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 La musique du passé...(FREEDOM)

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MessageSujet: La musique du passé...(FREEDOM)   La musique du passé...(FREEDOM) Icon_minitimeMar 8 Mar - 21:48






Le halo faiblard de la lune se fait peu à peu absorber par le noir d'encore du ciel nocturne. Cet effroyable tableau est couronné par la présence d'un lac sombre, où semble se mouver une créature dont le dos recouvert d'écailles, qui est la seule partie de son dos visible, brille à la surface du plan d'eau grâce, ou à cause, de la seule lumière qu'il reste encore. Je me mets d'abord à marcher, puis à courir. J'ai beau m'enfuir, le paysage a beau changer, le ciel n'en reste pas moins un voile lourd et inquiétant et, où que j'aille, même en m'enfonçant dans un bois dont je ne connais réellement rien malgré un air de déjà vu, le lac reste présent, avec une onde toujours aussi terrifiante, le dos réapparaissant une fois à l'autre ou émergeant complètement dans l'eau visqueuse. Mon coeur bat de manière désagréable. J'ai envie de hurler. Ce ne peut être qu'une mauvaise blague, comme une punition que je n'ai aucunement mérité. Mais les mots me restent dans la gorge, mon cerveau refuse qu'ils aillent plus loin. Il va même jusqu'à fermer mes lèvres pour empêcher tout dérapage. Car ces phrases d'appel à l'aide sont tricotées, vu qu'elles sont composées de mots coréens et japonais. Cet étrange mélange ne fait qu'un message brouillé, codé, que même moi je ne sais pas décrire. Je continue à courir et, au moment où je pense à m'arrêter, je me sens déséquilibrée du côté gauche et je tombe. Je sens la terre froide et humide coller contre ma peau, et des cailloux me rentrer dans la peau du ventre. J'aimerais hurler mais une lumière trop dense et donc, insupportable pour mes yeux, s'allume.

Une musique que j'adore me sauve de cet horrible dimension. Je me sens étourdie, suis-je réellement revenue d'un autre monde ? Mes muscles pèsent une tonne. Je devrais m'étirer. C'est donc ce que je fais, les yeux encore à moitié fermés, embués de sommeil. Et là, je sens ma peau se frotter délicieusement contre des draps blancs. J'ouvre un oeil, puis l'autre et je lâche un profond soupir de soulagement. Mon rêve était intense tout de même, je sens mon front tout poisseux. J'ai chaud, et pourtant, ma tenue de nuit est plus que légère. Maman me passerait un savon si elle voyait ça. Enfin, nous ne nous sommes plus revues depuis un an. Elle est seulement venue me voir, sans papa, à Noël et, papa est venu une semaine avant mon anniversaire, à l'occasion de ce dernier événement. Je suis devenue pour eux, une enfant gênante. A cette pensée, je sens une petite larme naître au coin de mon oeil droit ! Ah non ma fille, je t'interdis de pleurer. Oui, je m'interdis de penser cela. Ils m'ont abandonnée, et alors ? J'arrive à leur soutirer du fric et je deviendrais une grande danseuse. Je serais la plus forte ! Je suivrais la musique et les impulsions qu'elle me donne !

