« Un début commence toujours par une naissance. »
Il faisait chaud, les habitants de Séoul gambadaient bras et jambes découvert dans la ville. Cette saison beaucoup de personne l’aimait, mais ce jour précis, deux personne en particulier.
13 Aout 1991
Dans un hôpital situé au centre de Seoul, une femme venait de mettre au monde une enfant, une belle enfant. Le père qui n’était pas loin restait là à regarder cette fille pleurer. Jamais il n’eut ressentit ça, même en jouant le plus triste, heureux, sadique, des rôles. Oui, c’était un comédien de haute renommé, tout comme ça femme. Ils l’appelèrent Soo Mee, ce prénom signifiait « belle femme, gracieuse et élégante ».
Durant son enfance, Soo Mee restait souvent avec ses parents pour les voir s’entrainer, depuis toute petite elle était dans le thème de l’art dramatique, d’ailleurs, elle avait déjà ce talent en elle, mais elle ne le savait pas encore. Ce n’est qu’à l’âge de sept ans qu’elle le su réellement, le jour u sa mère n’arrivait pas à jouer une scène qu’elle répétait encore et encore.
Soo Mee était assise sur un siège, elle regardait son père jouer le rôle d’un homme romantique qui essayait de convaincre sa bien aimée, qui n’était autre que sa mère, de l’épouser. Mais à chaque passage où elle devait lui dire que ses parents ne voudraient pas, elle n’y arrivait pas et se trompait sans cesse dans les paroles et les gestes. La jeune enfant se leva et alla sur la scène pour prendre le texte que tenait sa mère dans les mains. C’est alors qu’avec grâce elle récita haut et fort le texte :
« Ce… Ce ne sera pas possible ! Mes parents ne supporteront pas que j’épouse un homme de ta renommé, ils ne supportent pas les comédiens, je t’en pris ! Comprends-moi… »
Les bouches restaient grandes ouvertes fasse à ça. Le réalisateur ne put s’empêcher d’applaudir, dire qu’à cette âge elle avait autant de facilité à s’exprimer. A partir de ça ses parents l’inscrivirent à des cours de théâtre afin de s’améliorer.
« Quelques années plus tard… »
Sa vie, elle l’avait passé au milieu d’une grande maison avec tout ce dont elle avait besoin. Pas besoin de vous dire que ses parents avait une grande caisse en argent, mais pas qu’eux, ses grands parents aussi. Eux étaient réalisateurs de films, du moins son grand père, sa grand-mère, elle, était styliste.
Elle fut une enfant heureuse qui possédait tout ce qu’elle voulait, mais ne cachons pas qu’elle avait également un très bon niveau scolaire.
Pour ce qui est de son caractère, Soo Mee a un fort tempérament, elle ne supporte pas qu’on la critique, non pas qu’elle soit parfaite mais plutôt parce qu’elle ne critique pas. En suite, ce n’est pas une femme qui n’a pas de défaut, bien au contraire. Elle est souvent seule, et préfère le rester, pour la simple et bonne raison que plus jeune beaucoup de personne voulait être avec elle parce qu’elle était populaire. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et tout ce qui lui appartient, reste à elle. Elle offre très rarement des cadeaux, sauf exception…
Mais, pour réellement la connaitre, il faut être avec elle, être proche d’elle…
« Un lien qui ne se coupe pas »
Dans tout ça, nous n’avons pas parlé une fois de son frère, de son petit frère. Elle l’aime comme son fils. Ses parents n’étant jamais là, elle s’occupe en permanence de lui. Il s’appelait Chang Ji Hyuk.
Lui ne voulait pas devenir acteur, mais plutôt danseur. Sa sœur l’encourageait de tout cœur dans ses choix, contrairement à ses parents qui ne s’en tenait qu’à leur fille.
Il intégra également la « Korea University of Art », à l’âge de dix-sept ans.