aujourd'hui licenciée d'anglais, et je supporte très très très mal l'utilisation approximative de l'anglais sur les forums (franchement, ça me fait très mal aux yeux, après ils saignent).
Actuellement, je vis entre Nottingham et Sheffield, dans la région East Midlands de l'Angleterre ^^ Je travaille comme assistante de langue à la Tuxford Comprehensive School, si vous voulez tout savoir.
Ça, c'était pour ma vie.
Sinon, mes passions... J'aime lire. En français et en anglais. Je dévore absolument tout ce qui est thriller, en général. Niveau films, j'aime tout ce qui touche à un niveau assez intellectuel, plutôt occidental. Autant dire que les films lave-cerveau, c'est pas mon truc. Mais j'regarde des films bien reposant quand même, genre HP ; mon type préféré, c'est le dessin animé <3 Je suis une grande fan des studios Dreamworks \o/ !!
Je suis également, d'après mon entourage, une geekette. Je passe beaucoup de temps sur l'ordinateur, je gère des forums, j'ai un blog, je prends des nouvelles de la France, bref, je suis souvent connectée. Ce qui ne veut pas dire que j'ai un rythme de rp élevé, ça dépend de ma motivation !! J'ai des connaissances en html, un peu en css, je graphe, je joue, je piste – les IPs n'ont aucun secret pour moi – je fais plein de choses.
Je voyage aussi <3 Quitte à vivre en Angleterre, autant en profiter ! Alors, régulièrement, je m'absente, mon sac sur le dos, direction une ville quelconque, plus ou moins loin ~
Je pense avoir globalement fait le tour x) Mes domaines de prédilection sont la littérature, les langues, et tout ce qui touche à des questions de civilisation (occidentale, parce que moi, en général, l'Asie, ça me botte pas trop... Oui, je suis ici quand même, je sais.)
J'espère me plaire ici, en tout cas =)

Pass ♥