Je jette un coup d'oeil à mes pointes accrochées à mon mur et les rubans de satin qui glissent contre le mur bleuté de ma chambre, qui à vrai dire, tire davantage sur le blanc. Je vérifie que je n'ai aucun message et évidemment, il y a encore ce mec qui me harcèle. Il est très gentil mais je ne suis pas trop attirée par lui, et la dernière chose qu'il me faut serait un mec qui ne me laissera pas mon indépendance. Essayez d'enfermer une danseuse pieds et poings liés...impossible ! Tout simplement impossible. Sur cette dernière pensée, je décide de me mettre aux chanteurs coréens, vu qu'avant, j'écoutais surtout des chanteurs japonais. Je les aime autant qu'avant mais bon, autant me mettre au Coréen, vu que je vis dans la péninsule coréenne depuis maintenant un an, bien que bilingue, je ne parlais pas vraiment le Coréen en dehors de la maison quand j'habitais près de Tokyo. Ce qui est assez logique en somme. Bref, donc, je place le curseur rose de mon téléphone portable sur la musique suivante: " SHINee: RingDongDong ". Et la musique éclate. Je bondis partout dans ma chambre jusqu'à la salle de bain attenante. Heureusement que les autres sont déjà réveillés. J'emporte avec moi mon appareil fétiche et j'augmente le volume pour que j'entende toujours ma playlist, même sous le jet de la douche. Une fois dans la dite pièce, la fraîcheur des carrelages vert d'eau me rafraîchit délicieusement les pieds. Je me débarrasse de mon shorty en satin blanc et de mon petit top assorti qui finissent sur le dit carrelage. Je ferais bien de les ramasser avant sinon je vais oublier et les autres de la maisonnée vont me passer un savon. Je les reprends donc à contre-coeur, les balance sur mon lit, me baladant dans la résidence le corps entouré d'un petit essuie blanc et hop, je me glisse sous le jet brûlant de la douche. Les gouttes semblent danser sur ma peau, sautant d'une parcelle de mon corps à une autre, crépitant avec folie et douceur. Une fois que j'ai bien savouré la joie de profiter d'un tel jet, je me frictionne le corps d'un gel douche à la fraise, cadeau d'une de mes copines du Japon, qui me l'a même envoyée par colis pour mon anniversaire. La seule qui pense encore à moi. Puis je sors, détachant mes cheveux, tout propre vu que je les ai lavés hier soir, et je me mets à m'essuyer de manière énergique.

Je me noue les cheveux - qui sont quelque peu ondulés - en une queue haute à l'aide d'un gros chouchou rose tout doux, en velours. Je me revêts d'un short rose, de longues chaussettes blanches qui, malgré les apparences, sont vraiment chaudes, d'un survêt rose, en dessous duquel, j'ai enfilé un t-shirt blanc, affichant mon chiffre préfé: le 24. Il signifie beaucoup pour moi car c'est la date de naissance de quelqu'un qui m'est cher. Bref, j'enfile mes baskets après m'être maquillée légèrement à l'aide d'un mascara et d'un blush, tous deux waterproof, et après avoir fourré mon portable et une bouteille d'eau un peu n'importe comment dans mon petit sac en de sport en bandoulière, en compagnie de mon lecteur mp3 qui fait également cardiomètre et je sors de la maisonnée en faisant bien attention de tout éteindre, de tout fermer, de verrouiller la porte et de ranger mes clefs de manière consciencieuse dans une poche intérieure de mon petit sac. J'aurais dû au moins prendre un café ou un jus de fruit avant de partir pour un tel jogging.

C'est ainsi que je me décide à me rendre à la cafétéria de l'établissement d'Arts supérieurs. Il n'y a pas encore trop de monde. Allez, un petit jus de fruit devrait me requinquer ! Cependant, m'endormant quasiment, je le finis d'un trait pour me relever, prendre au moins un petit pain complet avec de la confiture de fraise et une barre de céréales, ainsi qu'un café avec un peu de lait. Lorsque soudain...

hj: Désolée je devrais faire plus mais là je peux pas :/





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MessageSujet: Re: La musique du passé...(FREEDOM)   La musique du passé...(FREEDOM) Icon_minitimeLun 6 Juin - 19:52

Les rayons du soleil perçaient les rideaux et venaient se poser sur ses draps parfaitement en place. Il était aux environs de 7 heures lorsque Mina se réveilla. La jeune fille était très matinale ces temps-ci, et les premiers rayons du matin avaient brisés paisiblement son sommeil. Blottie dans sa couette, elle lovait de ses bras fins un petit cousin rose et pensait. Oui, elle pensait encore et toujours. D’ailleurs, depuis qu’elle avait rencontrer ce garçon, elle passait son temps à penser.

« Mais pourquoi dois-je passer mon temps à penser à lui alors que je ne le connais qu'à peine ? Reprends-toi Mina, t'es juste ridicule ! »

Depuis qu’elle avait touché du regard le jeune Sanghyun la semaine dernière, elle avait littéralement changée. Qui aurait cru que la confiante et dédaigneuse Mina se torture l'esprit de la sorte pour un garçon ? C’est vrai, elle n’avait qu’à sortir pour crouler sous les demandes. Autant dire qu’un de plus, un de moins, peu importe, cela n’avait pas d’importance. Mais lui, il était différent… Elle voyait encore son visage, ses manières douces et sa prestance vive à travers ses pensées. Non, elle n’avait pas oublié ce moment, lorsqu'elle avait enfin osé lui aligné deux ou trois mots. Pourtant, ces quelques paroles et regards n'avaient fait que confirmer ses sentiments. Elle mourrait d'envie d'obtenir un signe de lui, d'une simple attention. Dire que qu'il allait la perturber même dans son sommeil le plus profond.
Elle se leva, doucement, et se longea la chambre à pas doux pour ne pas réveiller les autres. Il était l’heure du déjeuner et à vrai dire, Sanghyun lui avait complètement couper l'appétit.

« Je comprends pas... Il faut que j'en parle à Young Im. Non, et puis, de toute façon c'est de pas de ma faute, c'est sa faute à lui, y'a rien à y comprendre. »


Elle tentait sans cesse de se convaincre elle-même qu'elle était la victime, que c'était de sa faute à lui et que finalement, ce ne serait qu'éphémère.
Non, elle ne pouvait y croire. Il n'y avait rien de plus faux que de penser qu'elle n'en ferait qu'une passade puisque jamais elle n'eut voulu les choses qu') moitié. Et c'était bien ce qui l'inquiétait. Elle n’oserait pas, ni faire un premier pas vers lui, ni même se l'avouer pleinement. Elle pensait qu’en verrait son attirance, il se sentirait vainqueur et que cette « fille » ne saurait qu'une nouvelle conquête à intégrer son tableau de chasse. La simple vision de son visage lui infligeait un frisson intense et s’imaginer encore, regards plongés l'un dans l'autre, appartenait désormais à ses rêves.

« Mina, laisse tomber. T'es plus bonne à rien ces derniers temps. Tu sais même plus chanter et on va finir par regretter de t'avoir acceptée ici. »

Le peu de confiance en elle qu'elle avait acquis s'était envolé ces derniers jours. Sa voix se plaçait plutôt mal et son joli timbre apparaissait comme heurté. Elle finissait par réellement croire qu'elle était faible et qu'en réalité, elle n'avait pas le moindre talent. Il fallait dire que la pression ici n'était pas des moindres...
Après s'être fraichement préparée, Mina descendit l'étage et quitta le bâtiment pour rejoindre la cafétéria. Le sourire qui lui collait habituellement aux lèvres avait disparu et laissait place à une moue intensément pensive.
Non, ce n'était pas elle. Elle-même ne se reconnaissait pas et Young Im l'avait surement perçu...
Elle passa la porte, jeta un bref regard à droite, puis à gauche, sans bien prendre compte des personnes présentes. Les yeux rivés au sol, elle avançait lassement sans même se soucier de sa propre direction...





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MessageSujet: Re: La musique du passé...(FREEDOM)   La musique du passé...(FREEDOM) Icon_minitimeVen 17 Juin - 14:33

hj: Merci d'avoir répondu miss :) je te réponds dés la semaine prochaine, à cause des examens :/ gros bisous <3. Je t'envoie un MP dés que c'est fait ;) pour le téléphone portable aussi, déso XD.





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MessageSujet: Re: La musique du passé...(FREEDOM)   La musique du passé...(FREEDOM) Icon_minitimeMer 29 Juin - 21:38

Oh, ne t'en fais pas, je comprends très bien ♥️ Bonne chance pour tes examens ma Youngie ! Ta Mina est très patiente et sait combien on a pas de réel temps pour soi en période d'examens La musique du passé...(FREEDOM) 260579 Gros ki─su ♥️





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MessageSujet: Re: La musique du passé...(FREEDOM)   La musique du passé...(FREEDOM) Icon_minitimeVen 30 Sep - 18:39

Membre supprimé, je déplace.





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MessageSujet: Re: La musique du passé...(FREEDOM)   La musique du passé...(FREEDOM) Icon_minitime






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